TIC et organisation du travail : révolution managériale ?
154 pages
Français

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TIC et organisation du travail : révolution managériale ? , livre ebook

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Description

L'entrée des TIC sur les lieux de travail ne devrait-elle pas modifier l'organisation et le management ? Les TIC ne signent-elles pas la fin d'un modèle d'entreprise et d'un modèle économique ? Quelle place pour l'accompagnement ? Quelles formations et quel rôle pour l'encadrement, notamment intermédiaire ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2011
Nombre de lectures 160
EAN13 9782296804173
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

TIC ET ORGANISATION DU TRAVAIL :
RÉVOLUTION MANAGÉRIALE ?
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-54469-7
EAN : 9782296544697

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Françoise Amossé


TIC ET ORGANISATION DU TRAVAIL :
RÉVOLUTION MANAGÉRIALE ?
Collection « L’esprit économique »
fondée par Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis en 1996
dirigée par Sophie Boutillier, Blandine Laperche, Dimitri Uzunidis

Si l’apparence des choses se confondait avec leur réalité, toute réflexion, toute Science, toute recherche serait superflue. La collection « L’esprit économique » soulève le débat, textes et images à l’appui, sur la face cachée économique des faits sociaux : rapports de pouvoir, de production et d’échange, innovations organisationnelles, technologiques et financières, espaces globaux et microéconomiques de valorisation et de profit, pensées critiques et novatrices sur le monde en mouvement…
Ces ouvrages s’adressent aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs en sciences économiques, politiques, sociales, juridiques et de gestion, ainsi qu’aux experts d’entreprise et d’administration des institutions.

La collection est divisée en six séries :

Dans la série Economie et Innovation sont publiés des ouvrages d’économie industrielle, financière et du travail et de sociologie économique qui mettent l’accent sur les transformations économiques et sociales suite à l’introduction de nouvelles techniques et méthodes de production. L’innovation se confond avec la nouveauté marchande et touche le cœur même des rapports sociaux et de leurs représentations institutionnelles.

La série L’économie formelle a pour objectif de promouvoir l’analyse des faits économiques contemporains en s’appuyant sur les approches critiques de l’économie telle qu’elle est enseignée et normalisée mondialement. Elle comprend des livres qui s’interrogent sur les choix des acteurs économiques dans une perspective macroéconomique, historique et prospective.

Dans la série Le Monde en Questions sont publiés des ouvrages d’économie politique traitant des problèmes internationaux. Les économies nationales, le développement, les espaces élargis, ainsi que l’étude des ressorts fondamentaux de l’économie mondiale sont les sujets de prédilection dans le choix des publications.

La série Krisis a été créée pour faciliter la lecture historique des problèmes économiques et sociaux d’aujourd’hui liés aux métamorphoses de l’organisation industrielle et du travail. Elle comprend la réédition d’ouvrages anciens, de compilations de textes autour des mêmes questions et des ouvrages d’histoire de la pensée et des faits économiques.

La série Clichés a été créée pour fixer les impressions du monde économique. Les ouvrages contiennent photos et texte pour faire ressortir les caractéristiques d’une situation donnée. Le premier thème directeur est : mémoire et actualité du travail et de l’industrie ; le second : histoire et impacts économiques et sociaux des innovations.

La série Cours Principaux comprend des ouvrages simples, fondamentaux et/ou spécialisés qui s’adressent aux étudiants en licence et en master en économie, sociologie, droit, et gestion. Son principe de base est l’application du vieil adage chinois : « le plus long voyage commence par le premier pas ».
- Aux jeunes cadres et managers, à tous ceux et celles « qui en veulent », à la sortie des Ecoles, à celles et ceux qui, l’éthique chevillée au corps, au bout de dix ans, passent un CAP de pépiniériste ou de boulanger, à tous ceux qui changent de boîte ou de filière quand arrive la « lean production », à ceux qui pour se supporter et recommencer la semaine suivante (et celle d’après) deviennent sniffeurs de coke ou « desperados » de l’alcoolisation en bandes et rêvent de décrocher.
- Aux jeunes chercheurs en Sciences sociales et humaines tentés par le monde de l’entreprise.
- A toutes celles et tous ceux qui voudraient travailler et manager autrement.


Remerciements à :
Alain Paris,
Olivier Frachon,
Emilie Thoulouze, Alain Pinçon, Franck Huguet, Marie Jo Femenia, Karine Boutmar,
Gérard Lemonnier,
Franck Martin, Isabelle Fert.
« Le problème est que la sophistication et l’efficacité des
techniques de propagande se sont, au cours des dernières
décennies, largement accrues. Cela, de façon à répondre à
l’élévation du niveau de la conscience critique présent dans
notre société, due sans doute, pour une part, à l’élévation du
niveau scolaire et plus récemment, à la libération de la parole
rendue possible par Internet ».

Luc Boltanski, à propos de la chasse aux Roms,
à Montreuil (93), le 13 septembre 2010.
PREAMBULE
L’entrée dans le monde de l’entreprise de ce que des chercheurs ont appelé la « révolution informationnelle » a déjà ses expérimentations. Et ses premiers enseignements concrets capitalisables, ses réflexions personnelles lorsque l’opportunité s’est présentée de diriger un projet collectif digne d’une aventure parfois « ushaïesque ». Ce livre en est un essai de bilan, il n’engage que son auteure.
Nombre d’entreprises ne savent en général que faire des Technologies de l’Information Communication (TIC), ne les utilisent qu’avec parcimonie sur des segments de rentabilité où le temps devient une arme dans la concurrence, ou les ignorent. Redoutent-elles qu’ouvrir les vannes de ces médias de collaboration aux personnels les entraîne trop « loin » ? De quels lieux ? C’est une première question car il s’avère qu’investir dans les TIC ne signifie pas avoir une stratégie.
Il est indéniable que ces investissements sont porteurs d’innovations… là où on ne les attend pas obligatoirement : une organisation du travail contributive, participative, coopérative ou coélaborative et un management renouvelé. En a-t-on la perception ?
La révolution informationnelle celle des télécommunications, alliées à l’élévation du niveau global de connaissances, ouvrent l’ère d’une remise en cause de la relation au temps et à l’espace des compétences individuelles et collectives, vite appelée « knowledge management ». Les organisations du travail et le management existant, encore souvent en silo, pyramidal, hyper modélisé, sont impactés. Ces formes de structurations sont-elles solubles dans les TIC ?
A l’inverse : les TIC sont-elles solubles dans d’autres organisations du travail encore impensées ? Les TIC et le web 2.0 ou X.0, co-élaboratif ou contributif, sont un secteur en extension, entré dans le quotidien domestique comme au travail. L’industrie se développe au point où l’on admet aujourd’hui que l’essor économique tient en grande partie pour les années à venir à cette manne-là. L’entrée dans cette nouvelle « épopée industrielle » invite à réfléchir chaque citoyen, chaque citoyenne, au travail ou dans son espace public ou privé, chaque institution éducative ou chaque lieu d’échanges. Que faut-il déconstruire pour reconstruire une communauté de travail ou faire société dans une cohésion dynamique ? A quoi et pourquoi faut-il faire résistance ?
Actuellement, fleurissent sur la toile des modélisations technocratiques, destinées à l’entreprise, pour résoudre les problématiques nées de l’entrée dans le web 2.0. Or, les plans de changements modélisés autour de formules clefs en mains sont souvent voués à l’échec. On peut avoir repéré l’existence de critères communs et ne pas en arriver aux mêmes conclusions, surtout pas à une nouvelle entrée par la voie de la psychologisation des questions d’organisation du travail ou de discours sur la « participation ». Ne vaudrait-il pas mieux privilégier la question de l’accompagnement de ces changements dès le départ, en itératif, par un management qui accepte l’agilité des concepts d’usages, afin de mettre à l’aise le producteur de plus-value qui est non pas le système d

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