Angel (extrait)
10 pages
Français

Angel (extrait)

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
10 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Vous êtes jeune, et, même quand on est jeune la vie est dur, comment réagir...si la mort été votre ami ? Et si votre vie, commencer par, une decouverte morbide ?

Informations

Publié par
Publié le 03 septembre 2011
Nombre de lectures 101
Langue Français

Extrait

Angel
La pluie hurle de toute son âme, le froid me gèle la moelle et les os. Mon souffle se perd dans la noirceur des cris, je me prends encore un peu plus dans mes mains. Je sens qu’elle est là…elle n’attend que ça. Ses doigts morbides, et sa chair d’une douceur intense me caressent. Que j’aime cette douceur d'outre-tombe ; cette douceur qui vous fait monter le sang à la tête, qui vous arrache le cœur d’une main. Le regard injecté de sang, les lèvres en avant. Comme une fauve au-dessus de moi, elle me montre ses crocs. La macabre ! Que j’aimerais me nourrir de ma propre chair moi aussi…un orgasme s’échappe, je me sens mort, ho que cela est bon. Venez à moi démons ! Et toi fauve au-dessus de moi abaisse toi, baise moi la main, agenouille toi. Oui c’est cela… mon rire s’évade. Que c’est délicieux… je frise l’extase…Démons de Satan enchainés moi, je ne veux que cela !
Après tout, je ne suis que moi…
KING’s COLLÈGE ABERDEEN (Ecosse)
La classe du jeune Faust Von Hohenfels a prévu une sorti dans les montagnes. Que de joie dans les uniformes corbeaux, et les camarades de classes. Poussé dans la poussière, trois grands gaillards le regard hautain, la gueule qui sentent la cigarette, se jettent comment des
lions sur un jeune homme. En âge où le respect de soi et la fierté vous pousse à faire vos plus grandes conneries de jeunesse, a marché sur le premier qui vous paraît faire pitié. Toutes les vertus humaines ne font que se perdre dans la noirceur des cœurs de jeune abruti d’adolescents. La forêt de cette montagne est vaste, malheureux professeur trop occupé à s’occuper du reste de la classe ne remarque guère l’absence des trois démons, du misérable, qui se fera sans aucun scrupule dévorer, et de l’ombre plus discret qu’elle ne l’est. Dans les bois, prêt d’un puits. Le premier démon s’avance. Pourquoi s’attarder. D’un geste fluide il plante au misérable sa chaussure ciré dans l’estomac. Frêle et simple victime du genre humain, il suffoque, mais refuse de verser une larme, pour montrer à ses semblables que lui aussi est un homme. Hargneux de ne réussir à lui faire se mettre à genoux dans le supplice, ils iront plus loin. - Après tout…un élève qui se perd et meurt dans les bois lors d’une sorti scolaire, est tout à fait normale... Le sourire de son supérieure semble s’affiché sur son visage. Il claque ses doigts. Un deuxième s’approche du misérable, le troisième se tourne vers le premier resté en retraie. Dans leur posture de croc mort, ils se chuchotent des choses. Comment choisir sa mort ? Celui resté en retraie, qui claque des doigts, se prend pour le roi, refusera toujours de se salir d’un crime pour continuer à nuire. Alors méfis toi ! Toi qui me lis, ne te laisse pas être le simple joué d’un roi, qui finira par te cracher au visage. - Fais lui sa fête à se p’tit connard. Je compte sur toi. Toute façon personne ne l’entendra vomir ses entrailles…
L’homme ne se retrouve que dans la peur. Quand on se sent sur le point de crever, où l’on ne veut se retrouver face à se que l’on à fait du mal. Où affronter nos erreurs qui nous effraie, où le purgatoire, nous semble le diable. Là et seulement maintenant, nous somme le
plus humains, car on comprend que l’on n’est pas Dieu. On comprend que nous n’étions rien de plus, rien de moins que nous, et que l’on a semé le mal. C’est se qui arrivera peut être au misérable… Il se fait attraper par le dernier qui s’écrase sur lui telle une masse de diablotin. La panique commence enfin à l’emplir. Sous son semblable humain, il s’agite, mais n’hurle pas. Quand le second arrive, l’objet de la luxure du meurtre en main. Argenté et rouillé de tache de sang étrenné. On voit que la lame aurait été utilisée. Affuté comme des dents acérées, brillant comme l’œil d’un chat prêt à vous griffer. Le jeune homme compressé commence enfin à paniquer pour de vrai. Il hurle, bouge, se débat comme le pauvre animal qu’il est. A son tour le voila à la place de l’oiseau dans les griffes du chat. Le voila à la place de la gazelle dans la gueule du lion, qui s’apprête à être dévoré, la gorge percée. Même s’il ne servira pas à une cause aussi noble, il ne sera que le jouet et le plaisir macabre de trois
adolescents. Le garçon qui pose tout son poids sur celui qui s’apprête à se faire tuer, sent une douce folie lui monter, comme une fille que l’on voudrait violer. Un sourire de démon s’affiche, son cœur s’affole par l’extase du sang. Oui…que du bonheur doit-il se dire. Il veut faire quelque chose, avoir une bonne place, avoir joué même le plus petit rôle, dans le morceau de chair que l’on s’apprête à charcuter. Il saisi une poigné de cheveux du garçon et lui hausse la tête. La gorge lisse de jeunesse, pâle de peur, humide de sueur, tente l’assassin comme un morceau de viande. La peur devrait être notre ami…mais bon… Le jeune homme prêt à se faire tuer verse les larmes des damnés. Il à comprit pendant un cours instant l’importance de la vie, et c’est demandé pourquoi n’a-t-il point fait de meilleures choses dans la
sienne. Voila l’ignorance humaine, voila le vrai côté humain que nous avons tous en nous. - Ron ! Ron ! Une n’once d’espoir résonne dans les bois on dirait Ron. Qu’elle âme charitable est donc venue te sauver ?
Démasqué ! Les visages se figent ! Le professeur ? Un garde forestier ? Pris sur le fait du plaisir, c’est comme se faire prendre entrain de faire l’amour avec votre sœur. Les pouls s’accélères, l’adrénaline vous mort la gorge de ses crocs déjà usé. Elle prend toujours plaisir à mordre avec passions et douceur pour profiter des battements du cœur, et
sentir la circulation du sang emplit de peur. Des bois, sort une ombre plus discrète qu’elle ne l’est… Le voila… ! Les cheveux noirs corbeau, le teint aussi pâle que la mort, le regard indifférent de couleur gris et les lèvres rouge comme le sang et le fruit du pêché. Dans son uniforme noir tellement fin qu’on le dirait frêle. Il a l’allure d’un ange déchu. Mais reste un élève… A la vue du simple élève qui leur est inférieure, tout se détend. Ils lèvent tous les regards, et affichent des sourires. Ron soulagé, ou presque ne se retient de parler. - Faust ! Aide moi, c’est fous veulent me tuer ! Ils sont totalement siphonnés du bocal ! Le regard indifférent, mais la peur au ventre. - Qu’est-ce que vous foutez les gars ? Vous êtes malade ou quoi ? Nico ! J’paris que c’est toi qui a organisé toute cette foutaise ! - Tu m’as démasqué Faust. Marc, Hugo, laissez le tranquille.
Sous les ordres les deux spires s’avance prêt de Faust, et délaisse Ron. Une proie bien plus grande s’offre t-a eux, un jouet tellement plus amusant, tellement rare. Fixant son ami Ron, Faust lui fait un signe de la tête lui disant de se mettre à l’abri. Pris encore dans les bras de la panique, l’animale apeuré s’en va dans son terrier. - J’veux pas d’embrouille les gars. Alors rangé se couteau. S’il vous plait. - T’as raison Faust. Il serait dommage de t’abimer. Je dois reconnaitre que je t’aime bien Faust. Ou plutôt…je ne te déteste pas au point de te tuer. Mais…Je pourrais facilement te balancer dans le puits. Visage étonné. Un claquement de doigt rejoué. Deux pantins qui s’avancent le frêle ange entre les mains. Un trou bien âgé. - Lâchez-moi ! Nico, dis a tes spires de me lâcher sur le champ ! Pris par malice, et envie de faire l’idiot, on répond toujours oui. - Si tu y tiens Faust. Marc, Hugo ! Lâchez-le ! Le cri se perd dévoré par la profondeur. Les pierres usées le cogne dans les bras, les mollets, le dos. Elles l’effleurent de leur douce robustesse. Il sentirait presque les bleues se former tant la douleur le laisse à pénétrer. Il sent sa chair s’ouvrir sous les cous répétés. La terre se mélange aux plaies d’une douce fermeté comme de l’alcool sur une brulure. Le tissu de sa chemise déchirée, laisse des morceaux de files danser avec la plaie d’un rouge écarlate poussiéreux. Enfin le final de la mélodie tombes comme un corps qui a touché terre. Les rires l’accompagnent. - Tirons nous.
Silence. Quoique, une présence aussi frêle qu’un lapin. - Fau…Faust… ? Tu…t…t’es…en…encore vivant mec ? - Ouais…les aigues de pin ont amortie ma chute.
- Aie ! - Nan j’suis pas mort. Va chercher monsieur Marco, avec des secours. - Ok…ok…t’as besoins rien d’autre ? - Va crétin !
Les heures se font longues. Le temps s’accumule. L’espace est vaste, trop pour un enfant dépourvu de curiosité. Des tunnels se croisent et s’entre croisent. Mais il reste un animal abandonné et blessé loin de sa meute. Egaré, il attendra. Le noir est le seul allié, les soupires se font incessants. Le sang coagule lentement mais surement. On est seul, personne aux alentours, seulement nous et les parois d’un mur. Le moindre craquement nous parait suspect, le vent nous semble une respiration étrangère. On sentirait des mains nous saisir et nous étranglé ! Que faire pour échapper à la folie de la solitude ? On regarde à gauche, à droite. On voit des visages sombres se former dans le noir et la roche. Leurs dents d’ivoires veulent s’enfoncer dans notre chair tendre de peur. On se renferme sur soit même, on se sert presqu’à nous faire suffoqué. La folie peu être oubliée si une activité vous est donné. Pour échapper à un fantôme de sa folie, Faust se déplace. Quelque chose de dure lui perce le coccyx. Il lui attribue facilement une forme. Il se tourne et retire un peu de terre, trop épaisse et salissante, il saisi une branche de pin bien fournie et commence à dépoussiérer. Quelque chose commence t-à émergé. Surprise ! - Un…un…un crane !? Poussé il continu à dépoussiérer et analyse. Se n’est pas un squelette quelconque, vieux, conservé, conclusion :
- C’est un fossile ! Pas de conclusions hâtives Faust. Cale peut être le squelette d’une personne assassiné, après tout. Je dois en avoir le cœur net. Il continu, curieux d’être l’heureux trouveur, de cette malheureuse. Le crâne est vieux, on s’en serrait douté. Toutes les dents sont encore présente, les orbites fixes le vide comme un damné, la mâchoire ne c’est pas décroché. Les os semblent avoir quand même étés grignoté par les parasites. Funeste festin ! Faust se sens envahir par un sentiment qu’il ne connait. Comme s’il tombé amoureux de se corps qui a été laissé. La fièvre l’emplit, la peur le noie. Mais dans l’insouciance immortelle il continu. Il retire son veston, essuie sa sueur qui tombe sur le crâne, qu’il s’empresse d’essuyer comme une déesse qu’il vénérerait. Il caresse le crâne d’une main, fixe ses orbites rempli de toiles d’araignée.
Faust n’arrêtera pas de fouiller. - Faust !? Vous êtes là ? Je n’entends rien…J’espère que ce n’est pas une blague Ron, ou sinon tu peu être sur de ton heure de retenu ! - Mais non professeur, je vous jure qu’il est là. C’est Nico et sa bande qui… - Quoi ? - Qui me l’on dit monsieur. Rien ne remonte à la surface. Les espoirs s’effacent. - Envoyez-moi des brosses professeur !! - Faust !? C’est vous ! P…pourquoi avez-vous besoins de brosse ? Il délire…Les secoures vont arriver, ne vous enfaite pas ! - Appeler plutôt la presse ! - La presse… ?
Nous sommes présent en se jour, prêt de l’ancien puits, qui date du Moyen âge, dans la forêt du collège Aberdeen. Un élève à fait une
trouvaille totalement or du commun. Les plus grand archéologues, historien, et scientifique du globe on étés appelé à l’ordre, par la trouvaille du jeune Faust Von Hohenfels, celui-ci aurait trouvé le squelette d’un ange ! A lui seul se jeune homme à réussi une fouille parfaite, et à remit en question tout notre univers. Si les anges existent, Dieu existerait-il ? C’est ce qu’essaierons de trouver toute ces personnes ici présentes ! A première vu, on dirait un corps humain, dans la même position que les pharaons, sauf que se dernier aurait, accroché entre les omoplates et la cinquième vertèbre dorsale par un ligament : des ails ! Le garçon serait tombé dans le puits par mégarde et aurait senti quelque chose là où il était assied. Curieux il c’est mi à dépoussiérer et aurait trouvé l’ange. Ce dernier sera retiré à l’aide de matériau, et conduit dans le lieu le plus proche, pour que le trajet ne puisse abimer la dépouille, c'est-à-dire l’école. Voila le jeune Faust ! Comment vous sentez vous après cette découverte ? - Je n’ai pas envie d’en parlé… - C’étais Sarah Belieu votre envoyée spéciale.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents