L Ordre des Templiers
292 pages
Français

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L'Ordre des Templiers , livre ebook

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Description

Ordre religieux de "moines-soldats" fondé en 1124 pour défendre les pèlerins en Terre sainte, le Temple a profondément marqué les XIIe et XIIIe siècles. Cet ouvrage pratique reprend de façon synthétique les différents thèmes gravitant autour des Templiers (naissance de l'Ordre, procès, trésor templier...), des hommes qui ont fait son histoire (Jacques de Mollay, Philippe le Bel, Guillaume de Nogaret...) et des lieux qui en conservent la trace (vestiges des commanderies en Europe et au Moyen-Orient).

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2009
Nombre de lectures 416
EAN13 9782296230873
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’Ordre des Templiers

Petite encyclopédie
Ivy-Stevan Guiho


L’Ordre des Templiers

Petite encyclopédie


L’Harmattan
© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-09240-2
EAN : 9782296092402

Fabrication numérique : Socprest, 2012
A
A Dieu, à nous : Salutation utilisée entre templiers.
à terme (ad terminum) : Chevalier qui ne rejoignait l’Ordre que pour une durée déterminée. N’ayant pas prononcé ses vœux, le chevalier ad terminum n’était pas considéré comme frère de l’Ordre.
abacus : Bâton pastoral possédé par le maître et se terminant par une plaque ronde où était gravée la croix pattée. Ce symbole de commandement fut sans doute introduit sous la maîtrise de Bertrand de Blanquefort. Il n’en existe que de rares représentations, par exemple :
▪ en Belgique, sur la tombe de Gérard de Villers ;
▪ à Muzillac, sur deux statues au dessus de la porte de la chapelle ;
▪ à Clisson, sur une pierre tombale.
La règle de l’Ordre prescrit que, devant l’abacus, tous les templiers devaient se tenir à trois pas, s’incliner et ne jamais le toucher.
abaque : Planchette munie de boules qui servait de machine à calculer aux comptables de l’époque.
abraxas : Mot d’origine perse désignant la divinité, l’abraxas devint au II e siècle une figure utilisée par les chrétiens à tendance gnostique, disciples de Basilide. L’abraxas aurait par la suite perduré comme objet porte-bonheur.
Au Moyen-Age, l’abraxas se présente le plus souvent comme un personnage à tête de coq, vêtu d’une robe courte et d’une cuirasse et reposant sur deux serpents à deux têtes en guise de jambes. Dans la main gauche, il tient un bouclier rond, ou ovale, où l’on peut lire I A O ou I A OMEGA. Dans la main droite, il tient un fouet de type égyptien. Les interprétations de cette symbolique sont trop diverses pour pouvoir en retenir une.
L’apposition de ce symbole sur le contre-sceau d’André de Colours, maître en France, accompagné de la mention « Secretum Templum », représente pour certains auteurs une forte présomption de l’adhésion du Temple à la gnose. Mais il faut préciser que l’abraxas était relativement à la mode aux XII e et XIII e siècles et qu’il fut également largement utilisé avant et pendant la période templière par des personnages n’ayant aucun lien avec l’Ordre (sceau des comtes de Champagne ou de Marguerite de Flandre).
absolution :
▪ des manquements à la règle : Quand un frère avait purgé sa peine, l’absolution était décidée par le chapitre. Le maître faisait comparaître le fautif et lui déclarait :’‘ Beau frère, nos frères vous font une grande bonté. Quand bien même, s’ils l’avaient voulu, ils vous auraient pu tenir plus longtemps en pénitence, selon les usages de la maison, ils vous lèvent de terre, mais, par Dieu, gardez-vous aussi bien que s’ils vous avaient tenu plus longtemps".
▪ des péchés : Il semble qu’il y ait eu parfois confusion entre l’absolution des manquements à la règle et celle des péchés et l’on reprocha au maître ou au chapitre de s’arroger alors un droit qui ne leur appartenait pas. Cette confusion fut d’ailleurs largement exploitée durant le procès.
Acosse (Liège / Belgique) : La maison d’Acosse, citée dès 1253, dépendait de la commanderie de Strée.
Ad Succurendum : cf. réception ad Succurendum.
Ademari (Guigone) : Visiteur en Provence en 1307 ( cf. visiteur ).
adoubement : cf. chevalier.
Agate (Philippe) : Le frère Philippe Agate, dernier commandeur de Sainte-Vaubourg, après avoir dirigé la maison de Renneville, avoua, lors des premiers interrogatoires, le reniement du Christ, le crachat sur la Croix ainsi que l’existence d’une image adorée par les frères.
En 1310, il refusa une première fois de défendre l’Ordre mais ne reconnut, devant la commission en 1311, que le reniement et décrivit les tortures et privations infligées aux frères enfermés avec lui.
Agnus Dei (agneau de Dieu) : L’Agnus Dei fut un symbole couramment utilisé par les templiers. On le retrouve comme motif ornemental de clés de voûte dans des chapelles templières et sur certains sceaux.
agriculture : Les templiers, sans être à l’origine de l’important développement de l’agriculture aux XII e et XIII e siècles, y ont largement contribué, notamment par leur souci d’utiliser des méthodes performantes, souvent ramenées d’Orient, et par leur
volonté de rationaliser leurs exploitations. Ils pratiquaient, entre autres, l’assolement quadriennal (froment, avoine, légumineuses et jachère) et modernisèrent les systèmes d’irrigation (cf. vin).
Ahamant (Jordanie) : Il est probable que les templiers occupèrent un château fort de faible importance dans la ville d’Amman (ou Ahamant) à partir de 1166.
Aigle (Guillaume de l’) : Maître en France vers 1222.
Aiguaviva : Commanderie espagnole.
Aiguèze (Gard) : La commune abrite les restes de ce qui est appelé la maladrerie des templiers des Gorges de l’Ardèche. Cet édifice, dont il ne reste que des ruines, semble avoir servi dès le XII e siècle à l’accueil des frères lépreux. Les vestiges font l’objet de consolidations depuis 1990.
aiguiller : Tente carrée du maréchal du Temple ( cf. maréchal ). Aillas (Gironde) : C’est en raison de ses sculptures ésotériques à inspiration zodiacale que l’église d’Aillas est attribuée aux templiers. Rien ne vient prouver cette affirmation.
Aimard : Frère templier, maître en France de 1222 à 1223.
Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) : Il ne reste rien de la puissante commanderie d’Aix, fondée en 1143. C’est à Aix, que le roi de Naples et de Sicile, Charles II, fit brûler en 1308 plusieurs templiers provençaux.
Aix-la-Chapelle (Allemagne) : Les templiers avaient installé leur commanderie le long des remparts de la première enceinte de la ville près de la porte de Liège. Il n’en reste rien.
Al-Aqsa : En 1120, Baudoin II octroya aux templiers la mosquée d’Al-Aqsa.
Cette mosquée était assimilée par les croisés au Temple de Salomon. Elle se trouvait au sud de l’esplanade, dite "le pavé", au centre de laquelle on pouvait voir la coupole du rocher (appelée à tort mosquée d’Omar). Cette esplanade était située elle-même au centre d’un quartier musulman réaménagé par les croisés ( cf. Jérusalem). Cette mosquée devint résidence royale en 1104 quand Baudoin I er abandonna la tour de David.
Albano (Matthieu d’) : Légat du Pape et président du concile de Troyes en 1128.
Albon (Pons d’) : Maître en France vers 1129 et de 1236 à 1240.
Alemandin (Pierre d’) : Commandeur de la maison de Montpellier au moment du procès, il fut accusé par Hugues de Payraud de cacher un baphomet ( cf. baphomet ).
Alet (Aude) : Une vieille maison située sur la plus ancienne place de la ville présente sur ses poutres extérieures de curieux symboles qu’aucun spécialiste n’a véritablement pu interpréter.
Certains de ces signes, notamment les rosaces, se retrouvent dans les commanderies de Montsaunès et de la Féolette ainsi que dans le donjon de Chinon, ce qui pourrait accréditer une origine templière de la maison d’Alet.
Plus étrange encore, la façade de la maison porte l’inscription "164Z". Or, une inscription très proche, "1643", se retrouve sur l’église templière de Puyravault en Vendée et encore une fois sur celle de la Féolette. De même, l’église templière du Mas-Deu porte le signe "164".
Alex (Pons d’) : Commandeur de Richerenches de 1300 à 1304. Algars : Sous-commanderie de la maison de Miravet.
Almorol (Portugal) : Le château d’Almorol, installé au milieu du Tage, fut repris aux maures sous le règne d’Alphonse I er et immédiatement confié aux templiers.
La forteresse fut reconstruite en 1171 sous la maîtrise de Gualdim Pais. Assiégé en 1190, le château tint bon. Avec le recul des musulmans, Almorol perdit peu à peu son caractère stratégique mais resta d’une grande importance au travers du contrôle des échanges fluviaux, alphabet secret : cf. atbash.
Alphonse I er : Roi d&#

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