Systèmes économiques de la mondialisation
218 pages
Français

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Systèmes économiques de la mondialisation , livre ebook

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Description

Cet ouvrage s'attache aux problèmes contemporains tels qu'ils se manifestent en système économique dans les échanges mondialisés. En montrant comment ces échanges renforcent et/ou perturbent la valeur et le statut du capitalisme et du socialisme, il répond aux questions sur le processus de formation et de transformation des deux systèmes économiques, qui se confrontent sous deux espèces d'un même genre validées, bout à bout, comme globalisation financière et situées comme mondialisation économique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 août 2015
Nombre de lectures 69
EAN13 9782806107923
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Copyright

Mise en page : Vincent Abitane – Studio Prépresse

D/2015/4910/14 ISBN : 978-2-806-12042-7

© Academia – L’Harmattan s.a.
Grand’Place, 29
B-1348 Louvain-la-Neuve

Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous pays sans l’autorisation de l’éditeur ou de ses ayants droit.

www.editions-academia.be
Titre
Gaspard Muheme





Systèmes économiques
de la mondialisation
Dédicace

À Françoise, mon épouse

« Ce qui appartient au tout est dû à la partie ».
(Autrement dit chacun participe à sa mesure
à l’enrichissement collectif )
[Thomas d’Aquin]
Introduction générale
Cet ouvrage sur les systèmes économiques de la mondialisation est inspiré des recherches pour nos enseignements en sciences économiques, d’abord à l’Université Catholique de Bukavu (UCB) [1997, 1998, 1999, 2000, 2001], à l’Université Catholique du Graben (UCG) [1999, 2000, 2001 et 2002] avant de parcourir d’autres universités du savoir à Lubumbashi et à Kisangani, ensuite à l’Université Officielle de Bukavu [2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015] au-delà de nos écoles de formation en analyse économique d’Anvers, de Louvain et de l’université Laval au Québec qui nous a diplômé au Doctorat en 1995.
Après avoir touché à divers domaines du savoir : les études classiques, des voyages en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord (USA, Canada) et du Sud (Costa Rica), nous avons une vision du monde autour du capitalisme dans ses facettes de libéralisme et d’interventionnisme. Notre école, comme le dirait Montaigne, c’est le voyage à travers des pays et des régions d’un pays grand comme la République démocratique du Congo. Dans nos enseignements, la question permanente chez nos étudiants s’est chaque fois focalisée, et de manière récurrente, sur la différence entre la gauche et la droite. Et pour les économistes, la nature de la connaissance véhiculée par certains collègues enseignants fut de tout temps d’avoir peu expliqué aux candidats des sciences économiques et managériales quand et/ou comment l’économie pouvait défendre des intérêts de gauche ou de droite, et encore moins quand la mondialisation perturbait et/ou renforçait la valeur et le statut du capitalisme et du socialisme. Nous avons été toujours hantés par une certaine vision du monde visant à comprendre, construire et expliquer ce qu’il en était. Puis, notre processus d’expliquer et de faire comprendre ce fonctionnement du couple capitalisme-socialisme s’est organisé par notre expérience de professeur d’analyse des systèmes et structures économiques depuis vingt ans.
Maintenant, nous pouvons publier ce livre dont le contenu se résume dans cette belle assertion du savant Ernest Teilhac selon laquelle « il y a deux systèmes économiques et il ne peut y en avoir que deux… ». Les deux mamelles du capitalisme : le libéralisme et l’interventionnisme, incarnation d’Adam Smith et de Karl Marx, deux intellectuels de la droite et de la gauche, deux penseurs autour desquels les autres gravitent pour nous situer les idées des systèmes qui peuvent être ouverts (les théories économiques et sociales) ou bien fermés (les doctrines économiques et sociales).
Cette publication contribue au renouvellement de la réflexion sur l’émergence, l’évolution et la transformation des grands systèmes économiques dans l’histoire du temps présent. L’objectif de l’ouvrage est de permettre aux étudiants en sciences économiques et managériales de s’imprégner de la confrontation du capitalisme et du socialisme comme deux thèmes centraux de l’évolution de la pensée économique.
Le choix du positionnement épistémologique, combien déterminant pour un chercheur, permet d’asseoir la validité et la légitimité de nos recherches, l’enseignabilité de notre découverte par l’appui de la démarche méthodologique poursuivie. Celle-ci repose sur une fouille de lecture pour recueillir l’information fondée sur l’affirmation selon laquelle deux systèmes économiques se confrontent, et il n’y en a eu que deux, les autres étant soit des modalités soit des régimes. L’approche est d’analyse systémique déterminée par l’équilibre de Nash et par l’équilibre de Pareto qui ne s’opposent ni à la comparaison qualitative ni à celle quantitative. La méthode comparative est dès lors de mise pour aborder des questions qui souvent échappent à la science économique pure. Elle fait prendre en compte la diversité historique et débouche sur l’affirmation, par exemple, de la spécificité de l’économie japonaise dans les années 1920 à 1980, permet des débats sur les capitalismes asiatiques, le modèle anglo-saxon, la marginalisation de l’Afrique, et les conséquences de l’unification européenne dans les perspectives de la mondialisation.
Cette approche systémique comparative débouche bien plus sur l’hypothèse controversée de la convergence institutionnelle irréversible à cause de l’interdépendance et de la transition vers un nouveau système économique et social depuis le début des années 1990. Alors les débats nord-américains sur la postmodernité, comme projet d’avenir, tournèrent court au profit des analyses fines sur la nécessité d’une régulation prudentielle du système monétaire international et des marchés financiers globalisés. Interventionnisme et libéralisme, sous deux espèces systémiques d’un même genre, sont validés comme globalisation financière et situés comme mondialisation économique. Dans ces conditions nul ne s’intéresse plus qu’au contemporain dans les échanges économiques. L’originalité de la publication s’inscrit au croisement des disciplines sous une extraordinaire confluence d’apports qui auront interagi les uns sur les autres pour appréhender le problème essentiel de la connaissance économique, contribuant ainsi à l’étude des systèmes, des structures et des sujets économiques. Celle-ci repose sur la méthode de comparaison qualitative ou simplement l’analyse comparative qui ne s’oppose en rien à la comparaison quantitative comme paradigme systémique en économie. Elle permet plutôt de poser des questions et d’aborder des problèmes que la science économique et managériale, même en se rangeant parmi les sciences « dures » par modélisation ou formalisation mathématique, ne saurait traiter autrement. Le couple systémique capitalisme-socialisme évoque le paradigme systémique caractérisé par trois dimensions : d’abord l’idée que tous les systèmes ont leurs défauts propres, ensuite la méthode de la comparaison qualitative, enfin une approche élargie par les sciences économiques et managériales dans une relation forte entre l’histoire et la théorie économique comparative des grands systèmes par la question centrale de la formation, de l’interaction d’ensemble, de l’évolution et de la dissolution des institutions économiques mais aussi des institutions non économiques. L’approche se réduit progressivement à sa plus simple expression d’un processus, une dynamique du capitalisme centré sur les thèmes de la complexité, de l’interdépendance et de la régulation, en insistant sur le jeu entre la permanence et le changement. Car « tout système évolue, tout en gardant son identité propre » comme réponse, répétons-le, à la question de la formation et de la transformation des systèmes, structures et sujets économiques ayant produit la mondialisation.
Quant aux limites et perspectives de l’analyse, elles sont à percevoir dans le fait que les ouvrages sur l’analyse des systèmes et structures économiques se comptent par simples dizaines tous les vingt ans. Est-ce un domaine peu intéressant chez l’économiste ? Loin de là ! Le classement de JEL [ Journal of Economic Literature, 2013 ] tient le « système économique » comme discipline à part entière de la science économique sans lui superposer d’autres domaines.
À ce sujet l’arborescence de l’économie est sans confusion.
De ce fait, l’intérêt pour cette approche est concentré à l’Ouest comme à l’Est, sur les relations entre les modes d’allocation ou de coordination par le marché et le plan. La formation et la transformation des systèmes restent le thème majeur d’originalité de limites et de perspectives.
Comme discipline académique, l’analyse des systèmes économiques occupe sa place de choix : d’abord dans les années 1920 aux États-Unis sous l’influence de John Commons ; ensuite à partir des années 1950, en France, sous le titre « Systèmes et Structures » nota

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