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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 32 Mo |
Extrait
V yC
DIGTIOINNAIRE
DK MÉDECINE.DE L'IMPRIMERIE DE T.-F. RIGNOUX,
Imprimeur de l'Académie royale de Médecine,
rue des Francs-Bourgeois-Saint-Michel, u" 8.,
DICTIONNAIRE
MÉDECINE,DE
PARMM. ADELON, BÉCLARD BIETT, BRESCHET, CHOMEL,
,
H. CLOQUET, J. CLOQUET,COUTANCEAU ,DESORMEAUX
FERRUS, GEORGET, GUERSENT, LAGNEAU, LANDRÉ-
BEAUVAIS, MARC, MARJOLIN , MURAT, ORFILA, PEL-
LETIER ,RAIGE-DELORME , RAYER, RICHARD, ROCHOUX,
ROSTAN, ROUX, ET RULLIER.
TOME DIXIÈME.
GALV-HEiUA.
ï
A PARIS,
CHEZ BECHET JEUNE,
LIBRAIRE ROYALEroya] DE MEDECINE,DE L ACADEMIE:adémie
placede l'École de MédeciiMédecine, n" 4.
JUIN 1824-•'/ ,/
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^2,///j/
f<k5DICTIONNAIRE
MÉDECINE.DE
GAL.
ALVANISME, s. m., de Galvani , nom d'un(jr professeur
d'anatomie à Bologne. On a donné le nom de galvanisme aux
phénomènes que produisent les corps lorsqu'ils sont électriscs
définitionpar contact. Cette simple prouve que le galvanisme,
annoncé, n'estainsi que nous l'avons qu'un mode particulier
d'électricité que son histoire ne doit pas en être séparée. Nous
;
allons commencer par exposer, aussi sommairement que le com-
porte la nature de cet ouvrage, les phénomènes généraux de
l'électricité.
PREMIÈRE DIVISION. Electricité considérée physiquement.
— Les premiers phénomènes électriques observés furent d'a-
bord des effets d'attraction et de répulsion produits par cer-
substancestaines de la nature. On était loin de soupçonner
alors que des résultats aussi minimes conduiraient un jour à
la découverte des agensd'un les plus puissans qui soient ré-
pandus dans l'univers. Après un laps de temps considérable,
on s'aperçut que les mêmes substances jetaient dans l'obscurité
une clarté variable. Lorsqu'on frottait avec du drap ou du
papier gris une baguette de verre ou un bâton de cire d'fe^-
pagne , ou beaucoup d'autres substances , et qu'on présentait
ces corps à des corps légers, on voyait ceux-ci se précipiter
sur ceux-là et quelque temps après
, en être repoussés
; on en
voyait aussi sortir des étincelles ou une espèce de lueur
; on
éprouvait en les touchant une sensation remarquable et les,
corps dans cet état exhalaient une odeur particulière com-
parée depuis à celle que dégage le gaz hydrogène. Lorsque
deux <corps étaient électrisés d'une manière différente, at-ils
tiraient avec plus ou moins d'avidité et se repoussaient au
,
contraire lorsqu'ils étaient dans lemême état électrique.2 GAL
I. Des corps considén-s selon§ leur faculté plus ou morn<:
ronductricc de Vélectricité.—La recherche de ces faits conduisit
bientôt queà reconnaître tous les corps la sede nature ne
comportaient pas de la même manière à l'égard du fluide élec-
trique. On s'aperçut que les uns le laissaient échapper avec
la facilité,plus grande tandis que d'autres le conservaient et
le condensaient autour d'eux. On donna aux nompremiers le
de corps conducteurs de l'électricité , et on désigna les seconds
par celui de non conducteurs. Aux premiers appartiennent le
fer, le cuivre et généralement tous les métaux et les liquides,
excepté les huiles et les alcohols aux seconds,
; le verre, le
topaze, lasuccin, la tourmaline, la soie, le soufre les résines,
,
l'air sec , etc.
Lorsqu'un corps conducteur est séparé du sol ou de tout
autre corps conducteur par un autre corps non conducteur
,
de manière qu'il ne puisse pas perdre son électricité celleou
f{u'on lui communique , on dit que ce corps est isolé.
Lorsqu'on frotte un corps non conducteur, on développe
autour certaine somme d'électricitéde lui une qui manifeste
sa présence par quelques-uns des phénomènes que nous avons
-énumérés. De là le nom de corps idio électriques, c'est-à-dire
Hectriques par eux-mêmes qu'il ont reçu et celui
; A'ané-,
lectriqucs, qu'on a assigné aux autres par opposition, parce qu'ils
ne sont pas susceptibles de s'électriser de la même manière.
ceux-ci conducteursM. Haiiy conserve à l'épithète de , et donne
la dénomination de corps isolans. Ces corps neaux premiers
sont ni parfaitement isolans ni parfaitement conducteurs. Il
en est même de telle espèce qui, suivant les circonstances,
tantôt conducteurs et tantôt isolans. Lesdeviennent corps con-
sYlectrisent par le frottement des corps isolansducteurs , lors-
eux-mêmes à l'état d'isolement mais c'est une élec-(lu'ils sont ;
communiqu£e qu'ils perdent dès qu'ilscommuniquent avectricité
quelques corps conducteurs. Lorsque les faits sur l'électricité
sentitfurent recueillis en assez grand nombre , on la nécessité
mécanisme.d'en expliquer, sinon la nature, au moins le Plu-
ou moins probables furent proposées poursie-irshypothèses plus
ces phénomènes.rendre compte de
lesHypothèses propres à expliquer phénomènes élec-§ IL
— se partagent, maistriques. Deux hypothèses principales non'
général pour rendre raison des phé-également , l'assentiment