Daphné
123 pages
Français

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Description

Une trentenaire à la recherche du bonheur...
«Très franchement, tout ce que je voulais, c’était quelques jours de vacances dans une belle ville... Je n’ai rien d’un top-modèle, de ces femmes fatales qui font se retourner les hommes sur leur passage. Rien de tel chez moi. Je suis une de ces personnes qui passent inaperçues partout où elles vont.»
La trentaine bien entamée, Daphné travaille dans l’hôtellerie en Suisse centrale. Célibataire, elle a un emploi du temps bien rempli. Des valeurs, aussi. Et elle ne désespère pas de faire la rencontre qui changera sa vie. Sera-ce le cas lors de ses vacances à Paris?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2012
Nombre de lectures 34
EAN13 9782889135011
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Titre
Daphné La révélation d’une femme de valeur

«Très franchement, tout ce que je voulais, c’était quelques jours de vacances dans une belle ville… Je n’ai rien d’un top-modèle, de ces femmes fatales qui font se retourner les hommes sur leur passage. Rien de tel chez moi. Je suis une de ces personnes qui passent inaperçues partout où elles vont.»
La trentaine bien entamée, Daphné travaille dans l’hôtellerie. Célibataire, elle a un emploi du temps bien rempli. Des valeurs, aussi. Et elle ne désespère pas de faire la rencontre qui changera sa vie. Sera-ce le cas lors de ses vacances à Paris?

Née en 1955 en Suisse romande, installée depuis son adolescence au Tessin (Suisse italienne), Franca Henriette Coray a travaillé dans l’hôtellerie avant de se mettre à l’écriture. Elle signe ici son premier roman.



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 et la date doivent être mentionnés.


Auteur et titre
Franca Henriette Coray
Daphné La révélation d’une femme de valeur




Copyright

Les textes bibliques sont tirés de la version Segond 21
http://www.universdelabible.net

Photo de couverture: L. Focarete (un hôtel de Muralto)

© et édition: Editions Ourania, 2011
Case postale 128
1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse
E-mail: info@ourania.ch
Internet: http:// www.ourania.ch

Tous droits réservés

ISBN édition imprimée 978-2-88913-002-3
ISBN format epub 978-2-88913-501-1
ISBN format pdf 978-2-88913-915-6




[ Un mot de l’auteur pour commencer ]
Nous avons tous entendu le dicton: «Cherchez la femme.» Ce roman, qui est une visite modernisée du chapitre 31 des Proverbes (que je vous invite à relire en parallèle dans la Bible ou à la page 202), est un hommage aux femmes, épouses, filles ou mères «qui font marcher la baraque» (c’est-à-dire qui sont le moteur de l’entreprise de la famille) et sur lesquelles leurs hommes peuvent se reposer en toute confiance. Elles méritent d’être pleinement reconnues et valorisées pour leur loyauté sans faille à la réussite de l’entreprise de leur mari, de leur famille, et même au-delà de leur cercle. Il arrive que des hommes veuillent détruire leur estime de soi, les écraser, les pousser de côté, mais, ce faisant, c’est une balle magistrale qu’ils se tirent dans le pied! Tant pis pour ceux-là, ils recueillent ce qu’ils sèment! Tant mieux, par contre, pour ceux qui reconnaissent la valeur de celle qui se tient à leurs côtés si fidèlement, regardant en premier lieu leur bien et celui de leur maisonnée, comme le fait d’instinct toute femme de valeur.
Bonne lecture, Mesdames, vous avez bien mérité une petite pause distrayante. Faites-le lire à vos compagnons… Rire ensemble fait du bien au cœur et favorise la complicité.
Franca Henriette Coray


[ Chapitre 1 ]
Donnez-lui du fruit de son travail et qu’aux portes de la ville ses œuvres fassent son éloge!
Proverbes 31.31
Très franchement, tout ce que je voulais, c’était quelques jours de vacances dans une belle ville. Je comptais bien essayer quelques restos et m’acheter quelques fringues élégantes, pas trop chères quand même. Car, si je n’ai pas vraiment d’occasion de me pavaner en grande tenue, je dois cependant être bien habillée pour mon travail. Je voulais aussi voir de près les grands monuments dont parlent entre eux ceux qui ont voyagé. Tout cela avant les fêtes de Noël, car je n’ai jamais de vacances en été.
Après avoir balancé entre plusieurs options de villes européennes, j’ai finalement opté pour deux destinations pendant mes deux semaines de vacances en novembre. Comme j’étais dans l’incapacité de choisir entre Paris et Florence, ce sera donc une semaine à Paris et une autre en Toscane. Venise m’attirait cependant aussi, ainsi que Vienne, Amsterdam, Londres et… mais décide-toi donc enfin!!!
Mon hôtel 3 étoiles correspond à mes attentes: propre, confortable, tranquille. Situé dans une rue piétonne près de l’Hôtel de Ville, il me permettra de visiter les divers arrondissements sans recourir au métro, que je déteste, car je souffre d’un peu de claustrophobie. Comme je déteste aussi loger dans les hauteurs, car je souffre également de vertiges, j’ai retenu avec attention un établissement de 4 étages seulement, doté d’une vingtaine de chambres.
Me voilà donc installée. Ma chambre est confortable mais petite, avec un grand lit, dont j’utiliserai seulement la moitié, car il n’y aura certainement personne qui aura envie de s’y rouler avec moi… Vous ne me croyez pas? C’est que je ne me suis pas encore présentée. Vous allez vite comprendre.
Je n’ai rien d’un top-modèle, de ces femmes fatales qui font se retourner les hommes sur leur passage. Rien de tel chez moi. Je suis une de ces personnes qui passent inaperçues partout où elles vont. Je fais partie de cette catégorie de femmes que ma grand-mère appelait «le gros tas», la masse incolore.
La banalité même. Voyez plutôt, ou plutôt essayez d’imaginer: taille moyenne, yeux bruns, cheveux bruns mi-longs, âge moyen… eh oui! Finie la prime jeunesse. J’ai 37 ans. Pas encore 40, ouf! Mes 20 ans? Je ne m’en souviens même pas. C’était il y a fort longtemps, juste après la disparition des dinosaures. D’ailleurs, je n’en ai pas profité beaucoup, de ma belle jeunesse. J’ai fait partie de cette catégorie de jeunes auxquels on a dit: «Vous êtes jeunes et forts, alors travaillez de l’aurore aux étoiles pour vous faire les os!» Etrangement, il y avait dans mon village d’autres jeunes, en fait une majorité, auxquels on disait: «Vous êtes jeunes, profitez-en, amusez-vous des étoiles à l’aurore aussi souvent que possible, car la jeunesse ne dure pas longtemps!» Mais ça, c’est une autre histoire, en tout cas pas la mienne…
Alors je suis tout ce qu’il y a de plus banal, disais-je, et pourtant non. Il y a quelque chose que je n’ai pas encore raconté. Je suis née avec quelques problèmes physiques. Oh, rien de grave, rassurez-vous! J’ai mes deux jambes, deux bras, toute ma tête. C’est du côté esthétique que les choses n’étaient pas parfaites. Les fées de la beauté ayant oublié de se pencher sur mon berceau, j’ai découvert très tôt que j’étais myope et pourvue de mâchoires très, très décalées. J’ai encore une photo de mes sept ans dans un tiroir. C’était à Barcelone, sur une charrette tirée par une chevrette: difficile de me distinguer de l’animal! Quand je regarde cette photo, je comprends pourquoi mes parents me laissaient me promener seule (à 7 ans!) dans les rues de cette grande ville. Personne n’aurait eu envie de me kidnapper. Inimaginable! Mais peut-être avaient-ils envie de se débarrasser de moi?
C’est que je n’ai jamais été une enfant facile et soumise. Je me rappelle m’être roulée par terre une fois ou deux… hem! Revenons plutôt à ces petites imperfections physiques. J’ai grandi en partageant mon temps entre les visites chez l’oculiste et celles chez l’orthodontiste. Ce que j’en ai bavé avec ces appareils dentaires! Et dans tous les sens du mot! Depuis l’âge de 6 ans jusqu’à 15 ans, 9 ans sans chewing-gum. Et tout ça pour rien. Chaque fois que quelqu’un venait nous rendre visite à la maison, le même scénario se répétait: on arrivait au café et, tout à coup, je m’entendais dire:
– Quel domm

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