Garder confiance dans la tourmente
136 pages
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Garder confiance dans la tourmente , livre ebook

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Description

Économiquement, socialement, politiquement et spirituellement, le monde semble emporté dans la tourmente. Dans le monde entier, les gens tentent de trouver un sens à leur vie, dans une société qui se transforme continuellement. La plupart d’entre eux affrontent les défis et difficultés de la vie quotidienne.


Pourtant, même quand on se trouve personnellement touché par l’épreuve, il est possible de garder confiance dans la tourmente.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 juillet 2016
Nombre de lectures 8
EAN13 9782857433880
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Éditions Vie et Santé
60, avenue Émile Zola, BP 59
77192 Dammarie-les-Lys Cedex, France
www.viesante.com
Tous droits de reproduction totale ou partielle et de traduction réservés.

Edition des versions numériques : IS Edition
Traduction : Pascale Monachini
Illustration de couverture : Shutterstock

ISBN(eBooks) : 978-2-85743-388-0

Traduction à partir de la version originale « Confidence in chaos » (John Bradshaw), éditée en 2013 par Review and Herald Association Publishing.
ISBN : 9780828027571

Les auteurs assument toute la responsabilité pour l’exactitude de tous les faits et des citations exposés dans le livre.
Sauf indication contraire, toutes les références bibliques sont tirées de la Segond 21, dite À la Colombe.
CHAPITRE 1 : UN MONDE EN CRISE
« Savez-vous qu’il y a eu un attentat ? »
Mes yeux s’arrondissent de surprise, et je me sens subitement envahi par la tristesse et la colère. Mon pouls s’accélère.
« Un attentat ? Non, je n’ai rien entendu ! »
C’était tôt le matin. J’étais descendu prendre le petit déjeuner dans un hôtel européen. Je venais de terminer une campagne d’évangélisation dans la ville de Prague, en République tchèque, et plusieurs d’entre nous avaient décidé de visiter ensuite plusieurs sites de la Réforme protestante. Le froid de l’hiver avait fait place à la douceur du printemps, et nous nous réjouissions déjà à la perspective des découvertes que cette belle journée nous réservait. Je pensais à tout, sauf à une tragédie.
« Il y a eu un attentat au marathon de Boston », expliqua un de mes amis. « Deux bombes ont explosé ».
Le marathon de Boston ! pensai-je. Cela ne pouvait être qu’un véritable désastre. Les questions fusaient tout naturellement : « Combien y a-t-il de victimes ? L’attentat a-t-il été revendiqué ? Est-ce un acte terroriste ? Est-on certain qu’il s’agit de bombes ? Que se passe-t-il maintenant ? ».
Au fil des heures, les détails de la tragédie se précisèrent. Il est singulier que les autorités aient publié des photos des auteurs présumés de l’attentat quelques jours seulement après le drame qui avait coûté la vie à trois personnes et blessé plus de deux cent soixante autres. Deux jeunes hommes, l’un portant une casquette de baseball blanche, visière vers l’arrière, et l’autre portant une casquette noire, tous deux munis de sacs à dos, avaient été filmés par la caméra de surveillance alors qu’ils se mêlaient à la foule insouciante, en cette belle journée printanière. Un jour qui, de façon absurde, s’était transformé en cauchemar.
Tous les regards de la nation se tournèrent vers les attentats de Boston, alors que toutes les chaînes de télévisions retransmettaient en continu le déroulement et l’évolution des événements. Les Américains étaient fixés sur leurs télévisions et écrans d’ordinateur pour suivre ces quatre jours de peur et de tumulte, dans l’une des plus grandes villes du pays.
Depuis les événements du 11 septembre 2001, le spectre du terrorisme sur le sol américain occupe une place prépondérante dans la pensée nationale. Tous les journalistes répétaient continuellement : « Qui a pu commettre un tel acte ? Les criminels frapperont-ils encore ? Font-ils partie d’une organisation à plus grande échelle ? ». Et surtout : « Est-ce un acte terroriste ? ».
Les États-Unis, et en particulier la ville de Boston, vivaient dans l’anxiété.
Deux jours après les attentats de Boston, une énorme explosion eut lieu dans une usine d’engrais chimiques, dans la petite ville de West, au Texas, à environ une heure de route au sud de Fort Worth. Le souffle de l’explosion tua quinze personnes, en blessa plus de cent soixante, et détruisit plus de cent cinquante immeubles. À la vue des vidéos amateurs montrant l’énorme boule de feu, beaucoup s’étonnèrent que le bilan en pertes humaine n’ait pas été bien plus lourd. En effet, au moment de l’explosion, les pompiers étaient déjà en train de combattre un incendie qui s’était déclaré dans l’usine.
Le lendemain des attentats de Boston, et la veille de l’explosion dans cette usine, on trouva aux services postaux du gouvernement à Washington D.C. une lettre contaminée par de la ricine, substance mortellement toxique dérivée du ricin. Le courrier était adressé à un sénateur du Mississippi. Le lendemain, une lettre adressée au président Barack Obama, ainsi qu’une autre reçue par un juge du Mississippi, portaient également des traces de ricine.
Le terrorisme qui frappe des spectateurs innocents lors d’une manifestation sportive emblématique ; une explosion impressionnante digne des meilleurs effets spéciaux de Hollywood ; des lettres contaminées par une substance mortelle adressée au président des États-Unis et à de hauts fonctionnaires ? Tout cela dans l’espace de trois jours ? L’Amérique se sentait en état de siège. La nation semblait traverser une grave crise.
On peut considérer que cette succession d’événements dramatiques en trois jours est une pure coïncidence. Il se peut que le terme de « crise » soit relatif. Il est possible que même les nations les plus stables et sûres connaissent aussi des attaques épouvantables sur des innocents, des destructions tragiques de vies et de biens, des tentatives d’assassinat sur la personne de leur président. Mais cela n’est pas forcément vrai.
La Bible prédit que « dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles » ; ce sera un temps où les hommes seront « égoïstes », « blasphémateurs », « cruels », « ennemis des gens de bien » (2 Timothée 3.1-4). Il suffit d’un rapide coup d’œil sur la situation mondiale pour constater que nous avons atteint la condition que Paul décrit à Timothée. Ces trois événements tragiques {1} ne sont malheureusement pas les seuls pour nous permettre de conclure que nous vivons une époque de véritable crise. Il suffit de considérer ce qui se passe autour de nous pour constater que le temps que nous vivons est sans précédent.
Le 11 septembre 2001, des avions remplis de passagers se sont écrasés sur le World Trade Center à New York, sur le Pentagone à Washington D.C., et à Shanksville en Pennsylvanie. Des milliers de personnes sont mortes, et la vie de milliers d’autres a été bouleversée par les multiples mesures de sécurité qui ont envahi tous les domaines du quotidien.
Peu après les attaques de 11 septembre, on a su rapidement que les attentats étaient commandités par des groupes terroristes du Moyen-Orient. Même si ces actes étaient particulièrement violents, le monde était déjà tristement familier avec le terrorisme du Moyen-Orient. Le World Trade Center avait déjà été la cible d’une attaque en 1993, quand des terroristes islamistes prévoyaient de faire exploser un camion piégé sur la tour Nord pour qu’elle s’effondre sur la tour Sud, détruisant les deux édifices et provocant la mort de nombreuses personnes. Même si la catastrophe ne s’est jamais produite, six personnes ont perdu la vie et plus de mille ont été blessées. Six hommes ont été inculpés pour cet acte terroriste.
Aussi terrible que soit ce constat, il faut bien admettre que le terrorisme fait désormais partie de notre quotidien. Cela ne signifie pas que le citoyen moyen doit faire face à la violence dans sa vie de tous les jours. Cependant, au fur et à mesure que des lois sont votées pour mettre en place des mesures de sécurité, il apparaît clairement que le terrorisme est un fait de société. Cela se manifeste déjà par l’absence de surprise chaque fois qu’il frappe.
Ce qui a choqué, avec l’attaque du marathon de Boston, n’est pas le fait qu’elle ait simplement eu lieu, mais plutôt la façon dont les événements se sont passés.
Deux jeunes hommes d’apparence sympathique, mêlés à la foule animée en cette belle matinée, laissent tranquillement leurs explosifs « fabrication maison », confectionnés avec des cocottes-minutes, dans l’intention de tuer et mutiler. Ils n’ont pas été entraînés dans des camps islamistes en Afghanistan, comme les pilotes des avions du 11 septembre. Ils ont tout simplement appris à fabriquer des bombes sur un site Internet.
C’étaient des hommes jeunes . L’un avait vingt-six ans et l’autre seulement dix-neuf. À

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