Ne faut-il pas exorciser l Afrique noire ?
292 pages
Français

Ne faut-il pas exorciser l'Afrique noire ? , livre ebook

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Description

Suite à une recrudescence des mentalités magico-religieuses en Afrique noire, malgré la baisse de l'analphabétisme et l'amélioration du niveau d'instruction, l'auteur s'interroge sur le bienfondé d'exorciser individuellement ou collectivement les populations et nation d'Afrique. La pratique de l'opéra rythmique et de sa musique sacrée, considérées comme des initiations rituelles pourraient-elles constituer un apport positif ?

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Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2015
Nombre de lectures 15
EAN13 9782336382357
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

e
b
Ne faut-il pas exorciser l’Afrique noire ? André Mbeng
eEn ce début de xxi siècle, André Mbeng note une recrudescence
des mentalités magico-religieuses en Afrique noire, malgré la baisse de
l’analphabétisme, l’amélioration considérable du niveau d’instruction
et la conversion de la majorité de la population au christianisme et à Ne faut-il pas exorciser
l’islam. Il en veut pour preuve les récents crimes rituels du Gabon, du
Cameroun et de la Côte d’Ivoire de 2012, 2013 et 2015. l’Afrique noire ?Alors, il s’interroge : ne faut-il pas exorciser individuellement et
collectivement les populations et les nations d’Afrique noire ?
Au-delà de cette interrogation qui aborde ce qu’il y a de plus
fantastique dans la foi, à savoir la manifestation visible, physique et
instantanée des forces invisibles du Mal et du Bien et la domination in fne
du Bien sur le Mal lors d’une séance d’exorcisme, il est en réalité
question d’une double nécessité : la ré-évangélisation ou la ré-islamisation
de l’Afrique noire par une théologie de la libération, et une révision
des stratégies de gouvernance qui y sont actuellement appliquées afn
d’y insérer le déf éthique.
Dans cet ouvrage, la pratique de l’opéra rythmique et de sa
musique sacrée est alors considérée comme l’un des sacrifces, rituels
ou initiations que les Africains devraient réaliser, afn de vaincre ces
comportements, de se libérer de cette éternelle aventure ambiguë, et
de retrouver le sentier du développement durable et du progrès, au
regard de son important apport dans le processus d’internalisation
des pratiques éthiques.
André Mng , né le 27 juillet 1957 à Libamba (Makak), est pisciculteur. De
2002 à 2007, il a été maire de la commune de Makak (quartier latin de la
province Likol en pays bassa) au Cameroun.
Préface d’André Bekoume
En couverture : Interprétation d’une séance d’exorcisme individuel (Djingo) suivant la tradition
ancestrale bassa, lors de l’exécution de l’opéra Méfance aux totems de protection, par l’orchestre et
les bardes du Conservatoire de Yaoundé, Hilton Hôtel, Yaoundé, décembre 2010.
29,50 €
ISBN : 978-2-343-05056-0
HC_GF_MBENG_EXORCISER-AFRIQUE-NOIRE.indd 1 17/05/15 23:04
André Mbeng
Ne faut-il pas exorciser l’Afrique noire ?

















Ne faut-il pas exorciser
l’Afrique noire ?

















André MBENG






























Ne faut-il pas exorciser
l’Afrique noire ?





Préface d’André Bekoume















































































































Du même auteur


La Pratique de l’opéra en Afrique, l’Harmattan, 2010.
Recueil de chansons épiques d’Afrique, l’Harmattan, 2008.
Recueil de chansons épiques du peuple bassa du Cameroun,
l’Harmattan, 2006.




































































© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-343-05056-0
EAN : 9782343050560
A Cheikh Hamidou Kane, écrivain sénégalais, pour son
important rôle joué, grâce à son roman à succès : L’aventure
ambiguë, dans l’identification et la vulgarisation de la compréhension
de l’aventure culturelle et spirituelle ambiguë que vivent l’Afrique
èmenoire et les Africains depuis leur colonisation à la fin du XIX siècle
jusqu’à ce jour ;


A Adamou Ndam Njoya, homme politique camerounais, ancien
ministre de l’Education du Cameroun(1977-1978), chez qui j’ai
entendu parler,de vive voix, pour la première fois de ma vie, lorsque
j’avais 21 ans, de l’éthique en tant que défi important à relever dans
tout programme de développement gouvernemental, à formuler ou à
mettre en œuvre en Afrique noire, afin d’envisager l’épilogue de
l’aventure ambiguë ;


Au Père Engelbert Mveng, prêtre camerounais, aujourd’hui
décédé, pour son action militante et son message poétique en faveur
de la libération de l’Afrique noire sur le plan moral et spirituel,
lesquels entrent en droite ligne dans le discours général de la
théologie de la libération que prône une partie de la chrétienté ;


Et aux pasteurs Pierre Mbenda (camerounais), Tsala Essomba
(camerounais), Christ Mabi (ivoirien), ainsi qu’à l’iman
Youenyouene Aliou de la Mosquée du Repentir à Yaoundé, pour leur
action dans la re-évangélisation et la re-islamisation de l’Afrique noire
depuis 2005, suivant la vision de la théologie de la libération, chacun
dans son style.
















































PREFACE

La lutte contre la pauvreté et le sous-développement en Afrique
noire, plus qu’ailleurs dans le monde, est une guerre impitoyable au
regard du nombre de morts que ces deux aspects du même phénomène
èmelaissent encore sur le carreau en plein XXI siècle dans cette partie
du monde.

L’un des classiques traitant des pré-requis indispensables pour
gagner une guerre, c’est le traité sur L’art de la guerre de Maître Sun
Tzu, dont une version fut traduite en français en 1772 par le Père
Amiot. Ces pré-requis ont été du reste transposés depuis plus d’un
siècle dans les techniques du management moderne des entreprises et
de l’économie du développement des nations.

D’après cet expert chinois, l’art de la guerre est dicté par cinq
principes essentiels. Le premier et le seul principe que je me permets
d’évoquer dans la préface du présent ouvrage est la croyance, la
doctrine ou la philosophie de la vie, étant donné qu’il va dans le sens
du thème que tente d’aborder l’auteur, et que le sujet me semble
subtil, sensible, délicat et difficile.

La doctrine, dit Sun Tzu, « fait naître l’unité de pensée ; elle nous
inspire une même manière de vivre et de mourir, et nous rend
intrépides et inébranlables dans les malheurs et dans la mort ». Cette
doctrine peut être négative, et entraîner votre perte à l’instar de la
doctrine nazie en Allemagne, ou positive comme celles de Martin
Luther, Martin Luther King, Ghandi ou Mandela, et contribuer au
progrès d’une grande partie de l’humanité.

Quelle est donc notre philosophie ambiante de la vie aujourd’hui
en Afrique noire au sud du Sahara? Nous per

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