Compendium de terminologie chimique (recommandations IUPAC) et lexique anglais/français
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Description

Comprenant près de 6 800 entrées, cette version française du "Compendium of Chemical Terminology IUPAC Recommandations", devrait permettre aux chimistes francophones de retrouver facilement les définitions agrées par l'Union internationale de chimie pure et appliquée ainsi que les équivalents tant français-anglais que anglais-français des termes retenus. Il couvre les domaines suivants : chimie analytique , chimie de l'atmosphère , chimie inorganique , chimie macromoléculaire , chimie organique , chimie physique , électrochimie , nomenclature , noms de classes fonctionnelles , photochimie , spectroscopie , stéréochimie , terminologie , toxicologie.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 novembre 1999
Nombre de lectures 212
EAN13 9782743005146
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1125€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

C
 Pou r les en trées u tilisan t cette lettre grecqu e, voir : khi.
cagen . f. cage Agrégat de m olécu les, gén éralem en t en ph ase con den sée, qu i en tou re les fragm en ts obten u s, par exem ple, par dissociation th erm iqu e ou ph otoch im ique d’u nprécu rseu rch im iqu e. Pu isqu e la cage em pêch e la séparation des fragm en ts, ils peu ven t réagir préféren tielle-m en t l’u n avec l’au tre (effet de cagen er s redon n éces-) san sairem en t le précu rseu r. Par exem ple :    R–N=N–R[R + N] –––N + R R–R + N cage 2 Voir au ssi :gém in éerecom bin aison . 1994,66, 1091 A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999 ; CTC 1993
calcinationf.n . calcin ation Ch au ffage à l’air ou dan s l’oxygèn e ; le term e est sou -ven t appliqu é à u n e des étapes de préparation d’u ncataly-seu r. 1976,46, 80 CTC 1993
calcination (en analyse)f.n . ash in g (in an alysis) Min éralisation , par voies sèch e ou h u m ide, u tilisée com m e m éth ode deprécon cen trationbstan ces des su à l’é-tat de traces. Voir au ssi :carbon isation. 1979,51, 1200 CTC 1993
calcul de champ de forcem .n . force-field calcu lation Voir :iqu e m olécu lairede m écan calcu l . 1994,66, 1115 A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999
calcul de grandeurm .n . qu an tity calcu lu s Algèbre des gran deu rs dan s laqu elle les sym boles de gran deu rs représen ten t les produ its de valeu rs n u m é-riqu es et leu rs u n ités. G.B. 3
calcul de mécanique moléculairem .n . m olecu lar m ech an ics calcu lation Méthode sem i-em pirique de calcul m ise au point dans le but d’obtenir des évaluations des structures et des énergies deconform ationsolécules. La m éthode est basée surde m des valeurs « naturelles » des longueurs et les anglesde liai-sons qui, lorsqu’on s’en écarte, conduisent à des tensions, sur l’existence d’interactions de torsion et d’attraction et/ou de répulsion devan der Waalset sur des forces dipolaires entre des atom es non liés. La m éthode est aussi connue sous le nom de « calculs (em piriques) de cham ps de force ». 1994,66, 1142 A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999
calcul perturbationnel expérimentalm .n . experim en tal pertu rbation al calcu lation Pou r évalu er l’in certitu de liée au x résu ltats fin als obten u s par la m éth ode des m oin dres carrés, on peu t con sidérer lasen sibilitén ées obten u es des don par cette m éth ode au x erreu rs propres au x don n ées in trodu ites. On effectu e les calcu ls à plu sieu rs reprises en y in trodu isan t des don n ées pertu rbées et on étu die la relation en tre les variation s (pertu rbation s) dan s les résu ltats et les varia-tion s dan s les don n ées in trodu ites. Il est préférable d’en -gen drer les pertu rbation s en u tilisan t des n om bres aléa-toires avec u n e fon ction de distribu tion qu i sim u le la distribu tion des in certitu des dan s les résu ltats prim aires. Voir au ssi :m oin dres carrésm éthode des . 1981,53,1823 CTC 1993
calixarènen . m . calixaren e À l’origin e, com posé m acrocycliqu e capable d’adopter u n e con form ation en pan ier (ou « calice »). En gén éral, u n calixarèn e est form é à partir d’u nphén olp-hydrocarbyléet de form aldéh yde. Le term e s’appliqu e m ain ten an t au x h ydrocarbu res cyclo{oligo[(1,3-ph én ylèn e)m éth ylèn e]}(I) et à u n e variété de leu rs dérivés de su bstitu tion .
1995,67, 1323 TI, K230, 1995
R
OH
CH2
n
ca l – ca p
calorien . f. calorie Un ité n on SI pou r l’én ergie. Les calories son t défin ies de trois m an ières différen tes : la calorie th erm odyn a-m iqu e (cal = 4,184 J) ; la calorie du tableau in tern ation al th de vapeu r (cal = 4,1868 J) ; la calorie à 15 °C (cal IT 15 = 4,1855 J). Tou tefois, seu l le sym bole cal est u tilisé. G.B. 112 ; 1996,68, 964
calorie internationalef.n . in tern ation al calorie Voir :calorie. G.B. 112 ; 1996,68,976
calorie thermochimiquen . f. th erm och em ical calorie Voir :calorie. G.B. 112 ; 1996,68, 996
calorimétrien . f. calorim etry Term e gén éral qu i décrit tou te expérien ce dan s laqu elle on m esu re u n e ch aleu r produ ite par u n e réaction ch im iqu e ou à u n processu s ph ysiqu e 1994,66, 2488
calorimétrie avec injection discontinuen . f. batch in jection calorim etry Voir :jection directeà in en thalpim étrie . 1994,66, 2490
calorimétrie d’une solution analytiquen . f. an alytical solu tion calorim etry Voir :an alyse en thalpim étriqu e. 1994,66, 2489
caméra à balayage ultrarapidef.n . streak cam era Voir :tu be à balayage u ltrarapide. 1995,67, 1758
caméra Angerf.n . An ger cam era Cam éraon cou ple u dan s laqu elle àn scin tillateu r gran d diamètre à u n arran gem en t de tu bes ph otom u ltipli-cateu rs à l’aide deefibre optiqu t au . On peu irssi obten l’im agerie à rayon s X dan s des caméras à plu sieu rs cris-tau x dan s lesqu elles plu sieu rs petits cristau x scintillen t in dividu ellem en t. 1995,67, 1756
canaln . m . ch an n el Région s depoten tiellesu rfaces d’én ergie les-dan s qu elles on retrou ve des vallées qu e l’on dén om m e qu el-qu efois des can au x. Le can al duréactiftréeou can al d’en correspon d à des con figu ration s sim ilaires à celles des réactifs ; le can al duprodu itou can al de sortie est appa-ren té au x con figu ration s sem blables à celles des produ its. Dan s la théorie des collision s, la spécification d’u n en sem ble com plet de n om bres qu an tiqu es dan s u n arran -gem en t don né se n om m e au ssi can al. Voir au ssi :d’en tréecan al ;can al de sortie. 1996,68, 157
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canal (en analyse)n . m . ch an n el (in an alysis) Partie d’u n in stru m en t an alytiqu e qu i est assigné à u n e seu le procédu re an alytiqu e, in clu an t le tran sdu cteu r. Ce term e est relié à l’opération in tern e de certain s types d’in stru m en ts, en particu lier en ch im ie clin iqu e. Can al com m e term e gén éral possède u n sen s beau cou p plu s large et il n’est pas recom m an dé. 1989,61, 1661
candelan . f. can dela Un ité SI de base pou r l’in ten sité lu m in eu se (sym bole : cd). La can dela est l’in ten sité lu m in eu se, dan s u n e direc-tion don née, d’u n e sou rce qu i ém et u n rayon n em en t 12 m on och rom atiqu e de fréqu en ce égale à 540×ertz et10 h don t l’in ten sité radian te dan s cette direction est égale à 1/683 watt par stéradian . G.B. 70 ; 1996,68, 964 CTC 1993 capacité (d’un condensateur à plaque),Cf.n . capacitan ce (of a plate capacitor),C Ch arge d’u n e plaqu e divisée par la différen ce de poten tiel en tre les plaqu es. G.B. 14 ; 1996,68, 964 capacité calorifique,Cf.n . h eat capacity,C Ch aleu r fou rn ie à u n systèm e pou r au gm en ter sa tem pératu re divisée par l’au gm en tation de tem pératu re. À volu m e con stan t,C= (U/T) et à pression con stan te, vv C= (H/T) dan s lesqu ellesUest l’én ergie in tern eetHest pp l’en thalpiedu systèm e. G.B. 48 ; 1996,68, 975
0 capacité calorifique d’activation,. f.C n p 0 h eat capacity of activation ,C p Gran deu r reliée au coefficien t de tem pératu re duH (en thalpie d’activation) et duS(d’activationen tropie ) par les équ ation s :   C= ( H/T) =T( S/T) . p p p Si on peut exprim er la constante de vitesse sous laform e lnk=a/T+b+clnT+ dT, on peu t alors écrire qu e : C= (c– 1)R+ 2dRT. p –1 –1 Un ité SI : J m ol K . 1994,66, 1120; 1996,68, 168 CTC 1993 ; TI, K245, 1999
capacité calorifique spécifique,cn . f. specific h eat capacity,c Capacité calorifiqu e divisée par la m asse. Voir :capacité calorifiqu e. 1996,68, 993
capacité d’adsorptionn . f. adsorption capacity Dans le cas de solutés de faible solubilité qui sont forte-m ent adsorbés, il s’agit de la valeur lim ite de la quantité de la substance adsorbée atteinte à l’aide d’une solution satu-rée ; on définit une capacité d’adsorption d’unadsorbant pour un soluté spécifique ; en général, sa valeur varie aussi avec la nature et, dans les cas im pliquant plus de deux com -posants, avec la com position relative du mélange liquide. 1972,31, 594 CTC 1993
ca p – ca p
capacité de charge (dans des extractions par solvant)n . f. loadin g capacity (in solven t extraction ) Con cen tration m axim ale de solu té(s) qu’u n solvan t peu t con ten ir dan s des con dition s don nées. Notes : 1. Les expression s ch arge m axim ale, capacité de satu -ration et ch arge de satu ration son t syn on ym es. 2. Tou s les term es m en tion nés ci-dessu s se distin -gu en t de la capacité u ltim e. 1993,65, 2384
capacité de migrationf.n . m igratory aptitu de On appliqu e le term e pou r caractériser les ten dan ces relatives des grou pes à participer à des réarran gem en ts. Dan s les réarran gem en ts n u cléoph iles (m igration vers u n cen tre déficien t en électron ), la capacité de m igration d’u n grou pe est vagu em en t associée à sa capacité de stabiliser u n e ch arge positive partielle ; tou tefois, on con n aît des exception s et la position de l’h ydrogèn e dan s u n e série n e peu t sou ven t pas être prédite. 1994,66, 1141 TI, K245, 1999
capacité de monocouchen . f. m on olayer capacity Pou r lachim isorption, elle est défin ie par la qu an tité de l’espèce adsorbéepou r occu per tou s les sitesn écessaire d’adsorptionpar la stru déterm inés de l’ctu re adsorban tet par la n atu re ch im iqu e de l’espèce à adsorber; pou r l’ad-sorption physiqu ean tité , il s’agit de la qu rnécessaire pou cou vrir la su rface avec u n e m on ocou ch e com plète de m olécu les dan s u n arran gem en t très den se ; la n atu re de cet arran gem en t doit, si nécessaire, être explicitée. Les qu an tités relatives à la capacité de la m on ocou ch e doiven t être m arquées de l’in dice m . O.B. 252 ; 1972,31, 587 ; 1976,46, 75 CTC 1993
capacité de saturationn . f. satu ration capacity Voir :capacité de charge. 1993,65, 2385
capacité différentiellen . f. differen tial capacitan ce La capacité différen tielle (par u n ité de su rface d’in ter-–2 ph ase ou d’électrode ; u n ité du SI : Fm ) est don née par l’équ ation : =(/) , , Cµ, dan s laqu elleEest le poten tiel de l’électrode par rapport à u n eélectrode de référen ce,µest u desem ble n en poten tiels j chim iqu escon stan ts,m ain ten u s Test la tem pératu re absolu e,Qest la ch arge électriqu n ité e (par u rface dede su l’in terph ase ou de l’électrode) etpest la pression . 1974,37,509 ; 1983,55,1261 CTC 1993
capacité électriquef.n . electric capacitan ce Voir :capacité. 1996,68, 970
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capacité intégrale (d’une électrode)n . f. in tegral capacitan ce (of an electrode) La capacité in tégrale (par u n ité de su rface de l’élec-–2 trode ; u n ité SI : Fm ) est don née par l’équ ation : K=Q/(EE) Q=0 dan s laqu elleQest la ch arge électriqu de su r-e (par u n ité face de l’électrode),Etiel de l’électrode par rap-est le poten port à u n eélectrode de référen ceetEest lepoten tiel au Q=0 poin t de charge zéro. 1974,37,509 CTC 1993
capacité stoechiométriquef.n . stoich iom etric capacity Voir :capacité u ltim e. 1993,65, 2386
capacité ultime (en extraction par des solvants)n . f. u ltim ate capacity (in solven t extraction ) Qu an tité m axim ale théoriqu e d’u n solvan t con ten an t u n e con cen tration don née d’extractan t pou r u n solu té sou s tou tes les con dition s. Qu an d cela est approprié, on peu t u tiliser l’expression « capacité stoech iométriqu e ». 1993,65, 2386
capture (en chimie nucléaire)f.n . captu re (in n u clear ch em istry) Processu s au cou rs du qu el u n systèm e atom iqu e ou n u cléaire acqu iert u n eparticu leaddition n elle. En gén éral, on spécifie le type de particu le qu i a été captu rée ou son én ergie. 1994,66, 2516 ; 1982,54, 1537. CTC 1993
capture (piégeage)f.n . trappin g L’in terception d’u n e m olécu leréactiveou d’u nin ter-m édiairelever duréactif de façon à l’en réaction n el systèm e ou à le tran sform er en u n e form e plu sstablepou r l’étu dier ou l’iden tifier. Voir au ssi :capteu r (piège). 1994,66, 1174 A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999 ; CTC 1993
capture d’électronn . f. electron captu re Tran sform ation n u cléaireoyau cap-le n laqu elle dan s tu re u nélectrondiqu e(ou orbitalaire). On in périphériqu e sou ven t la cou ch e à partir de laqu elle l’électron est cap-tu ré. (K–, L–, etc.). 1982,54, 1537 CTC 1993
capture de rayonnement gamma (capture de rayonne-ment)f.n . gam m a-radiation , captu re ( captu re)-radiation , Voir :n em en t gam m acaptu re de rayon (captu re de rayon n em en t ) 1982,54, 1543 CTC 1993
capture de spin (piégeage de spin)n . f. spin trappin g Lors de certain es réaction s en solu tion , u nradical tran sitoireréagit avec u n réactif diam for-agnétiqu e pou r m er u n radical plu spersistan tdan s lequ i, s’accu m u lan t
ca p – ca r
m ilieu et atteign an t u n e con cen tration assez élevée, peu t être détecté et sou ven t iden tifié par spectroscopie de RPE/RSE. La réaction clé correspon d gén éralem en t à u n e fixationagnétiqu e est u n. On dit alors qu e le réactif diam « capteu r de spin » et qu e le radical persistan t formé est u n «addu ittilise ce procédé appelé captu de spin ». On u re de spin pou r su ivre des réaction s où in tervien n en t des in ter-m édiaires réaction n els radicalaires tropréactifsqu’ilpou r soit possible de les observer directem en t. Les n itron es et les com posés possédan t u n grou pe n itroso porté par u n atom e de carbon e son t des capteu rs de spin typiqu es ; ils réagissen t rapidem en t avec des radicau x réactifs pou r for-m er des radicau x n itroxydes. On désign e par « n u m ération de spin » le processu s de captu re de spin lorsqu’il est qu an -titatif, c’est-à-dire qu an d le réactif diam agnétiqu e capte qu asim en t tou s les radicau x formés dan s u n systèm e don né. La captu re de spin a au ssi été adaptée au x ph ases solides et gazeu ses pou r piéger les radicau x formés. On réalise alors u n tran sfert de l’addu it de spin dan s u n e solu -tion liqu ide afin de faciliter l’in terprétation du spectre de RPE/RSE des radicau x obten u s. 1994,66, 1166 A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999 ; CTC 1993
capture radiativef.n . radiative captu re Captu red’u n eparticu lepar u nn oyau, su ivie d’u n e ém ission im médiate degam m arayon n em en t . 1982,54, 1537 CTC 1993
caractéristique (en chimie analytique)f.n . ch aracteristic (in an alytical ch em istry) Propriété ou attribu t d’u n m atériau qu e l’on m esu re, com pare ou n ote. Les attribu ts son t gén éralem en t des caractéristiqu es qu alitatives ; tou tefois, on peu t tran sform er des caracté-ristiqu es qu an titatives (variables) en attribu ts en attri-bu an t des item s à diverses catégories su r la base de valeu rs m esu rées. La valeu r d’u n e caractéristiqu e déterm inée à la su ite d’u n e observation ou d’u n essai est u n e valeu r observée ; lorsqu’elle est déterm inée par u n e méth ode d’essai spécifiée, on l’appelle résu ltat d’u n essai. La con cen tration ou la qu an tité d’u n produ it à an alyser m esu rée à partir d’u n éch an tillon est gén éralem en t la caractéristiqu e rech erchée en ch im ie an alytiqu e. 1990,62, 1201
caractéristique de la qualité de l’air (en chimie de l’atmos-phère)n . f. air qu ality ch aracteristic (in atm osph eric ch em istry) Un e des propriétés qu an tifiables d’u n éch an tillon d’air : con cen tration d’u n con stitu an t, vitesse du ven t, tem pératu re, etc. La valeu r de la caractéristiqu e de la qu a-lité de l’air est la vraie valeu r de la caractéristiqu e étu diée ; on recon n aît qu e, en pratiqu e, les méth odes existan tes n e n ou s fou rn issen t qu’u n e valeu r approxim ative. 1990,62, 2173
carbaboranen . m . carbaboran e Classe de com posés du bore de form u le gén érale c [(CH) (BH) H ] dan s laqu ellecêtre positif, négatifpeu t a m b ou n u l. Les grou pes CH occu pen t les som m ets d’u n poly-
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èdre et les au tres atom es d’h ydrogèn e form en t des pon ts ou son t en position term in ale. Note : la con traction « carboran e » est au ssi bien im plan tée com m e n om gén ériqu e pou r cette classe de com posés. R.B. 228 ; 1995,67, 1326 TI, K230, 1995
carbamaten . m . carbam ate Sel ou ester de l’acide carbam iqu e H NC(=O)OH, ou 2 d’acides carbam iqu esN-su bstitués : R NC(=O)OR’ 2 (R’ = h ydrocarbyle ou cation ) Les esters son t sou ven t appelésu réthan es,ecorrect qu en t n’est strictem qu i u sage pou r les esters éth yliqu es. 1995,67, 1323 TI, K230, 1995
carbanionm .n . carban ion Nom gén ériqu e des an ion s con ten an t u n n om bre pair d’électron s, com m e les paires d’électron s libres localisées su r des atom es de carbon es trivalen ts (par exem ple,Cl C 3 ou HCC ), ou – les cas où l’ion est mésom dan s ère (voir : m ésom érieples ci-dessou s – lesdan s les exem m e ), com an ion s dan s lesqu els au m oin s u n e desstru ctu res lim ites im portan te com porte u n atom e de carbon e trivalen t por-tan t u n e paire d’électron s n on partagés. O O O O CH3C CH CCH3CH3C CH CCH3 Voir au ssi :ion radical. 1994,66, 1092 ; see also 1995,67, 1324 TI, K230, 1995 ; A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999 ; CTC 1993
carbéna* carben a* Préfixe est m ain ten an t rejeté. Il a été u tilisé dan s le passé, spécialem en t dan s les systèm es cycliqu es, pou r n om m er descarbèn esacycloh ep-« carbén ple : . Par exem tan e », m ain ten an t cycloh eptylidèn e. 1995,67, 1324 TI, K230, 1995
carbènen . m . carben e Espèce électriqu em en t n eu tre H C : et ses dérivés 2 dan s lesqu els le carbon e est lié de m an ière covalen te à deu x grou pes m on ovalen ts de n atu re qu elcon qu e ou à u n grou pe divalen t et porte deu x électron s n on lian ts, les spin s de ceu x-ci pou van t être appariés (état sin gu let) ou n on appariés (état triplet). Dan s la con stru ction systém a-tiqu e des n om s, carbèn e est le n om de l’h ydru re fon da-m en tal : CH et, par su ite, : CCl est dén om mé dich loro-2 2 carbèn e. Tou tefois, les n om s des h ydrocarbu res acycliqu es et cycliqu es qu i com porten t u n ou plu sieu rs atom es de carbon e divalen ts son t dérivés des n om s des h ydrocarbu res à carbon es tétravalen ts correspon dan ts en u tilisan t le su ffixe ylidèn e. Par exem ple : CH =CHCH: 2 prop-2-én -1-ylidèn e, CH =C:, éthén ylidèn e ; 2
ca r – ca r
cycloh exylid èn e Les sou s classes des carbèn es com pren n en t lesacyl-carbèn esRC(=O)ÝR, lesim idoylcarbèn esRC(=NR)ÝR et CClesvin ylcarbèn es. 1995,67, 1324 ; see also 1994,66, 1092 TI, K230, 1995 ; A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999 ; CTC 1993
carbénoïdem .n . carben oid En tité com plexée du type carbèn e qu i présen te la réactivité caractéristiqu e descarbèn esen t,, soit directem soit en agissan t com m e sou rce de carbèn e. Cl 1 2 R R Céta lM = m M 1995,67, 1325 ; 1994,66, 1092 TI, K230, 1995 ; A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999
carbinol*n . m . carbin ol* Term e désu et pou r désign er u n méth an ol su bstitué, dan s lequ el le term e carbin ol est syn on ym e de méth an ol. 1995,67, 1325 TI, K230, 1995
carbinolamine*n . f. carbin olam in e* Term e désu et pou r désign er u nhém iam in al. 1995,67, 1325 TI, K230, 1995
carbocationn . m . carbocation Cation con ten an t u n n om bre pair d’électron s et don t u n e fraction sign ificative de l’excès de ch arge positive est située su r u n ou plu sieu rs atom es de carbon e. C’est u n term e gén éral en globan t lescarbén iu mion s s les types, tou d’carbon iu mion s , les cation s vin yliqu es, etc. Le n om des carbocation s peu t être formé en ajou tan t le m ot « cation » au n om du « radical » correspon dan t. De tels n om s n’im -pliqu en t au cu n e précision su r la stru ctu re (par exem ple, si les atom es de carbon e son t tri- ou pen tacoordinés). Voir au ssi :té ; ion radicalcarbocation pon . 1994,66, 1093 ; 1995,67, 1325 TI, K230, 1995 ; A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999 ; CTC 1993
carbocation non classiquen . m . n on classical carbocation Carbocationdon t l’état fon dam en tal possède u n e liai-son délocalisée par des électron sou. Note : les carbocation s allyliqu es et ben zyliqu es n e son t pas con sidérés com m e n on classiqu es. 1994,66, 1145 A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999
carbocation pontém .n . bridged carbocation Carbocationou plu -, réel ou h ypothétiqu e, ayan t deu x sieu rs atom es de carbon e qu i seraien t appeléscen tres car-bén iu msi le carbocation était décrit par deu sieu rsx ou plu
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form u les de Lew isais qu , m traire, est représen i, au con par u n e stru ctu re dan s laqu elle u ngrou ped’h y-(u n atom e drogèn e ou u n résidu h ydrocarboné portan t éven tu elle-m en t des su bstitu an ts dan s des position s au tres qu e celle de l’atom e pon t) agit com m e pon t en tre ces divers cen tres carbén iu m poten tiels. On peu t distin gu er les « carboca-tion s pon tés ayan t u n n om bre su ffisan t d’électron s » des « carbocation s pon tés déficien ts en électron s ». Pou r les prem iers, on peu t citer à titre d’exem ples les ion s pon tés par u n grou pe phén yle, tels qu e (A), don t le n om trivial est « ion phén on iu m » ; ils son t classés san s am biguïté parm i lescarbén iu mion s xièm e x de la deu caté-tre, ceu . Par con gorie im pliqu en t nécessairem en t des liaison s à trois cen tres ; les stru ctu res (C) et (D) con tien n en t des atom es de carbon e pen tacoordinés et (B) com porte u n « carboca-tion pon té par u n d’h ydrogèn e » dicoordiné. Dan s les car-bocation s pon tés, on observe gén éralem en t de l’h yper-coordin ation , qu i com pren d l’h ydrogèn e dicoordiné, de la pen tacoordin ation et des coordin ation s plu s élevées du carbon e. + H H H + C C H H H C CR 2 2
(A)
CH 3 H2C CR2
+
H2C
(B)
CH2
CH 2 CH
+
(C) (D) Voir au ssi :; liaison à plu sieu rsiu m ion carbon cen tres;n grou pe voisinparticipation d’u . 1994,66, 1090 A.C. (6) 1985 ; TI, K245, 1999 ; CTC 1993
carbodiimidem .n . carbodiim ide Carbodiim ide (HN=C=NH) et ses dérivéshydrocar-bylés. 1995,67, 1325 TI, K230, 1995
carbohydrate (hydrate de carbone)n . m . carboh ydrate À l’origin e, com posés tels qu e lesaldoseset lescétoses, de form u le stoech iométriqu e C (H O) , par su ite n2n « h ydrates de carbon e ». Le term e gén ériqu e h ydrates de carbon e in clu t lesm on osaccharides,lesoligosaccharideset lespolysaccharidesles su bstan ces dérivées, de m qu e êm e des m on osacch arides par rédu ction du grou pe carbon yle (alditols), par oxydation d’u ter-grou pes sieu rs n ou de plu m in au x en acides carboxyliqu es, ou par rem placem en t d’u n ou plu sieu rs grou pe(s) h ydroxy par u n atom e d’h y-drogèn e, u n grou pe am in o, u n grou pe th iol ou an alogu es. Il in clu t égalem en t les dérivés de ces com posés. 1995,67, 1325 TI, K230, 1995
ca r – ca r
carbonem .n . carbon Élém en t n u méro 6 du tableau périodiqu e des élé-2 2 2 m en ts (état électron iqu e fon dam en tal, 1s 2s 2p ). Pou r u n e description des divers types de carbon e exis-tan t à l’état solide, le term e carbon e n e doit être u tilisé qu’en com bin aison avec u n n om addition n el ou u n adjec-tif clarifian t son statu t. Voir au ssi :carbon e am orphe;efibre de carbon ;m até-riau carboné;carbon e vitreu x;carbon e graphitiqu e;car-bon e n on graphitiqu e;pyrolytiqu ecarbon e . 1995,67, 479
carbone activé (charbon actif)m .n . activated carbon Matériau carbonéporeu x oude carbon isationprodu it qu i, dan s le bu t d’au gm en ter ses propriétés d’adsorption , a été sou m is à u n e réaction avec des gaz (au xqu els on a qu el-qu efois ajou té des produ its ch im iqu es, par exem ple du ZlCl ) avan t, pen dan t ou après lacarbon isation. 2 Notes : les ch arbon s activés possèden t u n e gran de capacité d’adsorption , de préféren ce pou r les petites m olé-cu les, et on les u tilise pou r la pu rification des liqu ides et des gaz. En con trôlan t le processu s de carbon isation et d’activation , on peu t obten ir u n e gran de variété de ch ar-bon s ayan t des porosités différen tes. Les ch arbon s activés son t u tilisés prin cipalem en t sou s form es de grain s ou de pou dres, m ais on peu t au ssi les produ ire sou s form etextile par carbon isation et activation con trôlées de fibres tex-tiles. D’au tres term es son t au ssi u tilisés dan s la littératu re : carbon e actif ; ch arbon actif. NdT : l’expression traditionnelle en français est « char-bon actif » et « carbone activé » est, d’une façon générale, m oins utilisé. C’est dans le but d’offrir un ensem ble cohérent pour les expressions relatives aux divers types de substances carbonacées que cette dernière expression est privilégiée ici. 1995,67, 476
carbone (charbon) activé fibreuxn . m . fibrou s activated carbon Carbon e activéen ts,e de fibres, de filam la form sou s de fils ou de stratifils, de tissu s ou de feu tres. De telles fibres diffèren t desefibres de carbon ren for-u tilisées pou r cer les com posites par la gran de su perficie de leu r su rface, leu r gran de porosité et leu r faible force mécan iqu e. Notes : les tissu s obten u s à partir de carbon e activé fibreu x son t qu elqu efois appelés tissu s decharbon de hou illen e expression plu ; u s précise serait « tissu de car-bon e activé ». 1995,67, 488
carbone agranulairen . m . agran u lar carbon Matériau carboném on ogran u laire ou m on olith iqu e possédan t u n e m icrostru ctu re h om ogèn e qu i n e présen te pas de com posan ts stru ctu rau x pou van t être distin gués par la m icroscopie optiqu e. Notes : la défin ition don née ici d’u n e m icrostru ctu re h om ogèn e n’a pas trait au x pores et au x com posan ts stru c-tu rau x qu i peu ven t être visibles par des différen ces de con traste en m icroscopie optiqu e à l’aide de lu m ière pola-risée. En con séqu en ce, u ncarbon e vitreu xet qu i com porte des pores visibles est tou jou rs con sidéré com m e carbon e agran u laire. Il en va de mêm e, par exem ple, d’u ncarbon e
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pyrolytiqu ee desavec orien tation préféren tielle, telle qu stru ctu res lam ellaires ou con iqu es, visibles par m icrosco-pie optiqu e avec de la lu m ière polarisée. L’u tilisation de l’expression « carbon e agran u laire » n’est pas lim itée à des m atériau x en vrac ayan t u n e dim en sion m in im ale. On n e doit exclu re qu e leleen particu carbon e si les parti-êm e , m cu les isolées présen ten t u n e m icrostru ctu re h om ogèn e. 1995,67, 476
carbone amorphem .n . am orph ou s carbon Matériau carbonédis-ordre cristallin à lon gu e san s tan ce. Il existe u n ordre à cou rte distan ce, m ais il présen te des déviation s des distan ces in teratom iqu es et/ou des an gles en tre les liaison s par rapport à celles du réseau du graph ite ou du diam an t. Notes : l’expression carbon e am orph e doit être u ti-lisée u n iqu em en t pou r décrire des m atériau x carbonés com portan t des électron slocalisés, su ivan t les proposi-tion s de P.W. An derson (Phys.Rev., 1958,109, 1492). Dan s ces m atériau x, la présen ce de « liaison s pen dan tes (bal-lan tes) » fait qu’on observe des déviation s dan s les dis-tan ces C–C qu i dépassen t les 5 % (c’est-à-dire qu e x/x> 0,05 ;xest la distan ledan s teratom iqu e ce in 0 0 2 3 réseau cristallin pou r les con figu ration sspain si qu esp) ain si qu e des déviation s dan s les an gles en tre les liaison s. La description don née pou r le carbon e am orph e n e peu t être appliquée à des m atériau x carbonés com portan t des élém en ts stru ctu rau x bidim en sion n els dan s tou s les rési-du s de pyrolyse de com posés carbonés, com m e les cou ch es polyarom atiqu es ayan t u n e distan ce in terato-m iqu e pratiqu em en t idéale deaexten sionn e = 142 pm et u su périeu re à 1 000 pm . Voir au ssi :ressem blan t à du diam an tfilm de carbon e . 1995,67, 477
carbone cénosphèrem .n . carbon cen osph ere Particu les ch arbon n eu ses en form e de sphères poreu ses ou vides (don t le diamètre varie fréqu em m en t de qu elqu esµcen tain es sieu rs dem à plu µen tse form qu i m ) au cou rs de pyrolyse (et au ssi au cou rs de la com bustion ) de gou ttelettes ch arbon n eu ses liqu ides (par exem ple, d’h u ile lou rde) ou de particu les solides (par exem ple, du ch arbon ). 1995,67, 480
carbone colloïdaln . m . colloidal carbon Carbon e en particu les don t les tailles, dan s au m oin s u n e dim en sion , son t in férieu res à en viron 1 000 n m . 1995,67, 486
carbone en particulen . m . particu late carbon Matériau carbonéform é on olith iqu esde particu les m séparées. Notes : on doit faire une distinction entre carbone à grosses particules oucarbone granu laireoyenne(de taille m supérieure à environ 100µm , m ais inférieure à 1 cm ), le carbone à fines particules ou carbone en poudre (taille m oyenne com prise entre 1µm et 100µet lem ) carbone col-loïdal(taille d’environ 1µoins une direction),m dans au m com m e lesnoirs de carboneet le carbone colloïdal. 1995,67, 499
ca r – ca r
carbone fibreuxn . m . fibrou s carbon Voir :carbon e filam en teu x. 1995,67, 488
carbone filamenteuxn . m . filam en tou s carbon Dépôt ch arbon n eu x proven an t de com posés gazeu x ducarbon ela croissan don t ltece résu en ts et formé de filam de l’action catalytiqu e de particu les métalliqu es. Notes : en gén éral, on obtien t de tels dépôts à des pres-sion s in férieu res à kPa, à des tem pératu res com prises en tre 600 et 1 300 K, su r des métau x tels qu e le fer, le cobalt ou le n ickel. Des filam en ts typiqu es on t u n e stru c-tu re du plexe, u n e peau relativem en t résistan te à l’oxyda-tion qu i en tou re u n e partie cen trale beau cou p plu s facile-m en t oxydable et u n e particu le métalliqu e située à l’extrém ité croissan te du filam en t. Elles on t gén éralem en t u n diamètre qu i va de 0,01 à 0,5µpou -lon gu eu r n e m et u van t attein dre 10µm . Dan s les parti-qu elqu es systèm es, cu les métalliqu es son t situées dan s le m ilieu des filam en ts et on con n aît au ssi des exem ples dan s lesqu els plu sieu rs filam en ts trou ven t leu r origin e dan s u n e seu le particu le. On peu t produ ire les filam en ts dan s différen tes con form a-tion s, telles qu e hélicoïdale, déform ée et droite. 1995,67, 488
carbone granulairem .n . gran u lar carbon Équ ivalen t deencarbon e grossesparticu les. Il s’agit d’u nm atériau carbonésform é de particu les ou de grain in dividu els qu i son t m on olith iqu es, d’u n diamètre m oyen su périeu r à en viron 100µ.in férieu r m , m ais viron 1 cm à en Notes : mêm e si on n e peu t pas défin ir les lim ites d’u n e façon exacte, les grain s de coke obten u s par broyage son t con sidérés com m e du carbon e à grosses particu les lorsqu e leu r taille est su périeu re à en viron 100µm et com m e du carbon e à fin es particu les lorsqu e leu r taille est in férieu re à en viron 100µm . Le graph ite colloïdal obten u par broyage deatu relgraphite n est u e àn type de carbon particu les extrafin es. Les m atériau x carbonés in du striels (telles les électrodes) son t faits dechargescom posées de carbon e en grosses particu les (grain s decoke) et de car-bon e en fin es particu les (fleu r) et, qu elqu efois, mêm e de carbon e colloïdal, den oirs de carbon eou desu ie. Il s’agit don c de m atériau x polygran u laires. 1995,67, 491
carbone graphitiquem .n . graph itic carbon Tou tes les variétés de su bstan ces qu i son t formées de carbon e élém en taire dan s la form e allotrope dugraphite, san s con sidération des défau ts de stru ctu re. Notes : l’u tilisation de l’expression carbon e graph i-tiqu e est ju stifiée si, en u tilisan t des méth odes de diffrac-tion , on peu t détecter u n ordre cristallin tridim en sion n el h exagon al à lon gu e portée dan s le m atériau , qu elles qu e soien t la fraction volu m iqu e et l’h om ogén éité de la distri-bu tion de ces dom ain es cristallin s. Au trem en t, on devrait u tiliser l’expressiongraphitiqu ecarbon e n on . 1995,67, 493
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carbone graphitisablem .n . graph itizable carbon Carbone non graphitiqu equi, pargraphitisation par traitem ent therm iqu ee ense transform carbone graphitiqu e. Notes : si l’on préfère défin ir l’état du m atériau qu i peu t être caractérisé au lieu de son com portem en t au cou rs d’u n traitem en t su bséqu en t, on peu t con sidérer l’ex-pression « carbon e prégraph itiqu e ». 1995,67, 493
carbone graphitisén . m . graph itized carbon Carbon e graphitiqu ecom portan t u n ordre cristallin h exagon al tridim en sion n el plu s ou m oin s parfait obten u à partir decarbon e graphitiqu en on n epar u graphitisation par traitem en t therm iqu e. Notes : lesn on graphitisablescarbon es se tran sfor-n e m en t pas en carbon e graph itiqu e par traitem en t th er-m iqu e à des tem pératu res su périeu res à 2 500 K et n e con du isen t don c pas à des carbon es graph itisés. 1995,67, 494
carbone isotrope (carbone isotropique)m .n . isotropic carbon Matériau carboném on olith iqu e cris-orien tation san s tallograph iqu e privilégiée pou r la m icrostru ctu re. Notes : le carbon e isotrope peu t au ssiêtre u nm atériau de graphitet être grossière (pou . L’isotropie peu -r l’en sem ble), m acroscopiqu e ou m icroscopiqu e, su ivan t le degré stru ctu ral au qu el on obtien t l’isotropie. Cette expression est fréqu em m en t u tilisée au jou rd’h u i et sa sign ification cou vre tou s les n iveau x m en tion nés plu s h au t. Par exem ple, les graph ites de l’aérospatiale on t u n e isotropie qu i est in trodu ite par u n e orien tation aléatoire des grain s. Un certain n om bre deu cléairesgraphites n son t isotropes au n iveau cristallin (n iveau in férieu r au grain ). 1995,67, 495
carbone microporeuxn . m . m icroporou s carbon Matériau carbonéporeux, généralem ent unprodu it de carbonisationou desfibres de carbone, qui a ou qui n’a pas été soum is à un processus d’activation afin d’en augm enter les propriétés d’adsorption. On considère que la m ajeure partie de la porosité d’un carbone m icroporeux se retrouve dans des pores dont la largeur est inférieure à 2 nm et que la superficie de sa surface apparente est généralem ent 2 –1 supérieure à des valeurs com prises entre 200 et 300 m g . Notes : les su perficies des su rfaces déterm inées par la m éth ode de Bru n au er-Em m et-Teller (BET) son t des su perficies apparen tes de su rface pu isqu e l’équ ation d’ad-sorption BET n’est, en prin cipe, pas valide qu an d il se pro-du it du rem plissage des m icropores. La déterm in ation de la su perficie réelle de la su rface des m icropores dépen d de la m éth ode u tilisée pou r l’évalu ation des isoth erm es d’ad-sorption et de la méth ode u tilisée pou r la form e des m icro-pores (cylin driqu e, en form e de fen te ou au tre). Voir :m icropore. 1995,67, 497 ; see also 1972,31, 518
carbone non graphitiquen . m . n on -graph itic carbon Tou tes les variétés de solides formées prin cipalem en t de l’élém en tcarbon een sion -ordre bidim u n portan t et com
ca r – ca r
n el à lon gu e distan ce des atom es de carbon e dan s des réseau x h exagon au x plan aires, m ais pas d’ordre cristallo-graph iqu e m esu rable dan s la troisièm e direction (direc-tion -coin splu s ou m n em pilem en t ) à l’exception d’u parallèle. Notes : certain es variétés de carbon e n on graph itiqu e peu ven t, par traitem en t th erm iqu e, se tran sform er encar-bon e graphitiqu e(carbon e graphitisable) ; tou tefois, d’au tres n e le peu ven t pas (n on carbon e graphitisable). Voir au ssi :carbon e am orphe. 1995,67, 498
carbone non graphitisablen . m . n on -graph itizable carbon Carbon e n on graphitiqu esforméêtre tran qu i peu t n e engraphitiqu ecarbon e par traitem à desen t th erm iqu e tem pératu res allan t ju squ’à 3 300 K, à pression atm osphé-riqu e ou in férieu re. Notes : le qu alificatif de n on graph itisable est lim ité au résu ltat du traitem en t th erm iqu e, san s in flu en ce addi-tion n elle de m atières étran gères ou de rayon n em en t n eu -tron iqu e. On peu t tran sform er du carbon e n on graph iti-sable en carbon e graph itiqu e par u n procédé à h au te tem pératu re par le biais d’u n e dissolu tion in termédiaire de m atières étran gères et d’u n e précipitation à h au te pres-sion ou en in fligean t des dom m ages par u n rayon n em en t. 1995,67, 498
carbone polygranulairem .n . polygran u lar carbon Matériau carbonée l’on peu s qu de grain form é t distin -gu er facilem en t par m icroscopie optiqu e. Notes : les m atériau x carbonés in du striels (tels qu e les électrodes) son t en gén éral polygran u laires ; tou tefois, des produ its de qu alités spéciales son t des m atériau x agran u -laires, tels lecarbon e vitreu x, lesfibres de carbon eou lecar-bon e pyrolytiqu ecou verts son t atériau x . Ces m par l’expres-sioncarbon e agran u laire. 1995,67, 501
carbone pyrolytiquem .n . pyrolytic carbon Matériau carbonél’on dépose su qu e bstratsr des su porteu rs appropriés (m atériau x carbonés, m étau x et céra-m iqu es), à partir d’h ydrocarbu res gazeu x, par ch au ffage à des tem pératu res com prises en tre 1 000 et 2 500 K (dépôt de vapeu rs ch im iqu es). Notes : su ivan t les con dition s im pliquées lors du dépôt (tem pératu re, type, con cen tration et débit du gaz, su perficie de la su rface du su bstrat porteu r, etc.), on peu t ren con trer u n e gran de variété de m icrostru ctu res (par exem ple, isotropiqu e, lam ellaire, avec n oyau de su bstrat) et de ten eu r en h ydrogèn e résidu el. Le term e « pyrocarbon e », syn on ym e decarbon e pyro-lytiqu e, est m ain ten an t m arqu e de com u tilisé com m e -m erce en registrée ; on n e doit don c pas l’u tiliser. L’expression « carbon e pyrolytiqu e » n e décrit pas le large éven tail de m atériau x carbonés obten u par dégrada-tion th erm iqu e (th erm olyse, pyrolyse) des com posés orga-n iqu es qu i n e se form en t pas par dépôt de vapeu r ph ysiqu e (DVP). De plu s, les m atériau x carbonés obten u s par dépôt de vapeu r ch im iqu e n e son t pas cou verts par l’expression « carbon e pyrolytiqu e ». 1995,67, 502
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carbone vitreuxn . m . glass-like carbon Carbon e n on graphitisabledon t agran u laire les pro-priétés stru ctu rales et ph ysiqu es présen ten t u n e isotropie très élevée et de très faible perméabilité au x liqu ides et au x gaz. Les su rfaces origin ales et les su rfaces de fractu re on t u n e apparen ce qu asi vitreu se. Notes« glassy carbon » et: les syn an glais on ym es « vitreou s carbon » son t des m arqu es de com m erce qu i n e devraien t pas être u tilisées com m e expression s scien ti-fiqu es. D’u n poin t de vu e scien tifiqu e, tou tes les expres-sion s syn on ym es su ggèren t l’existen ce d’u n e sim ilarité avec la stru ctu re des verres de silicate qu i n’existen t pas dan s le carbon e vitreu x, à l’exception de l’apparen ce pseu -dovitreu se de la su rface. On n e peu t pas décrire le carbon e vitreu x com m e u n carbon e am orpheposé d’élém parce qu’il est com stru c-en ts tu rau x bidim en sion n els et qu’il n e com porte pas de liai-son s « pen dan tes ». Voir :agran u lairecarbon e . 1995,67, 490
carbonisationn . f. carbon ization Processu s par lequ el, lors d’u n epyrolysede m atériau x organ iqu es dan s u n e atm osphère in erte, il se form e des résidu s solides con ten an t de plu s en plu s de carbon e. Notes : com m e c’est le cas avec tou tes les réaction s pyrolytiqu es, la carbon isation est u n processu s complexe dan s lequ el il se produ it sim u ltaném en t plu sieu rs réac-tion s, telles qu e des désh ydrogén ation , con den sation , tran sfert d’h ydrogèn e et isomérisation . Elle diffère de la h ou illification par le fait qu e sa vitesse de réaction est de beau cou p su périeu re. La tem pératu re fin ale de pyrolyse appliquée con trôle le degré de carbon isation et la ten eu r résidu elle en élém en ts étran gers, par exem ple, à u n e tem pératu re d’en viron 1 200 K, la ten eu r résidu elle en car-bon e est su périeu re à u n e fraction m assiqu e de 90 % alors qu’elle est de plu s de 99 % à u n e tem pératu re d’en viron 1 600 K. 1995,67, 484
carbonisationn . f. ch arrin g Pyrolyse d’éch an tillon s con ten an t des m atériau x organ iqu es. En présen ce d’oxygèn e, la réaction don n e lieu à u n edreen cen rédu ction . 1992,64, 256
carbonitrilen . m . carbon itrile En n om en clatu re systém atiqu e, le su ffixe -carbon i-trile est u tilisé pou r n om m er les com posés RCf-N ; le su fixe com pren d alors l’atom e de carbon e du grou pe –CN. Tou tefois, carbon itrile n e con stitu e pas u n n om de classe pou r lesn itriles. 1995,67, 1325 TI, K230, 1995
carboranem .n . carboran e Voir :carbaboran e. R.B. 228 ; 1995,67, 1326 TI, K230, 1995
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