L Energie de l amour
144 pages
Français

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L'Energie de l'amour , livre ebook

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Description

S'inspirant des Evangiles et de l'Enseignement du Christ, Yvonne Trubert confie ses réflexions. Selon elle, séduit par l'illusion du confort, l'homme vit en dessous de son potentiel s'il ne se relie à Dieu. Il s'agit donc pour lui d'abandonner ses processus d'autodestruction et de découvrir la force d'aimer afin de trouver un vrai sens à son existence. Et si l'essentiel se trouvait simplement à l'intérieur de soi ?

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Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2007
Nombre de lectures 86
EAN13 9782336273365
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sommaire
Page de Copyright Page de titre Direction éditoriale : Albertine Gentou Préface IVI, aujourd’hui et demain La Passion du Christ La passion des hommes Nous sommes tous des artistes Argent et corruption Famille et célibat Le monde de la transparence Noël, la fête de l’Amour Missionnaires Être libre Le spirituel dans notre vie La fête, l’offrande à Dieu Prier Annexes Bibliographie
© L’HARMATTAN, 2007
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan 1@wanadoo.fr
9782296037007
EAN : 9782296037007
L'Energie de l'amour

Yvonne Trubert
Direction éditoriale : Albertine Gentou
Enregistrées entre 1984 et 1995 pour le journal de l’association Invitation à la Vie, Le Livre d’IVI, ces chroniques sont extraites d’entretiens réalisés en compagnie de quatre journalistes :
Marie Mignon Gardet, Marie d’Hennezel-Whitechurch, Marie-Hélène Rose et Albertine Gentou.
Photographie d’Yvonne Trubert : Prisca Léonelli En couverture, une photographie : A.G productions
Préface
Alors que se profilent les années 2010, les plus avisés constatent combien le matérialisme et la technologie s’avèrent en fait inadaptés à l’épanouissement de l’être humain. La mondialisation dicte ses lois économiques ; un peu partout sur la planète, le pouvoir d’achat des consommateurs ne parvient plus à les satisfaire ; le réchauffement climatique apporte la preuve, s’il en était besoin, des résultats déplorables de la pollution et des gaz à effets de serre.
Tout ce qui semble à présent évident relevait néanmoins de la science-fiction, il y a trente ans. À cette époque, ceux qui osaient en parler, se voyaient traiter de faux prophètes et d’oiseaux de mauvais augure. En dépit de cela, bravant les critiques, une femme, Yvonne Trubert, prit la parole pour énoncer ce que son bon sens lui dictait.
D’origine bretonne, âgée alors d’une quarantaine d’années, après avoir élevé ses quatre enfants et exercé différents métiers, dès 1976, elle décide de se consacrer aux autres en leur dispensant écoute et réconfort. En 1983, aidée par des amis, pour donner de l’amplitude à son oeuvre, elle fonde une association, Invitation à la vie, appelée aussi IVI. Très vite, leur groupe accueille des personnes de toutes origines, sociales et religieuses, ayant besoin de soutien.
S’inspirant des Evangiles, Yvonne Trubert propose l’enseignement du Christ, la pratique de la prière et d’autres « outils » dont elle explique l’importance au cours d’une centaine d’entretiens publiés dans le journal interne de cette association, Le Livre d’IVI.
Selon elle, l’homme, séduit par l’illusion du confort, vit en dessous de son potentiel s’il ne se relie à Dieu. Il s’agit donc pour lui d’abandonner ses processus d’autodestruction et ses culpabilités, de découvrir le vrai sens de l’amour et de vivre dans une dimension universelle.
En lisant ses chroniques, le voile de la souffrance se déchire et laisse entrevoir une autre réalité. Et si l’essentiel se trouvait simplement à l’intérieur de soi ? Dans cette infime partie de l’intime que l’on nomme âme... Si le renouveau attendu ne dépendait que d’un vrai désir, celui de retrouver le goût des valeurs authentiques dans le respect et la dignité de l’être humain? Qu’a-t-on après tout de si précieux à perdre qui empêche d’essayer ? Rien ! Encore faut-il puiser en soi le courage d’entreprendre une démarche et d’y croire...
À présent, les écologistes et autres sages dispensent les mêmes conseils : si l’être humain ne change pas d’état d’esprit et ses comportements — sa façon de penser qui est aussi une forme de pollution —, il ne pourra faire face aux mutations qui s’ annoncent.
Nulle intention ici de moraliser, de brandir des certitudes qui se voudraient terrifiantes, de proposer un livre de recettes en mieux-être ou des superlatifs empreints d’exaltation, non. Les entretiens d’Yvonne Trubert constituent le ferment d’une réflexion, un support pour la méditation, un encouragement à la foi et une invitation à la vie. Intemporels, ils entretiennent en l’homme, le souffle de l’espérance et la force d’aimer.
Albertine Gentou
IVI, aujourd’hui et demain
Nous vivons dans un monde très complexe, nous sommes environnés de difficultés de toute sorte. Lorsque l’on entre à Invitation à la vie, c’est souvent une fuite en avant, on cherche une voie spirituelle, c’est du moins ce que l’on affirme. On veut trouver un message à travers la guérison d’une maladie ou le passage de certaines épreuves. On cherche non seulement la guérison physique mais aussi « morale ». On participe à l’enseignement d’IVI pendant plusieurs mois et l’on arrive au séminaire heureux, ravi. Cependant, très vite, après ce séminaire, je le vois, les gens sont moins motivés. On a l’impression qu’ils ont perdu quelque chose ou qu’ils n’ont pas compris l’essence même de ce qu’ils ont appris. En réalité, la vie spirituelle n’existe pas, la vie « tout court » existe. On ne peut pas séparer la matière de l’esprit. On doit rester rationnel, c’est-à-dire terre à terre. Nous devons comprendre que nous sommes des humains à part entière. À ce titre, nous devons vivre le quotidien là où nous sommes, avec les responsabilités que nous avons: celles de mère de famille, de travailleur... de gens responsables. Alors, comment le vivre ? Beaucoup ont saisi, je pense, l’importance de la prière, et c’est parfait. Il faut continuer, c’est un moyen de se recharger et de lancer une trajectoire d’énergie dans l’atmosphère pour nettoyer et pour libérer ce qui doit l’être. Le sens de la guérison profonde à travers la prière nous montre que le temps et l’espace n’existent plus car nous sommes dans un monde d’énergie. Il ne faut pas le négliger.
Alors, comment vivre, comment s’adapter dans ce concert quotidien lorsque l’on a appris tant de choses ? L’harmonisation est importante mais il faut aussi faire passer « le message » dans notre façon d’agir. Sinon, à quoi cela servirait-il d’avoir appris à ne plus être égoïste, à aimer, à tolérer, à écouter, à réaliser ce que sont les autres, si nous nous comportons comme si nous ne savions rien. En réalité, quand nous sommes seuls au sein d’une famille à avoir reçu l’enseignement d’IVI, nous avons une mission particulière à vivre. Pourquoi ? Une parabole dans les Évangiles nous renvoie à cela.
À un moment, Jésus se trouvait chez Simon. La foule était dense autour d’eux. Un brouhaha tout à coup parvient jusqu’à Lui. Jésus demande : « Que se passe-t-il ? » Dehors on Lui dit : « Maître, ce sont votre mère et vos frères qui sont là. » Alors Jésus repond : « Qui est ma mère, qui sont mes frères ?» Après un regard circulaire, Il continue : « Ici est ma vraie famille, voici ma mère, voici mes frères » et Il désigne ses apôtres, ses disciples qui comportaient beaucoup de femmes. Ceci nous replace dans notre contexte actuel. Où, est notre famille ? À IVI, certes. Mais si nous restons seulement à IVI, c’est que nous n’avons rien compris. Le Christ n’a pas dit, rejette ta famille pour aller vers l’autre, mais : « Agrandis le cercle de la famille, deviens messager non seulement d’amour mais de compréhension dans le quotidien. »
Prenons l’exemple du travail. Après le séminaire, les gens qui retournent à leur bureau ont au début une plus grande force d’amour, une compréhension accrue pour l’autre. Ils le regarderont différemment, ils lui diront bonjour avec le sourire mais très vite l’habitude va les reprendre, leur environnement va provoquer une tension nerveuse en eux comme auparavant. Au début on croit être fort, on croit détenir la vérité, on se dit qu’on va changer, mais on s’aperçoit très vite que l’on n’a pas changé. Peut-être en apparence, mais si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, notre comportement vis-à-vis des autres est resté identique.
On est intolérant. Nous voudrions que les autres comprennent ce que nous comprenons, qu’ils assimilent ce que nous avons pu assimiler au cours de plusieurs mois voire des ann&

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