Israël - Palestine : vers une paix historique

Henri Prochor

Description

Octobre 2011 : le Président français envoie un représentant spécial tester en toute discrétion les Etats du Proche-Orient sur un projet de règlement du conflit israélo-palestinien. A la surprise générale, cette mission débouche sur un accord. Les termes du plan de paix sont avalisés lors de la Convention internationale de Charm El-Cheich du 21 décembre 2012, les accords de paix ratifiés à Jérusalem fin 2013. Ce récit restera-t-il fiction ou deviendra-t-il réalité ? "En allant au plus profond de ce qui marque cette région du monde, on ouvre ici une voie qui pour le moment n'est empruntée par personne" (Stéphane Hessel). site : henriprochor.com

Sujets

• Jérusalem
• Relations internationales
• Diplomatie
• Géopolitique

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 novembre 2012
• Nombre de lectures: 16
• EAN13: 9782296508453
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Couverture
4e de couverture
Intelligence stratégique et géostratégie
Collection dirigée par Viviane du Castel

La collection « Intelligence stratégique et géostratégie » vise à mieux comprendre les évolutions du monde découlant de la nouvelle donne géopolitique en construction. Le recours à l’intelligence stratégique et à la géostratégie sont des incontournables du décryptage du monde.

Les éditions L’Harmattan ont souhaité éclairer les lecteurs sur les changements géostratégiques en créant cette collection « Intelligence stratégique et géostratégie ». Celle-ci se donne pour objectif de présenter des analyses et des mises en relation d’événements internationaux, ainsi que des projections de la géographie et des composantes intrinsèques des Etats, face à un contexte spécifique, dans une perspective stratégique.

Déjà parus

Isabelle TISSERAND, La prise en charge du choc en situation de crise , 2012.
Patrick de FONTBRESSIN, France-Dépassement, L’heure de la citoyenneté volontaire , 2011.
Fabienne COSTADAU, La mer de Barents, Un nouvel enjeu géostratégique , 2011.
Jean BIGOT, Où va le Kenya ? Un grand d’Afrique entre tensions et développement , 2011.
Titre
Henri Prochor





ISRAËL-PALESTINE :
VERS UNE PAIX HISTORIQUE

Le scénario d’une sortie de crise au Proche-Orient

Préface de Stéphane Hessel
Ambassadeur de France
Copyright

Illustration de couverture : © Megalyte


© L’Harmattan, 2013
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
[e-mail]
harmat [e-mail]

ISBN : 978-2-296-98673-2
EAN : 9782296986732
Dédicace

À la mémoire d’Omar Massalha
Avertissement de l'auteur

Avertissement de l’auteur

Tous les faits historiques ou publics antérieurs au 7 mai 2012
relatés dans cet ouvrage sont avérés

L’ouvrage est peuplé de personnages réels et de personnages fictifs.
Les propos prêtés aux personnages réels, comme a fortiori
aux personnages fictifs, de même que les situations décrites,
sont totalement imaginaires et n’engagent que l’auteur
PERSONNAGES CENTRAUX

Les noms des personnages fictifs sont cités en italiques
Remerciements
L’auteur exprime sa profonde gratitude envers tous
ceux qui, par leurs conseils attentifs ou leurs suggestions,
ont contribué à la réalisation de cet ouvrage :

Michel Bentolila, Emmanuel Bouriez, Michel de Buffières,
Robert Dupont, Mika Grapin, Paul Koskas, Christian Lewicki,
Émile H. Malet, Omar Massalha, Xavier O’Quin,
Stéphane Richemond, Jean-Pierre Ségal

Ainsi qu’à son épouse Dominique et son fils Damien
Citation

« Lorsqu’on perd son chemin, il faut revenir en arrière et repartir de zéro »
(dicton malaisien)
PRÉFACE
Jamais plus qu’aujourd’hui l’espoir d’aboutir à une paix au Proche-Orient n’a été si ténu ! Jamais les conditions d’un règlement du conflit israélo-palestinien n’ont paru si difficiles à réunir ! Jamais les désillusions tirées d’années et d’années de négociations n’ont paru si grandes !

Faut-il pour autant baisser les bras devant ce conflit centenaire ? Certainement non ! Mais pour sortir de l’impasse dans laquelle nous nous sentons enfermés, il faut assurément une approche différente et des idées nouvelles. Mais lesquelles ? C’est dire combien serait utile, combien serait précieuse une autre manière de poser le problème, une capacité à sortir des sentiers battus.

Eh bien, je le dis comme je le pense, c’est peut-être l’immense intérêt de l’ouvrage d’Henri Prochor que de relever ce défi, et d’imaginer des hypothèses, des circonstances favorables qui auraient, si on les réunit, toute chance de nous mener à la solution. Des circonstances certes pour le moment non vérifiables, mais pour autant réalistes et plausibles.

Alors sur quoi reposent ces fameuses hypothèses ? Certainement pas sur de petits conciliabules entre diplomates, qui se disent qu’il faudrait obtenir ceci d’untel et cela d’un autre. Non, c’est en allant au fond des problèmes et en travaillant dans une logique de long terme, avec confiance, avec courage, et sans dévier du chemin qu’Henri Prochor accumule les contributions ou les concessions des uns et des autres. Elles vont lui permettre de construire un projet de règlement original, une plate-forme autour de laquelle vont pouvoir se retrouver tous les protagonistes. Non sans veiller à ce que ces contributions soient judicieusement et méthodiquement compensées, et certainement pas en donnant l’impression que tout cela va être facile, loin de là !

Au fil de la lecture, on sent parfaitement le cheminement de la pensée de l’auteur, sa logique, et c’est ce qui est bien dans ce livre. Ajoutons que la façon dont les problèmes sont posés est utile et convaincante, et que le choix du dialogue comme mode de narration est excellent.

Nécessairement, cette approche suppose, pour sa réussite, que l’on entreprenne une révision des grandes données de base du dossier proche-oriental, que l’on remette « sur la table » les acquis du passé. Le livre restitue parfaitement ce nécessaire travail de mémoire et d’exégèse. Associé à un effort d’imagination non moins méritoire, il produit un résultat très intéressant et nous laisse une impression singulière : en allant au plus profond de ce qui marque cette région du monde, on ouvre une voie qui pour le moment n’est empruntée par personne. Et c’est le grand mérite de l’ouvrage que vous allez maintenant découvrir.

Je formule le vœu que tous ceux qui souhaitent une solution au conflit en cours, et qui se sentent coincés et meurtris par une succession d’échecs, puissent trouver ici l’amorce d’une autre façon de traiter les difficultés et de résoudre, enfin, les problèmes existentiels auxquels sont confrontées les nations du Proche-Orient. La partie n’est pas perdue, il y a des manières d’en voir le succès.

Stéphane HESSEL
PROLOGUE
– Henri PROCHOR, merci d’avoir bien voulu répondre à quelques questions, et d’abord la toute première : pourquoi ce livre ?
– Parce que le conflit du Proche-Orient, qui dure depuis 130 ans, n’est toujours pas réglé et que tous les interlocuteurs de haut niveau qui s’y sont attelés ont échoué quelles que soient leurs méthodes. Dès lors, la parole doit être rendue à tous ceux qui pensent pouvoir apporter une pierre à l’édifice. Sur ce plan je manque tout à fait de modestie, puisque l’objectif visé par ce livre est d’exposer par le menu les termes d’un règlement de paix au Proche-Orient qui serait accepté par tous.
– Qu’y a-t-il de si nouveau dans votre approche qui vous permette d’affirmer que vous détenez la « martingale » de la paix ?
– Je crois qu’on peut trouver la solution si l’on revient aux sources du conflit pour en traiter les maux. Or ce conflit était le « conflit israélo-arabe ». Il est aujourd’hui qualifié de « conflit israélo-palestinien », parce qu’en apparence Israël a fait la paix avec l’Égypte et la Jordanie. La nuance n’est pas que sémantique : à partir du moment où vous dites « israélo-palestinien », vous vous focalisez sur l’épicentre du conflit, vous restreignez considérablement vos marges de manœuvre et vous rajoutez de la pression sur une mécanique déjà largement éprouvée. Alors les rouages se grippent.

Il faut au contraire revenir à une approche « israélo-arabe » du conflit la plus large possible, une approche régionale, sans aucun tabou. Je reconnais que l’on peut trouver paradoxal de repartir presque de zéro, de revenir sur les acquis des négociations antérieures, et prétendre que c’est le plus court chemin vers la paix. Mais c’est le pari de ce livre.
– Voulez-vous dire que le retour des Juifs sur cette terre trois fois sainte provoque une onde de choc qui dépasse largement le cadre géographique de ce qu’il est convenu d’appeler la « Palestine mandataire », qui va de la Méditerranée au Jourdain ?
– Exactement. D’autant que le retour dont vous parlez est plutôt véc