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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 3 |
EAN13 | 9782366022780 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
L'effort de guerre est à ce prix ! Paul Reynaud dévalue le franc. La parité passe de 24,57 à 21,006 mg d'or fin. Une opération qui va permettre au ministère des Finances de réaliser une plus-value de 17,4 milliards de francs. Cette dévaluation, la deuxième depuis 1938, s'explique par la crainte du gouvernement de ne pas pouvoir financer les dépenses de guerre et enrayer l'accroissement de la dette publique. Comme le rappelle Paul Reynaud, les matières premières nécessaires à l'approvisionnement des usines coûtent cher.
Malgré les immenses efforts accomplis depuis quelques mois, les programmes d'armement sont très en deçà des prévisions. La France doit acheter les armes qui lui manquent, les machines-outils qui serviront à en fabriquer. Si les États-Unis sont tout disposés à continuer de fournir les Alliés, ils exigent d'être payés en or, comme c'est la règle. Enfin, sans le clamer haut et fort, les gouvernants s'attendent à une guerre longue : trois ans, voire davantage. Sans cette dévaluation, le gouvernement craint de « tomber sur les genoux en cours de route ».
Une décision qui s'imposait donc, et qui vient compléter le dispositif d'emprunts mis en place dès le 23 juillet 1939. En cinq mois, des bons d'armement ont été émis pour une valeur de vingt-trois milliards de francs, afin de drainer l'argent des particuliers vers les caisses de l'État. Affiches, tracts, films diffusés dans les salles de...