Laurent Gbagbo au centre d'un complot

Raymond Koudou Kessie

Description

Lire la collection : Afrique liberté

L'ouvrage porte sur le rapport de mi-mandat de Groupe d'experts de l'ONU sur la Côte d'Ivoire en octobre 2012, révélant la tenue d'une réunion de pro-Gbagbo au Ghana, dont l'objectif était la préparation d'une entreprise de déstabilisation de la Côte d'Ivoire, en relation avec les Jihadistes de Ansar-Dine. La première partie présente les articles de 17 contributeurs et la seconde les réactions de personnes mises en cause. Ce livre vise à démontrer que ce rapport ne mérite aucun crédit parce que manipulatoire et tendancieux.

Sujets

• Relations internationales
• Diplomatie
• Géopolitique

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 avril 2013
• Nombre de lectures: 79
• EAN13: 9782296534889
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Sous la coordination du professeur Raymond KOUDOU KESSIÉ

Laurent Gbagbo au centre d’un complot

Le rapport du groupe d’experts de l’ONU mis à nu

afriqueliberté

LAURENT GBAGBO AU CENTRE D’UN COMPLOT

Afrique Liberté Collection dirigée par Claude KOUDOU Afrique Liberté est une collection qui accueille essais, témoignages et toutes œuvres qui permettent de faire connaître l’Afrique dans toute sa diversité et toute sa profondeur. Cette collection qui reste ouverte se veut pluridisciplinaire.Son orientation sera essentiellement axée sur les rapports entre l’Afrique et l’Occident. Elle refuse l’afro-pessimisme et se range résolument dans un afro-optimisme réaliste. Sur quels repères fonder l’Afrique d’aujourd’hui ? Telle est une des questions majeures à laquelle cette collection tentera de répondre.Afrique Libertéveut un espace qui doit explorer l’attitude de se l’Africain ou des africanistes dans ses dimensions mentale, scientifique, culturelle, psychologique et sociologique. Dans un monde en proie à de graves crises, un des enjeux majeurs de cette plate-forme serait de voir comment faire converger les différents pôles de compétences pour hisser l’Afrique à la place qui doit être véritablement la sienne. Déjà parus Georges B. Beyllignont,Côte d’Ivoire et Afrique francophone. La police face aux défis de prévention des conflits africains,2012. Koch Obhusu,Une saison à Hermankono, 2012. Alain Dogou,Ma vérité sur le complot contre Laurent Gbagbo. Contre-rapport des résultats de la Commission internationale de l’ONU sur la crise postélectorale,2012. Germain Sehoue, Le commandant invisible raconte la bataille d’Abidjan,2012. Alain Cappeau,Laurent Gbagbo, la conscience ivoirienne, 2012. Claude Koudou,Côte d’Ivoire. Quand ces grands pays et l’ONU nous mentent,2011.

Sous la coordination du professeur Raymond KOUDOU KESSIÉ LAURENT GBAGBO AU CENTRE D’UN COMPLOT Le rapport du groupe d’experts de l’ONU mis ànu L’Harmattan

© L'Harmattan, 2013 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-343-00813-4 EAN : 9782343008134

REMERCIEMENTS

Nombre de contributions et de réactions de cet ouvrage ont paru dans des quotidiens ivoiriens en octobre 2012 : L’Alternative,Le Nouveau Courrier, LG Infos, Notre Voie et Le Temps. Nous remercions ces périodiques de leur aimable autorisation. Nos remerciements à tous les contributeurs et à toutes les personnalités mises en cause, qui ont accepté de partager leurs réactions dans cet ouvrage. Nos remerciements vont enfin à tous ceux qui ont aidé à sa réalisation et qui ne sont pas cités ici.

AVANT-PROPOS

Dr. Assoa Adou

Ex Député de Cocody Ex Ministre de la défense Coordinateur et Porte parole de la Coordination FPI en exil Des Ivoiriens en exil, notamment au Ghana, sont accusés par des experts de l’ONU (Organisation des Nations Unies) de chercher à déstabiliser par les armes le régime de M. Ouattara installé au pouvoir d’État en Côte d’ivoire par la France. Dans cette accusation, les experts de l’ONU sont soutenus par Amnesty International, Human Rights Watch etInternational Crisis Group, des organisations internationales de défense des droits humains. Pour leur défense, les ‘‘accusés’’, debout, ont décidé d’écrire un ouvrage collectif. Il faut reconnaître que l’entreprise, se défendre, est une véritable gageure au regard de la toute-puissance de l’ONU, une organisation que le Général de Gaulle qualifiait déjà de ‘‘machin’’, une ONU qui renie désormais ses principes fondateurs en soutenant les rebelles et les mercenaires. Ces accusés seront-ils des David et gagneront-ils ce combat contre Goliath ? Nul ne le sait. Mais toujours est-il que pour l’Histoire, pour témoigner devant les générations à venir, notamment les générations d’Africains, ils ont décidé de mener le combat. Ainsi, lorsque les générations d’Africains diront : «Ils ont été accusés, certes, mais

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qu’ont-ils dit pour leur défense? », ils puissent trouver, dans cet ouvrage, des réponses satisfaisantes. Ils savent que des procès sont révisés, quelquefois plusieurs années après la mort d’un condamné, lorsque le véritable auteur du crime est découvert ou se confesse. Cet ouvrage de leur combat doit aussi servir de prétexte pour mener le débat sur l’ONU, la communauté internationale et les puissances occidentales hégémoniques quant à leur volonté de continuer à brimer les petites nations. Le président déclaré élu conformément à la Constitution de la Côte d’Ivoire, le Président Laurent Gbagbo, est emprisonné à la Haye, alors que ni le Président Jacques Chirac, ni son successeur en France, le Président Nicolas Sarkozy, ne passeront jamais devant la CPI. Et pourtant, le monde entier sait que ces présidents français ont entraîné et armé les rebelles ivoiriens depuis le Burkina Faso de Blaise Compaoré, qu’ils ont même pris la place des rebelles ivoiriens et des mercenaires burkinabés pour faire la guerre aux Ivoiriens, que le Président Sarkozy a bombardé, avec la complicité active de l’ONU de Ban Ki-Moon, la résidence du chef de l’État ivoirien, a capturé et livré le Président Gbagbo à M. Ouattara à son QG de l'hôtel du Golf. A travers cet ouvrage de combat, et le débat qu’il va sûrement susciter, les nations africaines sauront désormais s’ils peuvent compter sur l’ONU pour quelque problème que ce soit, une ONU qui qualifie de préjudice (pour qui donc ?) le recomptage des voix après une élection présidentielle en Afrique, mais qui accepte ce recomptage des voix ailleurs dans le monde et dans les mêmes conditions qu'en Côte d'Ivoire. En France, même un nouveau scrutin est prévu pour l’élection d’un président de parti, et l'ONU ne parle pas d'injustice faite à M. Copé au profit de M. Fillon. Les nations africaines auront quelques

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éléments pour décoder une des plus grandes entreprises de désinformation de la France et de l'ONU.

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