Banque, finance et bourse. Lexique des termes usuels
370 pages
Français

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Banque, finance et bourse. Lexique des termes usuels , livre ebook

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Français

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Description

Dans l'univers de la banque et de la finance, les textes fondamentaux font l'objet de changements constants et les instruments utilisés sont toujours plus nombreux. La maîtrise des termes en usage n'est donc pas évidente. Cet ouvrage répertorie et définit les principaux termes bancaires et financiers indispensables pour comprendre le monde économique et financier actuel.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2011
Nombre de lectures 544
EAN13 9782296464247
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Banque, finance & bourse
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan 1 @wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54814-5
EAN : 9782296548145
Doubi BI TRA
Banque, finance & bourse
Lexique des termes usuels
L’Harmattan
DÉDICACE
A mon Grand-père
WUIbiGNON
Qui m’a tant appris sur
Les bienfaits de l’effort humain
A mes très chers enfants
Pour qu’ils me prennent en exemple.
REMERCIEMENTS
Je remercie toutes celles et tous ceux qui m’ont accompagné tout au long de la production de ce travail, et particulièrement :
- Le Professeur Marcel Jabert mon Maître, pour son regard exigeant et la qualité de ses conseils tant au plan pédagogique que rédactionnel ;
- Madame Nassif, pour ses encouragements, son attention souriante et son amitié.
Sans oublier, bien sûr ceux qui m’ont soutenu et encouragé au quotidien, mes amis et compagnons de route : Kouamé Yvonne, Koffi René, etc.
PRÉFACE
D’après le Professeur A. COTTA, « le langage est la seule démocratie que les hommes aient jamais créée et accepté de vivre.
Les mots font la vie s’ils ne se confondent pas avec elle. La langue commune prépare à la vie commune ».
A cet égard, tout lexique se propose comme clé permettant une ouverture et une compréhension, en autorisant une accessibilité au savoir moderne.
Un lexique consacré à la Banque, la Finance et la Bourse a au moins le mérite d’engager et soutenir le débat afin de consolider la compréhension et l’assimilation des concepts bancaires, financiers et boursiers.
A cette tâche pour laquelle il fallait toute une équipe, Monsieur DOUBI BI TRA a consacré tout seul, plusieurs années de son existence.
Il travailla longtemps pour définir, expliquer clairement et schématiser des mots engendrant un langage.
Il s’est attaché à définir les termes les plus techniques de la manière la plus claire et la plus accessible aux jeunes étudiants, cadres et chercheurs.
Je me félicite de cette initiative fort intéressante et constructive : ajouter une pierre à l’édifice des sciences financières, ce qui va tout droit dans le bon sens, celui de l’avenir, notre avenir qui est à nous tous.
Professeur Marcel J. Jabert.
Docteur en Economie
Docteur en Gestion des Entreprises
Directeur Général de l’Université Française d’Abidjan.
A
A DÉCOUVERT (Achat ou vente) : Dans le cas d’un achat, achat sur le service à Règlement Différé (SRD), sans disposer des fonds pour payer comptant. Une couverture en espèces ou en titres est alors exigée. L’acheteur doit payer à son courtier une commission correspondant au service rendu. Dans le cas de l’achat à découvert, lors de la liquidation, l’acheteur peut soit lever ses titres, soit reporter sa position sur le mois boursier suivant, moyennant le paiement d’une commission additionnelle. Dans le cas d’une vente, opération à terme consistant à vendre des instruments financiers, des titres, du métal précieux ou des devises qu’on ne possède pas encore dans l’espoir de se couvrir c’est-à-dire, de les acheter meilleur marché avant livraison.
A l’abri de l’impôt (être) : Bénéficier d’un programme d’épargne et de placement qui offre des allègements fiscaux importants.
A parité (ou à la monnaie) : Dans le cas d’une option, expression qui signifie que la valeur de l’actif sous-jacent et le prix d’exercice du contract d’option sont strictement égaux ou très voisins.
A PORTER EN COMPTE : Mention transversale insérée au recto d’un chèque et signifiant que son montant doit être passé uniquement en compte (pas de paiement comptant). Dans le cas d’un chèque « à porter en compte», ce chèque ne peut donner lieu, de la part du tiré, qu’à un règlement par écritures (crédit en compte, virement ou compensation). Le règlement par écritures vaut paiement. Le biffage de la mention « à porter en compte » est réputé non avenu, et le tiré qui n’observe pas les dispositions ci-dessus énoncées est responsable des éventuels préjudices jusqu’à concurrence du montant du chèque.
A SOIGNER : Mention sur un ordre de bourse (achat ou vente) qui signifie que le client désire l’exécution de l’ordre au mieux de ses intérêts ; dans ce cas, la banque est habilitée, suivant la situation boursière, à différer en tout ou partie l’exécution de l’ordre si cette opération, traitée immédiatement et complètement, peut avoir des conséquences défavorables pour le client.
A TERME (Dépôt ou opération) : Dans le cas d’un dépôt, fonds déposés dans une banque par un client ou une banque tierce, pour une période fixée d’avance et à un taux d’intérêt fixé d’avance. Contraire : dépôt à vue. Dans le cas d’une opération, transaction boursière ou de change dans laquelle la livraison des valeurs ou devises achetées ou vendues n’ont pas lieu le jour où le marché est conclu, mais à une date ultérieure fixée d’avance. Contraire : opération au comptant.
A TERME ÉCHU : Expression qui signifie que la prestation arrive à échéance à la fin de la période pour laquelle elle est versée.
A VUE (Dépôt ou créance) : Dans le cas d’un dépôt, fonds déposés en comptes courants auprès des banques ou en comptes de chèques postaux et immédiatement disponibles c’est-à-dire, sans résiliation préalable. Les dépôts à vue permettent le trafic des paiements sans espèces (chèques, cartes de crédit, ordres de paiement) et font partie de la masse monétaire M1. Contraire : à terme. Dans le cas d’une créance, mention qui signifie que le montant concerné est dû immédiatement, dès que le créancier présente au débiteur le document d’obligation correspondant ou l’ordre de paiement.
AAA (Triple A) : La meilleure appréciation dans l’échelle de notation (rating en terme anglo-saxon) de la solvabilité de débiteurs, d’entreprises, de banques ainsi que de la qualité des titres sur les marchés financiers internationaux. La cotation triple A, qui exprime les niveaux de ratios de bonne santé financière 1 est désormais exigée, préalablement, des grandes entreprises nationales auprès des assureurs locaux lors des consultations et des offres de services.
Abandon : Décision de l’acheteur d’une option (call, put, warrant) de ne pas exercer son option à l’échéance du contrat, lorsque cette option n’offre aucun avantage à être exercée.
Abandonner : Se retirer d’une opération à prime en versant un dédit appelé prime. La décision d’abandonner son option à l’échéance est prise par le propriétaire, lorsque cette option n’offre aucun avantage à être exercée. Exemple : une option d’achat qui donne le droit d’acheter du Eurodisney à 2 euros le 31 décembre 2004, alors que le cours à la même époque est de 1,5 euros doit être abandonnée. Contraires : lever des titres - prendre livraison.
Abattement : Disposition fiscale permettant de ne pas être imposé sur une partie des revenus enregistrés dans l’année. Exemple : en matière de succession, l’abattement est le pourcentage de déduction applicable à un revenu catégoriel sur les dividendes d’actions. L’abattement représente la réduction de la base de calcul de l’impôt.
Acceptation : Acte par lequel un débiteur reconnaît, en apposant sa signature sur un effet de change (traite), devoir à un créancier la somme inscrite sur l’effet et s’engage ainsi à la payer à l’échéance. L’acceptation garantit doublement le bénéficiaire de la lettre de change, d’une part par le tireur et d’autre part par le tiré. Elle est également utilisée lorsqu’une banque accepte une traite tirée sur elle-même; dans ce cas, il s’agit d’une forme de crédit dans la mesure où le tireur peut négocier à son profit la traite acceptée par la banque. Forme de l’acceptaion : le tiré de la lettre de change doit manifester son acceptation par écrit sur le document, purement et simplement, sans condition suspensive. Cet engagement peut s’exprimer par le mot «accepté » ou tout autre mot équivalent suivi de la signature de l’accepteur, sur le recto de l’effet à gauche

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