La Méditerranée dans la guerre 8 novembre 1942 - 9 septembre 1943

Jean Bisson

Description

La prise d'Alger par les Alliés dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942 ne fut pas le simple coup de main envisagé par la Royal Navy, qui y perdit deux destroyers. En revanche, la reddition de Malte le 9 septembre 1943 marqua la victoire des Britanniques en Méditerranée. L'auteur tire de l'oubli une étape majeure de l'histoire navale de la Seconde Guerre mondiale grâce à la consultation de documents désormais disponibles.

Sujets

• Histoire
• Seconde Guerre mondiale

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 février 2013
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782296516595
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Couverture
4e de couverture
Histoire et Perspectives méditerranéennes
Collection dirigée par Jean-Paul Chagnollaud

Dans le cadre de cette collection, créée en 1985, les Éditions L’Harmattan se proposent de publier un ensemble de travaux concernant le monde méditerranéen des origines à nos jours.

Déjà parus

Adel BOUSNINA, Le littoral et le désert tunisiens. Développement humain et disparités régionales en Tunisie , 2012.
Guy FEUER, Kamel YAHMI, Un dialogue pour la réconciliation, Un Algérien de France – Un Français d’Algérie , 2012.
Abderrahman EL BERRHOUTI, Outils médiatiques et populations du Moyen Atlas marocain , 2012.
Fedj MAÂTOUG, John F. Kennedy, la France et le Maghreb (1957-1963) , 2012.
Abdelkrim SAA, Migrants berbères marocains, De l’oasis de Figuig à Paris , 2012.
Salah MOUHOUBI, L’Algérie face aux chocs extérieurs , 2012.
Jean-Michel SALGON, Dictionnaire de l’islamisme au Maghreb , 2012.
Mahmoud OURABAH, Premiers pas. Souvenirs autour d’un projet de développement de l’Algérie, 1963-1980, 2012.
Xavier JACQUEY, Ces appelés qui ont dit non à la torture, 2012.
Daniel LAGOT, Responsabilité de protéger et guerres « humanitaires ». Le Cas de la Libye , 2012.
Michel BUR, Algérie 60. Mascara-Sétif, 1 er janvier 1960-16 février 1961 , 2012.
Ali ABASSI, Espace francophones tunisiens ou Main de fatma , 2011. Chokri BEN FRADJ, Oliviers et oléiculture en Tunisie , 2011.
Guillaume D’HOOP, Les Algériens dans le prisme des faits divers, Une lecture de la guerre d’Algérie (1954-1962) , 2011.
Sébastien ABIS et Damien CORDIER-FERON, Bizerte, otage de l’histoire. De la Seconde Guerre mondiale aux indépendances du Maghred , 2011.
Fabien SACRISTE, Germaine Tillion, Jacques Berque, Jean Servier et Pierre Bourdieu. Des éthnologues dans la guerre d’indépendance algérienne , 2011.
Abraham LAHNITE, L’application du Traité de Fez dans la région du Souss , 2011.
Abraham LAHNITE, Le Souss géographique, historique et humain , 2011.
Titre
Jean Bisson






La Méditerranée dans la guerre

8 novembre 1942 – 9 septembre 1943

L’histoire revisitée
Copyright

Mise en page : Ahmed RAFIF
Révision des textes : Marie-Pierre KERBRAT
Cartographie : Florence Troin (CITERES-emam )

Photo de la couverture :

Roger Chapelet (Versailles 1903-Libourne 1995).
Le Retour de la flotte française à Toulon le 13 septembre 1944.
Gouache sur papier marouflé, 139 x 300 cm.
Musée de la Marine, Paris.

© L’Harmattan, 2013
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
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EAN Epub : 978-2-336-28879-6
Du même auteur
Le Gourara, étude de géographie humaine . Mémoire de l’Institut de recherches sahariennes n° 3, université d’Alger, s. d. (1957). 222 pages + 19 planches photos h-t.
La tierra y el hombre en Menorca . Palma de Majorque, Camara Oficial de Comercio, Industria y Navegaciôn 1967. 67 pages (Prix Ateneo de Mahôn, Ciencias Sociales y Econômicas 1966).
La Terre et l’homme aux Îles Baléares . Aix-en-Provence, Édisud, 1977. 416 pages + annexes (stéréogrammes) (prix Ciudat de Mallorca-George Sand 1978 ; médaille de la Société de Géographie de Paris 1978).
Développement et mutations au Sahara maghrébin . Orléans, C.R.D.P. Académie d’Orléans-Tours, s. d. (1993). 172 pages + diapositives. Mythes et réalités d’un désert convoité le Sahara . Paris, Éditions L’Harmattan, 2003. 479 pages (prix Maréchal Lyautey, Académie des sciences d’outre-mer 2005).

En collaboration
Le Maghreb, hommes et espaces (sous la direction de J.-F. Troin). Avec J.-C. Brulé, F. Demons, R. Escallier, G. Maurer, J.-M. Miossec, G. Mutin, P. Signoles. Paris, Armand Colin Éditeur, 1985. 360 pages.
La Caravane . Avec J.-L. et O. Bernezat, N. Degrémont, A. Guiraud, A. Morel ; photographies de A. Wellenreuther. Grenoble, Glénat, 1991. 184 pages.
La Libye. A la découverte d’un pays. Tome 1 Identité libyenne (196 pages). La Libye. A la rencontre d’un pays. Tome 2 Itinéraires (357 pages). Avec D. Bisson et J. Fontaine. Paris, Éditions L’Harmattan, 1999.
La Libye d’hier et d’au}ourd’hui. De la mer au désert . Avec D. Bisson ; photographies de V. Bisson. Courbevoie, A.C.R. Édition Internationale, 2002. 335 pages.
Mauritanie. Aux confins du Maghreb . Avec D. et V. Bisson (participation de J. Bisson). Courbevoie, A.C.R. Édition Internationale, 2005. 323 pages.
Le Grand Maghreb (sous la direction de J.-F. Troin). Avec V. Bisson, J.-C. Brulé, R. Escallier, J. Fontaine, P. Signoles, F. Troin. Paris, Éditions Armand Colin, 2006. 384 pages.

Publications concernant la marine et l’histoire maritime
« Géopolitique et hasards de l’histoire : la France à Minorque (1756-1763) ». In La Terre et les Hommes. Mélanges offerts à Max Derruau , collection Association des publications de la faculté des lettres de Clermont-Ferrand, 1990, pp. 427-438.
« Une flotte de combat. à l’économie ». MRB (Le Modèle Réduit de Bateaux) n° 331. Paris, Weka Presse, 1991, pp. 34-35.
« Quand la maquette révèle la silhouette ». Nancy, Histoire de la Marine n° 6, automne 2006, pp 42-48.
« Mahon, base navale et gage diplomatique. Les Français à Minorque (1756-1763) ». Nancy, Histoire de la Marine n° 9, été 2007, pp. 93-98.
Remerciements
N ombreux sont ceux qui, au cours de la rédaction de cet ouvrage, m’ont apporté leur soutien. Simples lecteurs attentifs ou avides « d’en savoir plus » sur la place de la Méditerranée durant la Seconde Guerre mondiale, ils m’ont obligé par leurs remarques et leurs questionnements à préciser, voire à approfondir, certains passages de mes écrits parfois trop techniques pour des lecteurs peu habitués aux « choses de la mer », à plus forte raison quand elles s’inscrivent dans le domaine militaire. Pour avoir eu droit à la primeur de mes écrits, mon épouse s’est révélée en la matière d’une redoutable efficacité : ses observations, inscrites en terrain connu, n’en eurent que plus de portée. Car la technicité, voulue, rend parfois le texte d’une lecture difficile, aussi lui suis-je reconnaissant d’avoir su moduler l’austérité de certains paragraphes. Il est vrai que le genre même de l’ouvrage exigeait une rigueur imputable à l’éthique d’une histoire revisitée qui, critique par définition puisqu’elle remet en cause bien des conclusions acquises de vieille date, ne peut s’autoriser ni concessions ni facilités – on pense tout particulièrement à ces échanges de « bons mots », ces conversations « de passerelle » sans témoin, sans traces écrites, ces dialogues reconstitués, donc faussement authentiques, chers aux auteurs visant le « grand public » sous prétexte qu’ils donnent vie au récit !
Le désir de préciser l’environnement dans lequel se sont déroulés les événements nous a incités à nous rendre dans les ports qui furent, certains d’entre eux du moins, des bases navales : en tout premier lieu Malte où tout est mis en œuvre pour rappeler que l’île fut au cœur de la guerre, bien sûr Alger où nous avons longuement vécu, mais aussi Alexandrie, Mers el-Kébir, à une moindre échelle Tripoli et Benghazi en Libye, la baie de la Sude en Crète, celle-ci d’ailleurs plus rade-abri que base véritable.
Parmi les amis qui ont suivi l’avancement de mes recherches, je citerai en premier lieu mes correspondants étrangers. Mon collègue allemand Hans-Joachim BÜCHNER (Mayence) m’a adressé, entre autres ouvrages, un précieux volume, Schlachtschiffe und Schlachtkreuzer 1905-1970 , unique par son iconographie puisqu’il traite des grands bâtiments de toutes les marines, avec plans et fiches d’une exceptionnelle richesse documentaire ; avec nos Flottes de combat , autre grand classique renouvelé d’année en année, ces deux ouvrages n’ont pas quitté mon bureau. Côté Italie, Pompeo SERTORIO (Gênes), dont les ancêtres s’illustrèrent dans la marine sarde, m’a adressé études, références bibliographiques et articles de revue traitant de l’histoire maritime de l’Italie, notamment de la laborieuse genèse de la base navale de La Spezia. Deux semaines à parcourir la Libye et à bivouaquer dans les ergs du Fezzan nous donnèrent l’occasion de rappeler ce que furent ces années noires pour l’Italie : la lente descente aux enfers de la Regia Marina ou son crépuscule ( Tramonto di una Grande Marina , pour reprendre le titre de l’ouvrage rédigé par le plus prestigieux de ses chefs, l’amiral Iachino) – s’inscrit dans ce contexte délétère. Complétant la documentation sur le pays de sa famille paternelle, Josett