Michelin 120 ans
262 pages
Français

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Description

Au cours de 12 décennies d'existence, Michelin employa des centaines de milliers de salariés sur ses sites de recherche, d'essais, de production et de commercialisation, installés de par le monde entier. Dans ce troisième volume de sa trilogie, par les témoignages d'acteurs de cette prospérité, l'auteur met en relief le vécu remarquable de certains d'entre eux dans le cadre de leurs activités au sein de leurs services respectifs.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2009
Nombre de lectures 241
EAN13 9782336257228
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Graveurs de mémoire
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Lucien LEMOISSON, Itinéraire d’un pénitentiaire sous les Trente Glorieuses , 2009.
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Mesmine DONINEAUX, Man Doudou, femme maîtresse , 2009.
François SAUTERON, La Chute de l’empire Kodak, 2009.
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Michelin 120 ans

Raymond Louis Morge
Sommaire
Graveurs de mémoire - Dernières parutions Page de titre Du même auteur Page de Copyright Dedicace REMERCIEMENTS PROLOGUE I - LA PHILOSOPHIE DIRECTORIALE II - L’IMPLANTATION EN TERRE D’ARVERNIE III - LE SERVICE DE SANTE IV - LA FILATURE V - LE COMMERCE EXPORT VI - LA MAITRISE 1 VII - LA MAITRISE 2 C’EST AINSI QUE TOUT A COMMENCE AU PRINTEMPS 1889 LIVRE D’OR - DU PERSONNEL MOBILISÉ DES USINES MICHELIN PERSONNEL NON MOBILISÉ C’EST AINSI QUE SE PROJETE L’ACTUALITE AU PRINTEMPS 2009 VIII - Dans un service de recherche IX - LE COMMERCE CONSTRUCTEUR X - LE TRANSPORT ROUTIER XI - LES ACHATS XII - LE SERVICE AU CLIENT XIII - L’AVENIR XIV - ÉPILOGUE ANNEXES
Du même auteur
Michelin, Michel, Marius, Marie et les autres Une famille de salariés et l’entreprise clermantaise — 1889/1957 L’Harmattan (réédition 2007)
Trois générations de salariés chez Michelin Un uécu authentique du XXe siècle — 1958/1994 L’Harmattan (2006)
L’origine du nom de Morge Recherche histarique, géagraphique, étymelagique Autoédition (2004)
© L’HARMATTAN, 2009
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296106734
EAN : 9782296106734
«. Allons, mon âme, achève l’entreprise que tu médites depuis si longtemps ». (Pardon Sénèque d’avoir, une fois de plus, changé un mot à ton exhortation)
A mes aïeux qui m’ont transmis les forces morales, propres à notre terre d’Auvergne.
A ma descendance proche et future afin qu’elle sache ce que furent les efforts accomplis.
A tous ceux qui prenant part à mon éducation m’ont apporté les connaissances nécessaires à ma marche.
REMERCIEMENTS
A tous ceux qui m’ont confié le témoignage de leur propre vécu “Michelin”, ou celui de membres de leur famille, ayant quittés notre terre.
A Bernard Hoffmann, fin lettré à l’esprit ouvert sur notre monde, qui a posé un regard bienveillant sur mon manuscrit.
A Louis Saugues et Pierre-Gabriel Gonzalez, passionnés de L’Aventure Michelin, dont le prêt de photographies de l’ouvrage me fût précieux. A Pierre Jonville, pour son assistance en matière de mise en page des textes et des photos.
PROLOGUE
Dans mes deux précédents ouvrages, à travers la vie quotidienne des membres d’une famille de salariés de la Manufacture de Pneumatiques, j’ai relaté l’évolution économique et sociale des gens du Milieu Michelin ainsi que les événements marquants du développement de l’Entreprise Clermontoise.
J’y ai souligné la résolution et l’énergie des hommes qui, dans l’obligation de composer avec les vicissitudes des temps, ont assumé la charge de la Direction de la Manufacture. Ce n’était qu’équité.
Dans cet écrit final de la trilogie “Michelin”, je viens dresser les portraits d’hommes et de femmes représentatifs de la diligence de ces milliers d’autres salariés de “La Grande Maison” qui, tout au long de douze décennies, ont collaboré à la prospérité de la firme auvergnate. Ce n’est que justice.
A l’image de tous leurs compagnons de travail, ils offrirent, sans compter, leurs bras, leurs esprits et leurs cœurs à l’œuvre à accomplir. Ils possédaient une conscience professionnelle à toute épreuve, une ténacité que le temps n’émoussait pas et un souci de l’économie, hérités des ancêtres.
Ainsi, Michelin devint le Numéro Un Mondial du Pneumatique.
Peu d’entre eux ont pu conter leur engagement et leur avancée quotidienne car l’humilité fut aussi une de leurs vertus. Ils ont apporté leur richesse aux autres et ils se sont imprégnés de celle des autres.
Ces quelques “tranches de vie” se veulent un très sincère hommage rendu à ces acteurs et témoins discrets du considérable progrès économique et social accompli au cours du XX e siècle.
L’auteur
I
LA PHILOSOPHIE DIRECTORIALE
Alors que l’essor industriel bouleversait la vie économique et sociale De la société occidentale, le 15 mai 1891fut portée à la connaissance du monde entier l’encyclique de Léon XIII intitulée “Rerum novarum”. Cette lettre solennelle sur la “Condition des ouvriers” fut plus communément connue sous le nom de “La Charte des Travailleurs”.
Annoncée le 24 mai 1889, la raison sociale Michelin avait, alors, exactement 2 ans d’existence, à la date de cette publication.
La compréhension de l’influence considérable qu’exerçât cet ouvrage sur l’évolution sociale du monde chrétien, passe par la nécessaire connaissance de ses idées maîtresses. Elles furent les sources de la philosophie patronale Michelin, leurs axes de conduite et motivèrent les décisions des frères André et Edouard.
Pour la clarté de cet ouvrage et des deux qui l’ont précédé, il était donc indispensable de les exposer.
Afin de s’engager à porter utilement à la connaissance des fidèles son regard d’Homme de Dieu, posé sur les relations patronat-ouvrier, il importait que Léon XIII ait une claire conscience des bouleversements qui s’opéraient alors dans la vie économique et sociale de ses acteurs. Parmi ses sources d’information se trouvaient les nombreux écrits publiés alors dans le monde occidental ainsi que les témoignages arrivant chaque jour au sein de la Cité Papale.
Entre tous les ouvrages traitant du socialisme et bien en place dans la bibliothèque vaticane, l’Eglise avait déjà pris en compte “La République” de Platon, “L’Utopie” de Thomas More, le “Code de la nature” de Morelly. Devaient bien évidemment s’y trouver aussi les théories de l’Abbé Mably sur “Les doutes proposés aux philosophes sur l’ordre naturel et essentiel des sociétés politiques”.
Quant à l’Eglise de France, à cette date, elle avait déjà bien analysé l’action de Maurice Maignen, le fondateur du Cercle Catholique d’Ouvriers de Montparnasse. A sa mort en 1890, fort était l’impact de son œuvre sur les consciences des acteurs en milieux sociaux, se référant aux Evangiles. C’est probablement de cette source que jaillit, quelques années plus tard, le “Sois fier ouvrier” de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. (*)
Mais, les thèses qui, en cette fin du XIX e siècle, bouleversaient les idées maîtresses guidant l’économie jusqu’alors, étaient celles contenues dans les écrits de Marx et d’Engels : une révolution des esprits par les principes du matérialisme historique, de la dictature du prolétariat, du collectivisme. Les affirmations de ces deux promoteurs de la lutte des classes représentaient pour l’enseignement de Rome, une terrible menace.
Avant de se lancer dans un tel écrit de portée universelle, le Pape et son entourage avaient scrupuleusement recueilli des milliers de témoignages de membres du clergé et de laïcs proches du milieu du travail. Ces éléments suffisamment précis et concordants avaient mis en place, du bas en haut de la hiérarchie, une compréhension à la fois globale et détaillée des antagonismes sociaux de l’époque.
A ce titre, n’oublions pas qu’en ce qui concernait la terre de France, Emile Zola avait déjà écrit la majorité de son œuvre et son “Germinal”, révélateur d’une terrible réali

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