LES FELICIEN 15

Andree Amadei

Description

HISTOIRES D,AUTREFOIS

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• Publié par: adami
• Publié le: 10 novembre 2011
• Nombre de lectures: 81
• Langue: Français

Extrait

LES FÉLICIEN N° 15

C,est alors que le gendarme ouvrit la bâche. A la vue du

corps, Toinnette fit un malaise , et perdit connaissance

Joseph, hurla comme une béte, il hurla si fort, que les

habitants du village, s,en souviennent encore

Lise s, agenouilla prés du corps de son bien aimé, les larmes

qu,elle versa, furent des larmes de sang

Où, est Louis ! cria Joseph. Louis! Louis ! où es-tu ?

vaurien !.

Louis ne répondait pas,. Alors, tous se mirent a chercher

Louis, de la cave au grenier on le chercha, et c,est en

ouvrant la porte, de l,écurie

que Firmin s,écria!..IL est là, venez, venez tous !

Louis était bien là, en effet, il pendait, au bout d,une corde

de chanvre, on coupa la corde, mais il était trop tard, Louis

venait de mettre fin à ces

jours

Dans sa main droite encore crispée, Louis tenait une lettre,

Lise comprit tout de suite, elle s,en saisie, fébrilement,

l,ouvrit et s,apperçut, que cette lettre était, la vingt cinquième

page soigneusement arrachée au cahier bleu, cachée au fond

du tiroir, de la commode, de leur chambre

D,une voix, tremblante, mais résolue, a faire entendre la

vérité a tous, voici ce qu,elle va lire

Ce fameux soir de Juin, où Pierre et moi sommes aller faire

un tour chez la *Pauline* ce soir là nous avions trop bus,

sur le chemin du retour

Pierre et moi nous nous sommes disputés, le ton est monté,

j,ais repoussé Pierre qui devenait menaçant, il est tombé , sa

téte a heurté, la borne

kilométrique, qui est au bord du chemin, comme il ne

bougeait pas, je me suis approché de lui, je l,ais secoué, il

est resté inerte, sans un mouvement, je suis resté longtemps

prés de lui avant de comprendre qu,il était mort

Alors j,ais eu peur, j,étais perdu, et il faisait nuit noir ce soir

là, je l,ais chargé sur mes épaules, du mieux que j,ais pu, et

l,ais ramené a la ferme, sans faire de bruit, c,était un

accident, je n,ais jamais voulu tuer Pirre c,était mon frére et

je l,aimais, malgrés tout ce qui nous séparait dans la vie,

mais je savais aussi que vous ne m,auriez, pas cru, si je

vous avais dit que c,était un accident !

Alors j,ais jeté le corps de Pierre dans le puits, quand je

suis rentré a la ferme ce soir là, j,ais inventé toute l,histoire,

sur sa disparition