LES FELICIEN 6

Andree Amadei

Description

HISTOIRES D,AUTREFOIS

Informations

• Publié par: adami
• Publié le: 01 novembre 2011
• Nombre de lectures: 56
• Langue: Français

Extrait

LES FÉLICIEN N° 6

A la ferme, la vie continue tant bien que mal. Je travailles

d,arrache-pied, dans le seul espoir, que mon pére aura pour

moi, un regad , mais en vain

Pierre est toujours là, il est au centre de toutes leurs

conversations, c,est de lui que le temps leur dure

Moi, à coté de ça, je me sens, comme de trop, parfois

dérangeant, telle une épine à un talon

De temps a autre, je surprends ma mére au sourir absent,

posant les yeux sur moi, où j,y vois, plus de pitié, que de

coquelicots, dans un champs de blé.Je suis accroché à une

falaise, les pieds dans le vide prêt a basculer dans

l,irréparable. La bête immonde est entré en moi

Pierre, est en permission, tous les regards son tournés vers

lui

Je les observent, lui et Lise, se tenant par la main, les yeux

remplis d,amour, riant aux éclats, et moi, dans mon coin,

comptant les heures,qui me rapproche du départ, de Pierre

vers le front

Lise interrompit un instant sa lecture, un frisson d,horreur, la

parcourue toute entiére, ses mains devenues moites se

mirent a trembler, fébrilemnt, elle poursuivit cette lecture,

lorsqu,elle s,aperçue, que la vingt cinquiéme page avait été

soigneusement retiré du journal intime

Pourquoi, cette page, avait-elle été retiré ?

Soudain la voix de son mari, en bas dans la cuisine l,a fit

sursauter, rapidement, elle replaça le cahier bleu, dans le

fond du tiroir de la commode, qu,elle referma sans bruit .

Lorsque Lise descendit de la chambre, elle se dirigea vers la

cuisine, on passait à table

Elle prit place aux cotés de son mari

Les repas aux **Domaine des Chênes** étaient devenus

silencieux, depuis deux ans, la vie aux *Chênes* étaient bien

triste, chacun s,interrogeait encore, sur cette fameuse nuit de

Juin

Comme chaque samedi, Pierre et Louis, se rendaient au

village, boire un verre, avec d,autres fermiers, chez la

*Pauline* c,était en quelques sortes

un rituel, dans l,unique bar du village, ils se retrouvaient

pour parler de la semaine passée , des semailles, des

récoltes , où du temps, et chacun y allait de sa tournée,

quelques uns d,entre-eux, tapaient le carton, ça se passait

comme ça à la campagne, sans chichis en toute simplicité