Au boulot fillette!
134 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
134 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

J'ai toujours adoré l'ambiance des fêtes foraines. La musique ronfle à fond de tous les côtés. Ça chante, ça rigole, ça hurle, c'est la fête, quoi! Bien que l'on soit en pleine semaine, tu ne peux pas savoir le monde qui règne sur la pelouse de Reuilly où se déroule la Foire du trône. C'est dingue! Mais ce qui est encore plus dingue, c'est ce que vient faire mon porteur de valise ici? Vraiment, je te le demande? À moins peut-être qu'il soit représentant d'une fabrique d'articles pour forains et que sa valise ne contienne que des gadgets à gagner dans les loteries? Tremblante, soumise, ingénue? Rien qui ne concerne Lisa Combes, alias Lady Savate qui, pour ses premiers pas au sein de la DGSE, se voit embarquée dans une enquête pour le moins périlleuse et renversante, conjuguant espionnage, violence, érotisme et humour. Relaté par l'héroïne elle-même, qui manie un verbe haut en couleur et déconseillé aux âmes par trop prudes et puritaines, "Au boulot, fillette!" constitue tout autant un hommage appuyé qu'une belle irrévérence aux oeuvres romanesques de F. Dard et de G. de Villiers.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 juillet 2014
Nombre de lectures 166
EAN13 9782342025217
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait












Au boulot, fillette ! Jean-Louis Mercier










Au boulot, fillette !

Lady Savate




















Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook :




http://www.publibook.com




Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les
lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son
impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et
limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou
copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une
contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les
textes susvisés et notamment le Code français de la propriété
intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la
protection des droits d’auteur.





Éditions Publibook
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55






IDDN.FR.010.0119531.000.R.P.2014.030.31500




Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2014


À mes deux petites princesses, Éva et Clara,
En attendant qu’elles aient l’âge de lire mes sonneries !
Et de devenir des Lisa !
P.P.L.L.



Avertissement



Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, ce roman
comme tous ceux que j’ai écrits ou que j’écrirai s’adresse
à tous, garçons ou filles, avec cependant une affection plus
particulière pour ces dernières, et c’est pourquoi je
m’adresse le plus souvent à toi, lecteur ou lectrice, au
féminin.
Que les mecs me le pardonnent et ne m’en tiennent pas
ombrage, car j’espère bien qu’ils me liront aussi,
pardessus les nichons de leur copine !
La seule chose importante pour apprécier les délires
dont je vais noircir les pages suivantes se résume en un
seul point :

NE PAS ÊTRE PINCÉ(E) DU C… !

C’est clair, non ! Alors les trous du c… bouchés et
autres carmélites, caltez ! Quittez avant l’apoplexie ! Et
sachez que de toutes vos remontrances, je m’en tape la
moule ! (tiens, juste un petit échantillon histoire de… !)
Quant aux autres, mes chéri(e)s, attendez-vous au pire
et au meilleur.
Bises à tous,
Lisa Combes alias Lady Savate
9


Prologue



Bon, merde (ça y est, c’est parti !), ça suffit comme ça,
tous ces machos de la gâchette qui encombrent l’univers
de notre espionite aiguë.
Ras la cafetière de tous ces « monsieur Bond » qui
aiment qu’on les appelle James.
De « Son Altesse sérénissime » (SAS) Malko Linge (à
repasser, j’en ai encore deux paniers et toi ?) qui passe son
temps à restaurer sa ruine de château entre deux atrocités.
Il s’en fout, le père Malko, puisque ce sont les cons de
contribuables américains qui payent.
Des San-Antonio qui se figurent que toutes les
gonzesses ne sont constituées que de trous qu’il faut boucher à
tout prix (dis, San-A., c’est quand que tu t’occupes des
miens ?)
Et les ancêtres, Nick Carter, les gorilles qui vous
saluent bien, les OSS cent ch’sais plus combien ! Et tous les
autres qui s’empiffrent de whisky, tirent des coups de
pétard à tout-va, matraquent des tronches de demeurés
tellement nuls qu’on se demande s’ils ont bien pris leur
phosphatine en étant petits.
Et Spiderman, Batman, l’incontournable Colombo,
hein ! Il n’y en a plus qu’un seul qui me fait bidonner,
c’est l’inspecteur Gadget !
Alors je dis STOP ! Il faut que ça change. Nous aussi les
filles on veut notre héroïne. Une super nénette carrossée
comme une Cadillac Eldorado, capable de déjouer les
plans machiavéliques de tous les pourris de la planète, qui
ne rêvent que de la faire péter. Une belle petite garce qui
ne s’envoie que les mecs capables de lui transformer la
11 minouchette en fontaine miraculeuse. Une nana enfin qui
en prend plein la gueule mais qui le rend au centuple, qui
parle comme un mec en clamant tout haut que le
vocabulaire argotique n’est pas la propriété des machos de la
plume. Et pour finir, une pétasse qui n’a pas froid aux
yeux, ni ailleurs non plus ! Finalement, une bonne femme
quoi !
12


Introduction
(avec circonspection, SVP)



Moi, ça m’a prise de bonne heure, ce goût de la baston.
Dès la maternelle je commençais à me bigorner avec les
petits mâles qui voulaient piquer mes jouets. Puis cela
s’est poursuivi en primaire à qui mieux mieux, pour
atteindre son apogée au collège.
Je rentrais presque tous les jours les fringues
déchirées, des hématomes partout et les yeux au beurre noir.
Cela désespérait ma pauvre mère, tout en réjouissant
secrètement mon bon papa qui, colonel d’infanterie,
regrettait de ne pas avoir eu un garçon. Alors, quelle
aubaine pour lui que ce garçon manqué, et tu penses
comme il bichait le bougre quand il me prenait sur ses
genoux le tarin encore dégoulinant de sang.
— Que s’est-il encore passé, ma fille, pour que tu
rentres dans cet état ? disait-il, en faisant semblant de me
gronder.
— C’est un garçon qui voulait toucher ma culotte,
Papa.
— Tu t’es défendue et ce salaud t’a mis un coup de
poing sur le nez en représailles !
— Non, Papa, c’est moi qu’ai raté mon coup en lui
mettant un « coup de boule » dans les gencives !
Afin que ce genre de loupé ne se reproduise plus et
pour calmer un peu mes ardeurs, Papa m’avait alors
inscrite au judo club du cercle militaire dans lequel je croisais
déjà le fer en tant qu’escrimeuse de talent.
Qu’est-ce que ça me faisait tartir, ce judo ! À chaque
fois qu’un adversaire me mettait par terre et envisageait de
13 me finir au corps-à-corps, je lui balançais instantanément
mes deux panards dans le buffet.
Ah, ça le stoppait net, l’affreux ! Ainsi que le combat
d’ailleurs. Seulement, un jour le professeur en eut marre, il
me prit à part et m’incendia.
— Cela ne peut plus durer comme ça, Lisa ! Le judo, ce
n’est pas du combat de rue. Tu vas aller voir maître
Thuong, c’est le professeur qui enseigne le karaté au
cercle. Il te calmera !

Et c’est ainsi que j’ai connu l’homme qui a bouleversé
ma vie : maître Thuong Nâm.
Quand j’ai vu pour la première fois maître Nâm, j’ai
cru que j’allais pisser dans ma culotte tellement il m’a fait
bidonner ! Il n’était pas plus grand que moi. Ses poignets
étaient à peine plus gros que les miens. Je me suis dit
qu’avec une simple torgnole la première septuagénaire
venue était capable de l’envoyer au tapis ! Et c’est avec
une envie de bâiller que je suivais distraite ses premiers
enseignements.
C’est un peu plus tard, quand je l’ai vu atteindre avec
ses pieds des sacs de sable fixés à deux mètres du sol,
casser des briques d’un seul atemi et faire échouer quatre
armoires à glace qui tentaient de le faire plier au bras de
fer que je me suis dit : « Ma petite Lisa, vaudrait mieux
être très polie avec ce monsieur Nâm ! »
Sixième dan de karaté, le père Nâm, capable de te faire
répandre en confiture sur le tapis du dojo rien qu’en te
regardant dans les yeux, et en poussant un kaï à te glacer
le sang dans les veines ! Un cas, moi, je te le dis !
Au début, il ne croyait pas qu’une petite fille comme
moi pourrait suivre son enseignement avec autant de
fougue et d’acharnement. Il reconnut avoir fait l’erreur de sa
vie quand quelques années plus tard, pour mes dix-sept
ans, je réussissais mon passage de ceinture noire. J’étais
14 alors la seule fille de cet âge et à ce niveau en France et
tout l’honneur et la fierté lui en incombait.
Plus tard, quand j’entrai à l’École militaire

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents