sarko à Villepinte
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Nicolas Sarkozy a montré qu'il était
encore en (aux) course(-s) du présidentiable au bilan
mitigé qui le situe au niveau d'un futur démagogique
sous la domination économique de l'ultra-libéralisme
qu'il affirme contrôler au demeurant pour se disculper
ou nous rassurer ? C'est presque en homme d'arme -
tant son patriotisme démesuré le rapprocherait plus
d'un tribun guerrier qu'à un humaniste aguerri - qu'il
effiloche ce qu'il continuera de détruire d'un côté, par
l'oubli, ce qu'il prétendrait sauver de l'autre côté
européen, situé encore plus à droite qu'il ne l'espérait.
C'était donc pour cela qu'il était venu si décontracté sur
le plateau de Pujadas qu'il en eut été presque dédaigneux
notre Président de la République. C'est qu'il savait que
derrière, tout de suite après, viendrait sa grande messe de
Villepinte marquée comme une sorte de point culminant
dans le parcours du nouveau candidat, second du nom,
aux propositions toujours aussi banales, à l'argumentaire
d'un ticket de caisse et par-dessus tout, une évolution qui
ne laisse guère envisager des jours meilleurs autres que
la prétention ambitieuse de sa propre personne mise en
relief autour du grand rassemblement des droites
européennes qui réussit parfaitement son coup d'État(-s)
économique continental…

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Publié le 12 mars 2012
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Langue Français

Extrait

À l'image des grandes messes barbares aux relents de trompettes de Jéricho, la crise sous le bras, Sarkozy fait l'oracle à Villepinte. Nicolas Sarkozy a montré qu'il était encore en (aux) course(-s) du présidentiable au bilan mitigé qui le situe au niveau d'un futur démagogique sous la domination économique de l'ultra-libéralisme qu'il affirme contrôler au demeurant pour se disculper ou nous rassurer ? C'est presque en homme d'arme - tant son patriotisme démesuré le rapprocherait plus d'un tribun guerrier qu'à un humaniste aguerri - qu'il effiloche ce qu'il continuera de détruire d'un côté, par l'oubli, ce qu'il prétendrait sauver de l'autre côté européen, situé encore plus à droite qu'il ne l'espérait. C'était donc pour cela qu'il était venu si décontracté sur le plateau de Pujadas qu'il en eut été presque dédaigneux notre Président de la République. C'est qu'il savait que derrière, tout de suite après, viendrait sa grande messe de Villepinte marquée comme une sorte de point culminant dans le parcours du nouveau candidat, second du nom, aux propositions toujours aussi banales, à l'argumentaire d'un ticket de caisse et par-dessus tout, une évolution qui ne laisse guère envisager des jours meilleurs autres que la prétention ambitieuse de sa propre personne mise en relief autour du grand rassemblement des droites européennes qui réussit parfaitement son coup d'État(-s) économique continental… Alors préparé comme un "rendez-vous vérité" au Figaro*, ce meeting test pourrait se transformer en programme de sa défaite qu'il pourrait fêter à St-Jacques de Compostelle depuis sa préparation remarquée à saint- Just - saint Rambert**… 3000 personnes venues pour écouter un bilan qui finalement n'intéresse plus personne en dehors du cadre de ses fidèles serviteurs. Et puis qu'est-ce qu'une salle de 3000 personnes alors que Mélenchon cartonne à plus de 10000 de moyennes alors attendons-nous à ce que les chiffres du Parc des Expositions de Villepinte soient trafiqués, histoire de rester à la hauteur***… Réductions privilégiées sur les tarifs pour les militants de l'Ump empruntant le TGV pour marquer un peu plus la différence entre le service public et le service privé qui est à la politique la différence entre un meeting de Sarkozy à Villepinte et une marche vers la Bastille pour annoncer la VIème République le 18 mars prochain ! Les paris vont bon train (1)… Du Parisien (40000 annoncés) jusqu'au Monde qui hallucine à 100000 personnes qui feront le déplacement en passant par Le Figaro qui reste aussi démesurément à 60000, le comptage sera difficile… 50000 sont officiellement stockés ! Si nombreux furent ceux qui en ont fait des cauchemars de son quinquennat, cela ne l'empêche pas d'être rayonnant de son aura de sphinx européen malgré la casse des services publics qui traine derrière lui, quelques sujets de référendums qui mènent à la division mais pas au rassemblement et les cadeaux fiscaux pour seul bagage ; Nicolas Sarkozy se retrouve sur le ring comme si soudainement il n'avait pas d'adversaires et qu'il aurait déjà gagné sa réélection tant il s'est racheté ces derniers temps… Le type irréprochable en a assez et veut continuer à persuader qu'il est sur la bonne voie ! Pour ceux qui subissent la crise, le ralliement à Sarkozy est plus nuancé et le citoyen n'aime guère qu'on lui impose de nouveaux devoirs sous motifs de crise. Quand on entend Nicolas Sarkozy annoncer qu'il poursuivra ce qu'il a commencé ça donne envie de quitter la salle immédiatement. Mais c'est le Président… Découvrir ce qu'il bricole rendra vigilant envers ses choix qui nourriront la critique en dehors de la sacralisation européenne de droite qui en est habituellement faite, médias internationaux en tête. Elle en a gagné suffisamment du terrain la droite dans cette Europe, il est temps maintenant qu'elle recule, qu'elle arrête de faire les dégâts qu'on connaît par son esprit rigide et sectaire ; ces choix méthodiques qui conduisent les uns vers l'austérité via la précarité tandis que d'autres flattent leurs intérêts en engrangeant les bénéfices démesurés qu'on connaît. La modique participation financière que la droite demande aux grandes fortunes et aux patrimoines hautement chiffrés ne confirmera que le renforcement de leur position de classe sociale supérieure comme pour leur garantir la protection contre des prélèvements plus rigoureux mis en évidence par d'autres candidats… Les protéger ainsi en fera certainement de bons électeurs mais ne convaincra pas un pays tout entier qui marque son désaccord dans les sondages avec une barre mise plus près des 60% que des 50% au plus grand désarroi de l'équipe gouvernementale sortante... Légendaire équipe politique qui n'oublie qu'une chose c'est qu'avec Ségolène Royal il n'y aurait pas eu de crise du tout et que le respect du "non" au Traité de Constitution Européenne l'aurait définitivement éloignée de l'horizon économique continental… Avec la droite c'est toujours la crise ! Giscard déjà actionnait son discours en face de crises… Avec Sarkozy c'est juste devenu pire ! Et puis c'est la seule solution… Mais ils n'ont qu'un modèle économique à défendre quant aux rapports humains on a vu ce qu'ils étaient devenus dans le monde du travail, tout à l'image de la société pré- sarkozyssée, embellie d'une Merkel attitude à peine effrayante… L'Odyssée européenne se poursuit dans le grand vaisseau de la droite qui pour battre de l'aile n'en tremble pas moins du manche ! Les licenciements à la pelle on connait aussi, ils ont nourri la crise en étant devenus la soupape de sécurité devant une crise qui n'allait pas s'estomper mais s'accentuer… Quant aux chômeurs qui ne sont pas en formation, j'ai surtout souvenir d'en avoir entendus beaucoup se voire refuser des formations sous prétexte qu'ils n'étaient pas au niveau demandé, qu'ils n'avaient pas répondus à la satisfaction des critères de sélection, que la formation en question demandée était trop chère, pire encore, qu'il n'y avait pas de places (!) ; vous voyez le style de dialogue possible quand on vous casse votre projet, ça devient tout de suite incohérent et on s'étonne d'en voir qui ne demande plus rien du tout au risque de se faire radier… Nicolas Sarkozy veut donc se réinvestir mais que n'a-t-il déjà perdu en crédibilité dans cette France sous domination européenne de droite ? Il a perdu une femme, une famille mais il a gagné une fille, l'enfant de son règne. Sans son homologue allemande, l'économie lui échapperait. Qu'il continue à vouloir nous convaincre à tous prix que si il était désapprouvé il arrêterait la politique ne le rend pas forcément plus indispensable ou moins incontournable. Ne pas le voir au second tour serait déjà un soulagement, la garantie d'un espoir de donner enfin au peuple la place qu'il mérite ! Le temps a été si court depuis son élection en 2007 que pour lui ce n'était que hier ou que ça faisait à peine cinq minutes mais cinq minutes après on en avait déjà assez de son occupation illégale de l'espace médiatique mais il se veut plus fort que les critiques, "il faut tenir envers et contre tout" jusqu'à ce que "l'édifice s'effondre"… Les ouvriers privés d'emplois qu'il faut licencier, les cercueils des soldats qu'on accueille de retour d'une guerre qu'il ne fallait pas faire nous rende l'un des Président les plus tragique de toute l'histoire de la République qui ne correspondrait pas toujours à l'idée qu'on pourrait se faire de l'intérêt général en dehors de tout clanisme ou sectarisme et Nicolas Sarkozy autour de ses quelques amis à du mal à faire croire qu'il a toujours été à la hauteur même si la mine patibulaire de Depardieu assis aux côtés de Bernadette Chirac, présents tous deux pour l'occasion, qui prétendraient le contraire ! Attaque directe contre l'esprit syndicaliste jugé pour tendance à l'immobilisme n'enlève en rien leur capacité à les faire bouger puisqu'en période de campagne électorale jamais l'État n'a autant pris leur destin en main et alors tout d'un coup, le syndicalisme devient une valeur bénéfique pour toute la France… Le communautarisme finalement serait de ne pas appartenir à l'Ump ou d'y adhérer… Il n'a entendu "qu'un peuple de France uni, qui a besoin de la solidarité nationale" et donc il n'a pas pu tout voir des différences de ce qu'il appelle "le nivellement de l'égalitarisme"… Quelques banalités sur le mérite qu'on enseignent généralement au Cours Préparatoire mais que voulez-vous, le peuple de France est un peu devenu son enfant quelque part… Il a effectivement agit "à la place de la France" car avant lui c'est comme si la France n'avait jamais rien fait. Il scande la souveraineté d'Israël, "ce miracle" et garanti la création d'un État palestinien enfin reconnu. "De la scène européenne à la scène internationale… c'est la même crise" où "la France en se battant pour les autres, se bat pour elle". Si en cinq ans il prétend avoir tout donné à la France nous aurions tous une rolex au poignet et un yacht sur le parking ! Dans un "projet simple" où chacun devrait "prendre son destin en main" il fustige une "Europe sauvée" ce qui pour lui "est une grande victoire pour la France" et répand la honte et l'opprobre sur ceux qui "ont refusé la signature du nouveau traité de stabilité" mais oublie de préciser que c'est parce qu'elle est autant à droite (parfois à l'extrême) que l'Europe fait autant de mal et pose tellement de problèmes. Faisant de la gestion humaine un décalque de la gestion économique en matière de flux des populations et des accords de Schengen devenus vieillots est assez déboussolant. Pour peu il en remettrait presque en cause la technocratie et il "ne veut pas d'une Europe passoire mais d'une Europe politique qui protège". Sur un an, si il est encore là et si les négociations économiques européennes n'ont pas bougées d'ici-là, il fera d
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