La cathédrale Notre-Dame de Grenoble
362 pages
Français

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La cathédrale Notre-Dame de Grenoble , livre ebook

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Description

Grenoble a la chance de posséder un groupe cathédral presque complet. L'existence jusqu'à nos jours et en un même lieu d'une cathédrale entourée du palais épiscopal, du baptistère, de l'église paroissiale et du cloître. Ce livre fait revivre les personnages connus ou inconnus, princes et manants, prélats et grandes dames, saints et pécheurs qui, à travers les âges, les grands événements et les anecdotes, ont donné son âme à cette cathédrale.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2013
Nombre de lectures 19
EAN13 9782296512344
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Religions et Spiritualité
collection dirigée par
Richard Moreau, professeur émérite à l’Université de Paris XII, et André Thayse, professeur émérite à l’Université catholique de Louvain.

La collection Religions et Spiritualité rassemble des études et des débats sur les grandes questions fondamentales qui se posent à l’homme, des biographies, des textes inédits ou des réimpressions de livres anciens ou méconnus. La collection est ouverte à toutes les grandes religions et au dialogue interreligieux.

Derniers titres parus :

Odile et Richard Moreau, D’Einsiedeln à la Salette au fil des siècles. Avec les pèlerins comtois sur les pas de la Vierge Marie , 2012.
Sylvie Coirault-Neuburger, La piété juive au cœur du réel , 2012. Michel Anglares, Chrétiens en quartier d’affaires , 2012.
Stéphane Marcireau, Le christianisme et l’émergence de l’individu chez René Girard , 2012.
Francis Lapierre, L’Evangile oublié , 2012.
Fabien Venon, Les paroisses de Montréal en crise , 2012.
Francis Weill, Dictionnaire alphabétique des versets du prophète Isaïe , 2012.
Bruno Florentin, L’avancement de Dieu dans le livre des Actes des Apôtres , 2012.
Philippe Beitia, Les reliques de la Passion du Christ , 2012.
Matthieu Rouillé d’Orfeuil, Histoire liturgique du XX e siècle , 2012.
Jean Froidure, De Jésus à Constantin, comment le christianisme est devenu une religion , 2012.
Albert Barbarin, Croire en Jésus peut être raisonnable , 2012.
Gérard Fomerand, La mémoire vive des mystiques chrétiens , 2012.
Odile Bebin-Langrognet, De Savoie en Comté : saint Pierre de Tarentaise , 2012.
Philippe Beitia, Le Rosaire. Une grande prière de la spiritualité catholique , 2011.
André Thayse, Regards sur la foi. A l’écoute de la science (collaboration de Marie-Hélène Thayse-Foubert), 2011.
Francis Lapierre, Saint Paul et les Evangiles , 2011.
Jean Damascène, Homélie sur le Samedi Saint , traduction et notes de Philippe Péneaud, avec Frédérique Bidaux, 2011.
Etienne Goutagny, Magnificat, un itinéraire monastique , 2011.
Maurice Verfaillie, L’identité religieuse au sein de l’adventisme (1850-2006) , 2011.
Philippe Beitia, Les traditions concernant les personnages de la Bible dans les martyrologes latins , 2011.
Francis Weill, Dictionnaire alphabétique des psaumes (Tehilim) , 2011.
Céline Couchouron-Gurung, Les Témoins de Jéhovah en France. Sociologie d’une controverse , 2011.
André Thayse, Sur les traces du prophète de Nazareth. Données historiques, vérité symbolique (collaboration de Marie-Hélène Thayse-Foubert), 2011.
Gilles-Marie Moreau, Le Saint-Denis des Dauphins. Histoire de la collégiale Saint-André de Grenoble . Préface de l’abbé Edmond Coffin, archiviste du diocèse de Grenoble, 2010.
Pierre Haudebert, Théologie lucanienne. Quelques aperçus , 2010.
Pierre Egloff, La Messe sur l’univers. Les nourritures du ciel et de la terre , 2010.
Philippe Beitia, Le baptême et l’initiation chrétienne en Espagne du IIIe au VII e siècle , 2010.
Christophe Richard, Le bouddhisme : philosophie ou religion ? , 2010.
Jeannine Bonnefoy, Pierre De Felice, Un calendrier au X e siècle. Le Comput de l’abbaye de Ferrières , 2010.
Titre
Gilles-Marie MOREAU





La cathédrale Notre-Dame de Grenoble

Préface de l’abbé Patrick Royet, ancien recteur de la cathédrale

Postface de Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble et Vienne






L’Harmattan
Du même auteur, dans la même collection :
Le Saint-Denis des Dauphins : histoire de la collégiale Saint-André de Grenoble (2010).

Utrisque Mariis

La liste des sigles et abréviations se trouve en annexe 14.
Copyright

© L’HARMATTAN, 2013
5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-28457-6
Préface
Avec son modeste et beau clocher-porche du XII e siècle, la cathédrale de Grenoble indique des réalités surnaturelles qui dépassent bien souvent la raison humaine. Le Cérémonial des évêques, publié dans le cadre de la réforme liturgique voulue par le Concile Vatican II, nous parle de l’église cathédrale comme signe de l’Eglise locale : Il faut voir dans la cathédrale une figure de l’Eglise visible du Christ qui, ici-bas, fait monter vers Dieu sa supplication, sa louange, son adoration ; une image de ce corps mystique dont les membres sont rassemblés par la charité, laquelle se nourrit de la grâce. C’est pourquoi l’église cathédrale doit être regardée à juste titre comme le centre de la vie liturgique du diocèse 1 . Par conséquent, l’église cathédrale est destinée à accueillir l’Eglise telle qu’elle existe en un lieu et, en même temps, elle symbolise l’Eglise Universelle en sa totalité. Elle est le lieu de rassemblement et de communion qui nous ouvre sur des dimensions ecclésiologiques beaucoup plus larges.
La cathédrale de Grenoble, plus ou moins abandonnée en raison des travaux inachevés de restauration de 1966, a retrouvé sa place dans la vie du diocèse et de la société civile grâce à une découverte inattendue qui remonte aux premiers mois de l’année 1989. A cette époque, le projet d’aménagement d’une seconde ligne de tramway urbain conduisit les archéologues à découvrir sous la place Notre-Dame les restes d’un baptistère du IV e siècle. Jusqu’alors de nombreux historiens s’étaient interrogés sur les origines chrétiennes de la cité de Grenoble, l’antique bourgade jadis nommée Cularo , mais sans pouvoir déterminer où avait été installée la première communauté chrétienne, vraisemblablement constituée par l’évêque Domnin. Certains pensaient que la cathédrale actuelle se trouvait sur l’emplacement de la cathédrale primitive et donc à l’intérieur des remparts de la ville du III e siècle. D’autres imaginaient une installation plus ancienne de l’autre côté de l’Isère, au niveau de l’actuelle église Saint-Laurent.
Les nombreuses observations archéologiques et tout le travail accompli sur des documents d’archives très précieux ont conduit, en l’espace d’une dizaine d’années, à redécouvrir non seulement la fonction liturgique d’un baptistère mais également le rôle central d’une cathédrale dans un diocèse. A Grenoble, même si nous n’avons pas une cathédrale aussi prestigieuse que celles qui font la gloire de notre pays, comme par exemple l’ancienne primatiale Saint-Maurice de Vienne, nous avons incontestablement un ensemble épiscopal paléochrétien et médiéval complet. On y trouve avec l’église cathédrale Notre-Dame, l’église Saint-Hugues (à l’origine Saint-Vincent), la résidence de l’évêque, les restes d’un baptistère et d’un cloître, et l’emplacement de la maison des chanoines (à l’angle de la place Notre-Dame et de la rue Saint-Hugues).
Tout ceci a conduit de nombreux experts à écrire plusieurs ouvrages et différents articles sur le sujet. Avec ce nouveau livre, M. Gilles-Marie Moreau retrace avec beaucoup de sérieux l’histoire de cet ensemble cathédral des origines jusqu’à nos jours. Ce qui fait la spécificité de son ouvrage, c’est l’insistance sur la riche vie ecclésiale qui s’est développée en ces lieux, avec ses hauts et ses bas. Grâce à un travail minutieux sur des documents de première main, il nous fait entrer dans l’histoire du diocèse et aimer notre cathédrale. A ma connaissance, aucun livre récent -ou plus ancien-n’aborde avec autant de précisions la vie ecclésiale du clergé et des fidèles au cours de ces seize siècles d’histoire.
La cathédrale tire son nom du siège de l’évêque, la cathèdre , d’où il préside à l’unité. Signe de la fonction épiscopale, cette cathèdre rappelle qu’il est garant, pour l’Eglise particulière qui lui a été confiée par le pape, de la communion des croyants dans la foi autour de l’Unique Pasteur qu’est le Christ. La messe chrismale est un des moments privilégiés pour vivre cette dimension de communion ecclésiale.
La cathédrale est donc l’église de l’évêque, lequel est le pasteur du diocèse. A ce titre, elle est aussi l’église mère de toutes les autres églises du diocèse : elle rassemble le Peuple de Dieu bien au-delà des confins de la cité.
Elle est encore plus largement un lieu de passage bien situé au cœur d’une ville aux dimensions de plus en plus internationales. On y vient pour prier et célébrer, se recueillir ou réfléchir, visiter ou se promener. C’est un lieu de réf

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