Le rôle des Nations Unies dans la résolution de la crise ivoirienne (Tome 1)
246 pages
Français

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Le rôle des Nations Unies dans la résolution de la crise ivoirienne (Tome 1) , livre ebook

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Français

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Description

Ce livre met en évidence le rôle joué, de septembre 2002 à février 2006, par chacun des organes des Nations Unies, pour soutenir l'application des accords de paix signés par les parties ivoiriennes suite à la médiation de la France, de la CEDEAO ou de l'Union africaine, ainsi que la mise en oeuvre des décisions du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2011
Nombre de lectures 54
EAN13 9782296475663
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LE RÔLE DES NATIONS UNIES
DANS LA RÉSOLUTION
DE LA CRISE IVOIRIENNE


Tome 1

Soutien aux initiatives françaises et africaines
Études Africaines
Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa

Dernières parutions

Adrien DIAKIODI, La société kongo traditionnelle. Modèle pour l’Union africaine, 2011.
Divine Edem Kobla AMENUMEY, Les Éwé aux temps précoloniaux. Une histoire politique des Anlan, des Guin et des Krépi, 2011.
Joseph ITOUA, Otwere et justice traditionnelle chez les Mbosi (Congo-Brazzaville), 2011.
Alfa Oumar DIALLO, Pratiques et recherches éducatives en chimie en Guinée-Conakry, 2011.
Hermine MATARI, Romaric Franck QUENTIN DE MONGARYAS, Ecole primaire et secondaire au Gabon. Etat des lieux, 2011.
Aurélie Mongis, Le chant du masque, 2011.
Adon GNANGUI, Côte d’Ivoire : 11 avril 2011. Le coup d’État de trop de la France en Afrique, 2011.
Boubacar OUMAROU, Pasteurs nomades face à l’État du Niger, 2011.
Thierry BANGUI, La ville, un défi du XXI e siècle. Essai sur les enjeux de développement urbain en Afrique, 2011.
Ahoué DJIE, La jeunesse ivoirienne face à la crise en Côte d’Ivoire. Le point de vue des jeunes, 2011.
Jocelyn OLOMO MANGA, Les divisions au cœur de L’UPC, 2011.
Rudy MBEMBA-DYA-BO-BENAZO-MBANZULU, Le MÙUNTÚ et sa philosophie sociale des nombres, 2011.
G. Bertin KADET, La politique de défense et de sécurité de la Côte d’Ivoire, 2011.
Patrick DEVLIEGER et Lambert NIEME (éd.), Handicap et société africaine. Culture et pratiques, 2011.
Rodrigue LEKOULEKISSA, L’électrification en Afrique. Le cas du Gabon (1935-1985), 2011.
André MBATA MANGU, Abolition de la peine de mort et constitutionnalisme en Afrique, 2011.
Ahmed BELLO, Les libertés collectives des travailleurs, 2011.
Kouadio A. Assouman


LE RÔLE DES NATIONS UNIES
DANS LA RÉSOLUTION
DE LA CRISE IVOIRIENNE


Tome 1

Soutien aux initiatives françaises et africaines
1 re édition © Centre national de documentation juridique,
Abidjan, Côte d’Ivoire, 2006


© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www .librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-56857-0
EAN : 9782296568570

Fabrication numérique : Actissia Services, 2013
AVERTISSEMENT

Ce livre est la seconde édition d’un ouvrage publié, en juin 2006, par le Centre National de Documentation Juridique (CNDJ) de Côte d’Ivoire, sous le titre « Le rôle des Nations Unies dans la résolution de la crise ivoirienne ». C’est aussi le tome 1 d’un ensemble de deux parutions sur la crise en Côte d’Ivoire. Il s’agit ici d’une étude qui couvre la période de septembre 2002 à février 2006.
Cette réédition a été rendue nécessaire par le besoin d’une plus grande disponibilité de l’ouvrage, au regard de son intérêt constant pour les personnes désireuses de comprendre la crise ivoirienne, qu’elles soient chercheurs, étudiants, patriotes ou simples lecteurs.
Au moment où les effets résiduels de la crise postélectorale (décembre 2010 – avril 2011) qu’a connue la Côte d’Ivoire sont en cours de traitement et où le tome 2 de l’ouvrage est disponible, il importe de faire en sorte que ce dernier puisse être compris, y compris à la lumière du contexte précédent.
Ce contexte a été, à quelques différences près, le même jusqu’au 4 mars 2007, date de la signature de l’Accord politique de Ouagadougou. C’est pour cette raison que nous n’avons pas jugé indispensable d’actualiser le premier tome par rapport aux nouveaux développements qui ont été enregistrés entre février 2006 et mars 2007. Cette période est prise en compte dans le tome 2 en guise d’élément de transition.
« Le rôle des Nations Unies dans la résolution de la crise ivoirienne : soutien à l’Accord politique de Ouagadougou », tel est le titre du deuxième tome auquel le lecteur devra avoir recours pour s’imprégner des derniers développements du processus de paix en Côte d’Ivoire.
Pour l’heure faisons ensemble le chemin à travers « Le rôle des Nations Unies dans la résolution de la crise ivoirienne : soutien aux initiatives françaises et africaines ».


L’auteur
INTRODUCTION
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, un mouvement armé connu plus tard sous le nom de Mouvement Patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) attaque simultanément les villes d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Bouaké, la deuxième ville du pays, et Korhogo la plus grande ville du Nord.
Si deux jours après le début de l’insurrection, les assaillants ont pu être repoussés d’Abidjan, cela n’a pas été possible, s’agissant des deux autres villes.
Ce qui était perçu comme une crise de courte durée, à l’image de celle qui est née de la première tentative de renversement du Président Laurent GBAGBO, en janvier 2001, va donc se révéler comme une crise grave et sans précédent dans la jeune histoire de la Côte d’Ivoire.
En effet, hormis la mort de plusieurs dizaines de personnes anonymes, on a enregistré celle d’Emile BOGA Doudou, Ministre de l’intérieur et de la Décentralisation, et du Général Robert GUEI, Chef de l’Etat de la transition militaire consécutive au coup d’Etat du 24 décembre 1999, en Côte d’Ivoire.
Pour mettre fin à une agression armée, deux solutions s’offrent au Chef d’Etat qui en est victime : la voie pacifique (celle de la négociation) ou la voie militaire.
Choisir la voie militaire, quoique légitime au regard de l’article 51 de la charte des Nations Unies, en vertu de la théorie de la légitime défense, suppose que le Chef de l’Etat dispose des moyens nécessaires pour mater la rébellion, avec les problèmes humanitaires et les destructions massives d’infrastructures économiques que cela entraîne.
Comme de coutume, la communauté internationale a condamné cette énième tentative de coup d’Etat que subissait la Côte d’Ivoire et a même appelé les forces rebelles à déposer immédiatement les armes.
Fort de ce soutien général, le Président Laurent GBAGBO a, dès les premiers jours de l’insurrection, déclaré la guerre à ceux qui se sont donnés, dans un premier temps, comme des mutins de l’armée ivoirienne s’opposant à une décision de démobilisation. Une offensive lancée par les forces loyalistes à Bouaké, les 6 et 7 octobre 2002, s’est soldée par un échec, après avoir donné un vain espoir à la population qui ne semblait pas, dans sa grande majorité, apprécier la présence de forces d’occupation sur son sol.
Dans le même temps, la communauté internationale, par la voix de certains Chefs d’Etat et de celle des Nations Unies, a recommandé un règlement pacifique du conflit. Cela était perçu par certains Ivoiriens comme une légitimation de la rébellion et une contradiction par rapport à la condamnation initiale de l’agression armée. Une partie de l’opinion publique ivoirienne espérait secrètement que la communauté internationale enverrait immédiatement des forces pour neutraliser la rébellion, en vertu de la condamnation quasi-unanime du principe de la prise de pouvoir par la force.
La France, ancienne puissance coloniale, considérant que l’agression armée était le fait d’éléments Ivoiriens, refusait d’actionner l’Accord de défense qui la lie à la Côte d’Ivoire.
C’est donc en désespoir de cause que le Président de la République de Côte d’Ivoire va se résoudre à envisager la voie pacifique pour le règlement du conflit armé auquel il se trouve confronté.
Le 17 octobre 2002, la médiation de la CEDEAO conduite par le Ministre sénégalais des Affaires Etrangères, Monsieur CHEICK GADIO, et le Secrétaire Exécutif de l’Organisation régionale, Monsieur IBN CHAMBAS, signent, avec la rébellion, un accord de cessation des hostilités qui sera le même jour accepté par le Chef de l’Etat ivoirien.
Le 30 octobre 2002, s’ouvrent à Lomé, les négociations inter-ivoiriennes, sous la présidence du Chef de l’Etat togolais, Monsieur GNASSIGBE Eyadema, Président du Groupe de contact et Coordonnate

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