Les nouveaux cadres congolais
326 pages
Français

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Description

Après la signature de l'Accord de Pretoria, fin 2002, s'est instauré un nouvel ordre politique en République démocratique du Congo, avec l'installation des animateurs de la nouvelle structure institutionnelle de transition. Il s'est alors manifesté une nécessité d'informations sur la nouvelle classe des dirigeants congolais. C'est cette architecture du paysage politique congolais qui constitue le fil conducteur de l'ouvrage. Un document qui permet à un grand nombre de congolais d'avoir un éclairage suffisant et savoir qui est qui dans ce dédale sociopolitique.

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2005
Nombre de lectures 845
EAN13 9782336259420
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LES NOUVEAUX CADRES CONGOLAIS
Etudes Africaines
Collection dirigée par Denis Pryen
Déjà parus
Liliane PREVOST, Isabelle de COURTILLES, Guide des croyances et symboles, 2005.
Georges TOUALY, Réflexion sur la crise ivoirienne , 2005.
Thierry de SAMIE, Essais d’Afrique en Sciences du Langage , 2004.
Philippe AMPION, Négociant, des oléagineux africains , 2004. Lancine Gon COULIBALY, Côte-d’Ivoire 1975-1993, 2004.
André-Hubert ONANA MFEGE, Le Cameroun et ses frontières. Une dynamique géopolitique complexe ; 2004.
Michel NKAYA (coord. par), Le Congo-Brazzaville à l’aube du XXI e siècle. Plaidoyer pour l’avenir, 2004.
Côme KINATA, La formation du clergé indigène au Congo français, 2004.
Julien MBAMBI, Expériences féminines à Brazzaville : Fécondité, identités sexuelles et modernité en Afrique subsaharienne, 2004.
Maurice JEANJEAN, Sékou Touré. Un totalitarisme africain, 2004
William De GASTON, Atumpani.le tam-tam parlant. Anthropologie de la communication , 2004.
Maligui SOUMAH, Guinée de Sékou Touré à Lansana Conté , 2004.
Joseph KAMANDA KIMONA-MBINGA, La stabilité du Congo-Kinshasa. Enjeux et perspectives, 2004.
Thierry VIRCOULON, L’Afrique du Sud ou la réinvention d’une nation, 2004.
Jean FONKOUE, Cheikh Anta Diop au carrefour des historiographies, 2004.
Martin KUENGIENDA, L’Afrique doit-elle avoir peur de la mondialisation ?, 2004.
Aurélien Kambale RUKWATA, Pour une théologie sociale en Afrique. Etude sur les enjeux du discours sociopolitique de l’Église catholique au Congo-Kinshasa entre 1990 et 1997 , 2004.
Victor BISSENGUE, Contribution à l’histoire ancienne des Pygmées, 2004.
P. NGOMA-BINDA, Philosophie et pouvoir politique en Afrique. Le théorie inflexionnelle, 2004.
Les nouveaux cadres congolais

Joseph-Roger Mazanza Kindulu
- Des mêmes auteurs :
Joseph Kabila peut-il réussir ?, Editions Karibou, Bruxelles, 2001.
- De l’un des auteurs :
Cornelis Nlandu-Tsasa, La Rumeur au Zaïre de Mobutu — Radio-trottoir à Kinshasa, L’Harmattan, Paris, 1997.
Photo couverture :
Une vue de la plénière lors d’un forum des cadres congolais, à l’Université libre de Bruxelles.
(Photo Jorge Alves, Le Signal Magazine )
© L’Harmattan, 2005
9782747581257
EAN : 9782747581257
Sommaire
LES NOUVEAUX CADRES CONGOLAIS Etudes Africaines - Collection dirigée par Denis Pryen Page de titre Page de Copyright Remerciements PRÉFACE AVANT-PROPOS NOTICES BIOGRAPHIQUES BIBLIOGRAPHIE
Remerciements à
EARTH div. de GEDIF S.A.
pour la collaboration technique.
PRÉFACE
Qui sont les leaders congolais ? L’interrogation semble persistante au Congo, à chaque grand rendez-vous avec l’histoire. Au sortir de la colonisation, en 1960-61, Pierre Artigue 1 a tenté de répondre à la question, en dressant le premier inventaire des animateurs du nouvel ordre politique congolais qui venaient de prendre la relève des gestionnaires du Congo belge.
Ainsi, face à l’inconnu, il avait misé sur « l’utile », afin de permettre au présent de disposer d’un tel outil, indispensable pour pouvoir se mouvoir dans le dédale de la politique congolaise.
Un répertoire plus exhaustif, avec biographie complète de chaque acteur politique, aurait assurément pris beaucoup plus de temps et, du coup, raté son objectif. L’initiative a répondu à l’attente générale, puisqu’elle a donné lieu, coup sur coup, à deux éditions de l’ouvrage.
A chaque accélération de l’histoire, tel qu’avait remarqué Artigue, correspond une nouvelle génération d’acteurs. Ainsi, « peu nombreux étaient les congolais qui, s’étant mis en évidence avant 1956, avaient passé la porte étroite de l’éveil politique du Congo. Il semble qu’on puisse en dire autant de ceux qui ont joué un rôle entre 1956 et 1960 », note-t-il dans l’introduction de sa deuxième édition.
« De cette seconde vague, il paraît ne devoir rester bientôt que quelques valeurs éprouvées. Il semble qu’au Congo, l’usure du pouvoir soit encore plus sensible qu’ailleurs.
Une troisième vague se profile, faites de jeunes fonctionnaires que l’expérience aura rôdés, de nombreux diplômés et de jeunes syndicalistes aussi ». C’est précisément cette génération, qui a succédé aux évolués, dont le spécialiste belge a rendu compte, et qui a eu la charge de la première république au Congo.
La suite de l’histoire est restée fidèle à ce scénario, comme pour confirmer la prémonition de ce premier biographe. L’instauration du régime du coup d’état de 1965 a produit, elle aussi, sa propre élite politique, qu’une initiative éditoriale similaire, au beau milieu de la 2 ème république, a donné à connaître. 2
Dans cette optique, la nouvelle transformation politique, inaugurée par Laurent-Désiré Kabila en 1997, ne pouvait se contenter de recycler les cadres laissés par Mobutu. Le séisme qui a balayé l’ordre politique préexistant a, en effet, offert l’opportunité d’une révolution de la classe dirigeante du Congo, imposant un renouvellement assurément plus radical encore qu’en 1965.
C’est à cette métamorphose que l’oeuvre de Joseph-Roger Mazanza Kindulu et Jean-Cornelis Nlandu-Tsasa tente d’apporter de la lisibilité. D’emblée, on ne peut que rendre hommage à cette audace généreuse qui les a conduits à prendre le taureau par les cornes, nullement impressionnés par l’ampleur de la tâche.
Troisième initiative du genre, ce répertoire biographique n’a pas été le plus facile à réaliser. L’origine diversifiée de ces cadres en est une des raisons majeures. Si certains sont issus des états-majors de la diaspora, d’autres se sont au contraire signalés quelques années plus tôt, à l’occasion de la Conférence nationale souveraine, en 1992, sans qu’on ait eu le temps de rassembler suffisamment d’informations sur leurs trajectoires.
Certains autres sont des acteurs du passé recyclés dans le nouvel ordre politique, laissant parfois transparaître des particularités de leurs trajectoires, volontairement mises en veilleuse lors du long règne de Mobutu. D’autres encore sont des « compagnons » de maquis de Laurent-Désiré Kabila, qui ont accédé avec lui au pouvoir, à la faveur de la défenestration de Mobutu en 1997.
Une autre difficulté est liée justement au fait que nombre de ces acteurs avaient, vraisemblablement pour des raisons de sécurité, verrouillé les données de leurs propres itinéraires, au point qu’il est difficile, encore aujourd’hui, d’y avoir accès. Rien que la trajectoire du seul Laurent-Désiré Kabila exige apparemment l’investissement de toute une carrière de recherche.
Une telle enquête, malgré son indubitable complexité, serait indispensable, à en juger par les premiers résultats obtenus par Eric Kennès, qui amènent pratiquement à revisiter, tout en les complétant, l’ensemble des pages de l’histoire nationale postcoloniale. 3

Il a donc fallu une certaine dose de témérité à nos deux auteurs journalistes, pour se lancer dans cette entreprise, dont le résultat, incontestablement digne d’éloge, s’impose comme le troisième volet du triptyque censé renseigner sur l’histoire des leaders du Congo.
On notera que de ce concept, les auteurs ont une vision plutôt large — ils préfèrent le terme plus neutre de « cadres » — puisqu’ils y incluent les ténors de la vie économique, culturelle et scientifique. Après tout, le politique n’a-t-il pas pour ingrédients ces différentes dispositions ?
Souhaitons que cette nouvelle initiative éditoriale, qui confirme l’effectif dynamisme de la jeunesse intellectuelle congolaise, vienne contribuer à une meilleure connaissance du Congo et des Congolais.
Isidore NDAYWEL È NZIEM Historien — Agence intergouvernementale de la Francophonie, Paris.
AVANT-PROPOS
Lorsque, après la signature de l’Accord de Pretoria en décembre 2002, un nouvel ordre institutionnel s’est instauré en République démocratique du Congo, avec l’installation de nouveaux animateurs de l’architecture politique de la transition et des commissions d’appui à la démocratie, nous avons senti l’urgence de présenter la nouvelle classe des dirigeants congolais.
Cette élite est constituée d’un assemblage composite

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