La gouvernance de l entreprise
349 pages
Français

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La gouvernance de l'entreprise , livre ebook

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Description

Les défaillances détectées et révélées dans certaines entreprises sont le témoignage d'une mauvaise gouvernance. Cet ouvrage décrit avec précision les limites des mécanismes de contrôle censés garantir une bonne gouvernance. Intégrant les textes les plus récents sur le sujet, l'auteur prescrit le contrôle interne et l'audit comme mécanismes de régulation du comportement des parties-prenantes de leurs relations avec la firme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2006
Nombre de lectures 415
EAN13 9782336283289
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

site : www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr e.mail : harmattanl@wanadoo.fr
© L’Harmattan, 2005
9782296002456
EAN : 9782296002456
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Dedicace REMERCIEMENTS Préface INTRODUCTION GENERALE PREMIERE PARTIE
CHAPITRE 1 - LES PRINCIPAUX DYSFONCTIONNEMENTS CONSTATES DANS LA GOUVERNANCE DES ENTREPRISES. CHAPITRE 2 - CONTROLE INTERNE ET AUDIT : DEUX MECANISMES DE REGULATION DES COMPORTEMENTS DES ACTEURS CHAPITRE 3 - LA CONTRIBUTION DU CONTROLE INTERNE ET DE L’AUDIT A LA GOUVERNANCE DE L’ENTREPRISE A LA LUMIERE DES DIFFERENTES THEORIES CHAPITRE 4 - LES CONDITIONS D’EFFICACITE DU CONTROLE INTERNE ET DE L’AUDIT CHAPITRE 5 - L’APPROCHE METHODOLOGIQUE CHAPITRE 6 - LES RESULTATS DES TESTS D’HYPOTHESES SUR LA CONTRIBUTION DU CONTROLE INTERNE ET DE L’AUDIT COMME MECANISMES DE REGLEMENT DES CONFLITS: UNE APPROCHE QUANTITATIVE CHAPITRE 7 - LES RESULTATS DES TESTS D’HYPOTHESE SUR LA CONTRIBUTION DU CONTROLE INTERNE ET DE L’AUDIT COMME MECANISMES DE REGLEMENDES CONFLITS : UNE APPROCHE QUALITATIVE
CONCLUSION GENERALE BIBLIOGRAPHIE TABLE DES MATIERES
La gouvernance de l'entreprise

Eustache Ebondo Wa Mandzila
A mon petit frère Ange et à mes parents disparus,
A Steve, Albin, Solenn et Ruddy pour le temps que je n’ai pu leur consacrer.
REMERCIEMENTS
J’adresse mes vifs remerciements à toutes celles et à tous ceux qui m’ont aidé dans la réalisation de cet ouvrage. Nombreux à avoir été contactés, ils ne peuvent tous être cités ici.
Je remercie plus particulièrement Geneviève Causse pour le précieux soutien qu’elle a toujours apporté à tous ceux qui viennent d’ailleurs et qui veulent pénétrer le secret des livres. Je la remercie pour sa disponibilité malgré ses activités débordantes, sa compréhension, ses conseils avisés, ses qualités humaines et professionnelles. Elle m’a permis de mener à bien ce travail et restera pour moi un modèle de vie.
Mes sincères remerciements s’adressent également à Benoît Pigé pour son amitié et pour la confiance qu’il m’a toujours manifestée, à Robert Teller et à Hervé Stolowy pour leurs qualités professionnelles, humaines et leurs remarques pertinentes.
Les opinions exprimées dans cet ouvrage et les insuffisances n’engagent nullement les personnes qui viennent d’être citées. Elles doivent être considérées comme propres à l’auteur.
L’implication de Lumbidi Kupanhy, dans la mise en forme du document, a été déterminante. Qu’il soit sincèrement remercié pour son amicale aide.
Préface
Les études doctrinales sur l’audit en général et sur l’audit interne en particulier ne sont pas légion, et singulièrement en langue française. Et ce n’est pas le moindre mérite de cet ouvrage que de positionner l’audit par rapport aux concepts existants,et ce dans une perspective historique. Ce faisant l’auteur explique et définit les fondements théoriques de la fonction sans lesquels on ne saurait savoir d’où l’on vient et, partant, pressentir où l’on doit aller.
Audit interne et audit externe sont déclinés dans toutes leurs composantes, en situation par rapport au contrôle interne. Ainsi sont éclairés des concepts trop souvent obscurs ou sujets à des interprétations divergentes, voire contradictoires, aussi bien de la part des professionnels de l’audit que de la part des managers.
L’ouvrage, nourri de près de trois cents références, apportera beaucoup aux responsables d’entreprise tant par l’analyse critique de l’existant que par les propositions d’amélioration de la gouvernance de l’entreprise. En démontant les mécanismes de régulation l’auteur en souligne les points faibles et, du même coup, définit les axes d’amélioration. Voilà une contribution qui arrive à point nommé et prend place à une époque où tous, législateurs et responsables, découvrent les insuffisances de la gestion des organisations, édictent des règles protectrices dont l’interprétation prête souvent à controverses et créent un environnement dans lequel les solutions pratiques ne sont pas toujours évidentes. « Il se crée autour des princes des sortes de mirages qui les abusent et leur font voir des paysages chimériques » disait Chateaubriand dans ses « Mémoires d’Outre Tombe ». Nous ne sommes peut-être pas très loin de cette situation quant à la gestion des entreprises et aux solutions préconisées pour son amélioration.
Les analyses figurant dans l’ouvrage permettent d’y voir plus clair ; elles prennent appui sur un examen précis de situations concrètes : les exposés théoriques s’enrichissent ainsi de l’observation des pratiques et réciproquement. Ce face à face donne à l’ouvrage toute sa valeur, à la fois ouvrage de doctrine et manuel pratique.
Les auditeurs internes et externes, mais aussi les managers, les enseignants et les étudiants vont trouver là, outre la réponse à de nombreuses questions, un fil conducteur pour l’action et qui est au cœur des préoccupations actuelles.

J.Renard
INTRODUCTION GENERALE
A l’origine, le capitalisme était caractérisé par la concentration entre les mains d’une même personne, de la propriété, de la direction et du contrôle de l’entreprise (entrepreneurial capitalism). Le dirigeant dans cette entreprise de petite taille, vérifiait directement que les tâches se déroulaient de la manière qu’il jugeait appropriée et les membres du personnel pouvaient rapidement communiquer. Mais le besoin de financement de leur croissance a contraint les entreprises à faire appel à des capitaux extérieurs. Ces fonds provenaient essentiellement des particuliers qui n’étaient pas nécessairement informés des risques qu’ils encouraient, et compétents pour exercer le vrai pouvoir dans l’entreprise. Ainsi, a-t-on observé une séparation des fonctions de propriété et de direction, particulièrement dans les grandes sociétés cotées en bourse. 1 John Kenneth Galbraith (1967; 1968) a parfaitement expliqué le mécanisme de cette dissociation en montrant comment le vrai pouvoir dans les sociétés a été capté par des technostructures qui, seules, détiennent les moyens, les informations et les compétences nécessaires à son exercice. Il est aussi apparu que l’augmentation de la taille des entreprises ne pouvait s’accommoder de la supervision directe du dirigeant comme mode de coordination entre les divers acteurs. C’est ce schisme sociétaire qui a servi de détonateur au développement médiatique de la corporate governance . Ce phénomène ne concerne que les entreprises managériales, cotées 2 . D’autres entreprises dont le capital social est majoritairement concentré entre les mains d’une seule personne ou d’une seule famille notamment, échappent au modèle de gouvernance qui vient d’être décrit. En effet, un courant de recherche sur les entreprises familiales s’est attaché à l’analyse du poids social/sociétal des entreprises familiales. Les résultats indiquent que “les bases des analyses de l’économie ne sont ni les travailleurs individuels, ni les entrepreneurs, ni les entreprises, ce sont les familles qui créent, contrôlent et organisent les affaires“(Allouche J. et Amann B., 1998 p.133).
Thème actuellement de plusieurs débats dans les milieux économiques 3 et académiques, la gouvernance d’entreprise s’il est apparu comme étant le sujet qui a soulevé le plus de débats en matière de management au cours de la dernière décennie, n’est pas un sujet particulièrement récent. La nouveauté du sujet ne réside ni dans l’apparition du problème, ni dans son contenu, mais dans la mondialisation des opérations boursières et l’importance prise récemment par les investisseurs institutionnels et en particulier par les fonds de pension. De plus, au cours de ces dernières années, les scandales financiers se sont multipliés. Les mises en cause des dirigeants se sont développées. Des états financiers fallacieux, certifiés par les commissaires aux comptes des grands cabinets d’audit et des comportements contraires aux intérêts de l’entreprise ont été dénoncés. Quant aux conseils d’administration, ils ont été accusés d’exercer leur pouvoir beaucoup plus dans leur intérêt personnel que dans celui de la société (Pallusseau J., 1996). Une littérature abondante dénonce leur inefficacité. Dans le même temps, on a assisté à une montée en puissance des groupements d’actionnaires face à l’inégalité dont ils se sentent l’objet et à la faiblesse répétée des performances de certaines sociétés.
Tous ces éléments constituent autant de facteurs qui jettent un lourd doute sur la capacité du processus de la gouvernance d’entreprise actuel, à agir de manière cohérente et à gérer au mieux les conflits et les intérêts de toute

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