LE MONDE ILLUSTRE  N° 1837 du 11 juin 1892
20 pages
Français

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LE MONDE ILLUSTRE N° 1837 du 11 juin 1892

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Description

Admirez avec le journal intégral de l'édition du magazine "MONDE ILLUSTRE (LE) N° 1837" et retrouvez des années après les titres de l'actualité de cette époque du 11 juin 1892.
Venez découvrir en une de cette chronique de 1892, les sujets inoubliables des grands titres à la une de l'époque :
-VOYAGE DU PRESIDENT
-ARRIVEE DES SOKOLS A LA GARE DE NANCY
-GERARDIN
-TINAYRE.

Informations

Publié par
Publié le 11 juin 1892
Nombre de lectures 11
EAN13 3607910045229
Langue Français
Poids de l'ouvrage 14 Mo

Extrait

LE MONDE ILLUSTRÉ
JOURNA L HEBDOMADAIR E
ABONNEMEN T POU R PARI S E T LE S DEPARTEMENT S e36 Année. — N° 1837 . — 1 1 Jui n 189 2 DIRECTIO N E T ADMINISTRATION , 13 , QUA I VOLTAIR E U n an , 24 r . ; — Si x mois, 13 fr . ; — Troi s mois , 7 fr . ; — Un numéro , 50 c.
loui e demand e d abonnemen t no n accompagne e d'un bon sur Pari s
L e volum e semestriel , 12 fr . broché . — 17 fr . relié et doré sur tranche .
ou su r la poste , tout e demand e d e numér o a laquelle rie ser a pas jointl »
ÉTRANGER (Coion postale) : Un an, 27 fr.; — Six mois, 14 fr. ; — Trois mois, 7 fr. 50. mo n tan t e n timbres-poste , seron t considérée s comme nonavenues. — Directeur M. ÉDOUAR D DESFOSSÉ S
On n e répon d pa s de s manuscrit s et de s dessin s envoyés .
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VOYAG E D U PRÉSIDEN T D E L A RÉPUBLIQUE . — ARRIVÉ E DES SOKOL S A LA GAR E DE NANCY .
(Dessi n de M. GÉRARDIN, d'aprè s le croqui s d e M. L . TINAYRE, notr e envoy é spécial.) 386 LE MOND E ILLUSTR É
tuoses d'élite qui venaient donner une aubade M. Deschanel, qui depuis longtemps a secoué SOMMAIRE
au Tout-Paris vernissant, le joug des banalités pompeuses et s'est affranchi
TEXTE : Courrie r d e Paris , pa r Pierr e Vcron. — des servitudes de la rhétorique olficielle. L'épreuve fut jugée diveisentent. Il y eut des
Nos gravures . — Actualité , pa r G. Lendtre . — Mais M. Deschanel parle au collège de Fram e approbations reconnaissantes; il y eut aussi
Le Salon d e 1892, par Olivier Merson . — A traver s
devant un auditoire plus indépendant; landis des critiques acerbes. Les détracteurs estimaient les champs , pa r Emil e Desbeaux . — line Vie, nou -
que la peinture et la sculpture devaient dire : que M. Lavisse, ayant surtout affaire aux étu-velle, pa r llciu i Germain . — Théâtres , pa r Hippo -
lyte Lemaire . — Chroniqu e du sport, par Archiduc . diants, était astreint à prendre plus de précau- « Nous seules et c'est assez », sans recourir à
— Tante Berceuse, par Jule s Mary . — Echecs , pa r tions pour s'émanciper. ces moyens accessoires de séduction.
S. Rosenthal . — Récréation s d e )a famille , pa r
Ce qu'il y a d'intéressant, c'est de voir que Il faut croire que fe jury qui veille sur les
Layaud . — Bibliographie . — Rébus .
destinées de l'entreprise n'a pas été convaincu, l'Académie", affiliée jadis à toutes '.es routines, GRAVURES F Le voyage d u préiiden t d e la République .
vient de donner raison à l'émancipateur. puisque, loin de répudier les interirèdes musi-- M: Maringer . — M. Stehelin . — M. Peroux . — Le
grand-du c Constantin . — Statu e d e Claud e Gelée,di t M. Lavisse est encore un homir e dans la caux, il a décidé de leur faire une plus large
le Lorrain . — Sator v : Inauguratio n du concour s d e force de l'âge. Il a donc devant lui un avenir place, en vertu sans dou e du fameux axiome
tir, Trove s : Vue s diverse s d e l'expositio n d u con*
qui peut être fe'cond, pourvu que, sous ia prudhommesqu e : Tou s les arts sont sœurs. cour s régional . — Anatol e d e la L'orge. • - Théâtr e
calotte de l'Institut, il ne subisse pas les effets Deux grandes auditions doivent être données illustré : Le Prince d'Aurec. — Crinon , poète picard .
— 7'anle Berceuse, par G . Vuillier . — Echecs , pa r d'une cristallisation réfrigérante. au Palais de l'Industrie avant la fin du Salon.
S. Rosenthal . — Récréations . — Rébus. Quant à M. Zola, qui tourne décidément au On y produira des compositeurs inédits. Comm e
chez le Sàr, quoi ! candidat perpétuel, nous ne voyons pas bien ce
qu'il peut espérer d'une ténacité systématique N'avons-nous pas vu, d'autre part, des théâ-COURRIE R DE PARI S Admettons qu'il finisse par se faire élire. Où tres organiser des expositions de peinture ? Tou -
seront l'honneur et le profit pour lui? Il se chantes réciprocités! M'est avis, cependant,
'HEUR E des grandes bousculades ! Le sera désavoué, peu fierSicambre, pour adorer ce qu'on appliquerait légitimement le Chacun che^
0 tohu bohu final, ou, si vous aimez qu'il voulait brûler jadis. Et, de plus, outre le soi.
;:Ay mieux, le galop général qui doit
terdésagrément de se courber pour passer sous la On ne peut pas faire deux choses à ia fois,
miner la série des joies mondaines! On
porte, pourra-t-il s'enorgueillir jamais si l'on a n'est-ce pas? Si vous allez au Palais de
l'Induss'entraîne pour ce dernier tourbillon ; tout au
l'air de lui dire : « Allons ! entrez ! », afin de se trie au jour dit, il faudra opter. Impossible de
plaisir !
débarrasser de son insistance acharnée? voir les tableaux en écoutant l'orchestre,
imposAprès quoi, chacun pensera à ses rhumatis- sible d'écouter l'orchestre en regardant les En vérité, il nous semble valoir mieux que
mes, à ses catarrhes, à ses névroses, à ses
anécela, et il ferait sagement d'imiter Daudet qui tableaux. Donc fausse conception.
mies. reste prudemment à l'écart. Après avoir écrit •••wxv En ce même Palais de l'Industrie, il y Rien de plus curieux même que ce contraste \'Immortel, ce n'est pas ce genre
d'immortalitéeut récemment quelque émoi, à propos d'un brusque. Ces beaux que vous avez vus papil- là qu'on doit avoir l'air de rechercher.
épisode dont vous avez entendu parler. lonner chez Molier ou au pesage le jour du
On y joue beaucoup du canif et du couteau, Grand-Prix, ces belles qui s'ébattaient en Il y a taut de formes de gloire I
cette année. Du canif? je ne dis point cela pour garden-party chez la duchesse de ***, ou qui A preuve celle dont jouit en ce moment
lesbelles dames qui y viennent flirter, convaincu M"° Yvette Guilbert, ci-dessus nommée. cotillonnaient in extremis chez la princesse
que tout s'y passe en tout bien, tout honneur , d'Aurec, on les rencontrera huit jours après Plusieurs journaux n'annonçaient-il pas avec
sans que, par conséquent, les contrats aient soignant minutieusement leurs tares et cher- pompe que le jour où elle a reparu pour la
prerien à craindre. chant à réparer un tas d'irréparables outrages. mière fois sur l'estrade aux Champs-Elysées, il
L'instrument qui taquine si volontiers le Votre jolie danseuse vous apparaîtra sortant a fallu fermer dès huit heures et demie les
de la douche réparatrice, niais révélatrice. Que portes du café de l'Horloge! papier timbré conjugal ne s'escrima que sur la
toile de M. Vibert. Quant au couteau, on pour -sont devenus les beaux cheveux aux ondula- On n'avait pas encore imaginé ce genre de
rait presque dire qu'il servit à un infanticide, tions séductrices ? Il n'en reste plus que quel- réclame. La célébrité fortifiée! Si cela continue,
ques mèches plaquées aux tempes par l'indis- on sera forcé de creuser, l'année prochaine, un puisque c'est son œuvre propre que découpa
racrète humidité. Demême, descourbesgracieuses fossé autour du café bienheureux. On n'y péné- geusement un paysagiste, exaspéré par ce qu'il
croit avoir le droit d'appeler les injustices du qui vous charmèrent vous ne retrouvez plus trera plus que par des ponts-levis qui
coupeurtrace dans la maigriotte silhouette qu'enveloppe ront toute communication avec le dehors, dès i
>~étroitement le peignoir indiscret. que le premier flot des admirateurs aura envahi A vrai dire, le découpage fut si habilement
Là, c'est Gontran le grand casse-cœur. Ah ! et si prudemment opéré qu'il n'a porté nul toutes les tables.
le pauvre! Qui reconnaîtrait l'irrésistible dans préjudice au paysage qui a été livré le surlende-On craint sans doute un enlèvement ^ main
cet infortuné monsieur qui avale consciencieu- main à un amateur. armée. Voyez-vous un café rival équipant une
sement et piteusement ses quatre verres d'eau cohorte chargée d'aller prendre de vive force C'est même une des raisons qui peu eut
0purgative avant son déjeuner? donner quelque inquiétude à l'endroit des imi -M" Yvette Guilbert, l'

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