Chroniques philosophiques d un pédagogue
73 pages
Français

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Chroniques philosophiques d'un pédagogue , livre ebook

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Description

L'évidence de la dégradation des mentalités dans plus d'un secteur de la vie quotidienne, au sein des sociétés humaines, est un fait qui ne doit pas laisser indifférent. Pourtant, beaucoup d'entre nous semblent n'en pas avoir encore ressenti les conséquences néfastes alors qu'ils en sont malheureusement victimes. Il est donc indispensable d'inciter les uns et les autres, désorientés par le vent dévastateur de l'immoralité, à renouer avec le respect des principes de la morale, afin d'assainir et de redonner goût à l'existence et à la vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2010
Nombre de lectures 32
EAN13 9782296697478
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0424€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CHRONIQUES PHILOSOPHIQUES
D'UN PÉDAGOGUE
 
 
Pour la reconversion des mentalités
 
Problématiques africaines
Collection dirigée par Lucien AYISSI
 
Il s'agit de promouvoir la pensée relative au devenir éthique et politique de l'Afrique dans un monde dont on proclame de plus en plus la fin de l'histoire et de la géographie. L'enjeu principal de cette pensée à promouvoir est la réappropriation conceptuelle, par les intellectuels africains (philosophes, politistes, et les autres hommes et femmes de culture), d'un débat qui est souvent initié et mené ailleurs par d'autres, mais dont les conclusions trouvent dans le continent africain, le champ d'application ou d'expérimentation. La pensée à promouvoir doit notamment s'articuler, dans la perspective de la justice et de la paix, autour des questions liées au vivre-ensemble et aux modalités éthiques et politiques de la gestion de la différence dans un espace politique où la précarité fait souvent le lit de la conflictualité.
La collection « Problématiques africaines » a également l'ambition d'être un important espace scientifique susceptible de rendre de plus en plus présente l'Afrique dans les débats mondiaux relatifs à l'éthique et à la politique.
 
 
Déjà parus
 
Roger Bernard ONOMO ETABA, Le tourisme culturel au Cameroun, 2009.
André Liboire TSALA MBANI, Les défis de la bioéthique à l'ère éconofasciste, 2009.
Joseph EPEE EKW ALLA, Les syndicats au Cameroun. Genèse, crises et mutations, 2009.
Hubert MONO NDJANA, Histoire de la philosophie africaine, 2009.
 
Aaron Serge MBA ELA II
 
 
CHRONIQUES PHILOSOPHIQUES
D'UN PÉDAGOGUE
 
 
Pour la reconversion des mentalités
 
 
L'HARMATTAN
 
 
 
© L'HARMATTAN, 2010
5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris
 
Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
 
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
 
ISBN : 978-2-296-11652-8
EAN : 9782296116528
 
A tous les promoteurs de la pensée opératoire
 
La philosophie, c’est l’expression par excellence  du meilleur sens de la vie.
 
 
I. Bienvenue, journée internationale de la philosophie
 
Quelle idée géniale de l’UNESCO de consacrer, à la « mère des sciences », un moment spécial pour qu’elle se réaffirme dans ce statut prestigieux, surtout dans son activité sensibilisatrice et formatrice des hommes. C’est bien à elle qu’il faut recourir pour une bonne éducation à la citoyenneté et morale.
 
Ce qu’il convient de faire saisir et retenir entre autres c’est que, l’école de la philosophie est indispensable, voire incontournable dans la formation des hommes capables de maîtriser les arcanes et les rouages de la chose sociopolitique ; par conséquent de devenir plus propres à assumer de nombreuses responsabilités concourant à servir les idéaux et les aspirations de la nation. On ne le dira jamais assez, l’école de la philosophie est l’école de la sagesse, celle qui cultive l’amour de la science et des valeurs humaines. Aimer tout ceci, revient à ressentir le devoir de le rechercher et de l’appliquer. L’on pourrait dans ce sens, se rappeler l’un des points de vue définitionnels de la philosophie. D’après Platon, c’est : « l’art de diriger la cité selon la justice. » Ceci dénote le sens élevé que le philosophe et la philosophie ont de la morale et du bien des citoyens. C’est ainsi que respecter et privilégier l’intérêt collectif sont manifestes dans la conduite du philosophe. L’école de la philosophie est la meilleure cause efficiente opérant sur la matière humaine au départ informe, pour la façonner dans une perspective louable. C’est de la philosophie que ressortent les meilleurs projets de société, d’éducation et d’instruction visant la production de citoyens dignes de ce nom à savoir, des hommes qui, connaissant bien la loi ou la règle, agissent mieux, c'est-à-dire dans le sens des objectifs nobles qui sont entre autres : le développement culturel, l’harmonie et la paix parmi les hommes.
 
S’écarter de la philosophie, c’est s’éloigner de la norme morale. La conséquence de cela est la régression au stade animal caractérisé par l’égoïsme, la guerre comme dans la jungle hobbesienne, le mépris des droits et libertés des autres à côté du mépris de la souveraineté de l’Etat.
 
N’allons donc plus dire qu’on ne nous l’a pas dit.
 
Plus ça marche, plus ça continue. Telle est la loi  de toute politique .
 
 
II. SIDA et politique
 
La dynamique humaine s’est toujours accompagnée de perturbations diverses et diversifiées, genre : catastrophes, crises, bouleversements, pandémies, etc. Pour considérer particulièrement le cas des maladies, il est évident que c’est le domaine capital de la vie humaine, car il n’y a rien de plus important pour l’homme que d’être dans un réel équilibre psychosomatique. Maladie, si le SIDA en était ou en est une, vous comprenez qu’il pourrait valoir la peine d’y réfléchir et d’en parler.
 
Malgré le devoir qui nous revient d’en parler, nous nous abstiendrons humblement de nous aventurer dans une approche médicaliste que les spécialistes ont peut-être déjà largement développée. L’approche socio-politique est celle dont nous voulons brièvement présenter quelque(s) aspect(s).
 
En allant droit au but, nous disons que le SIDA, connu sous la définition de Syndrome d’Immunodéficience Acquise, est en train de devenir de moins en moins une maladie et de plus en plus un instrument ou une arme politique et surtout de politique politicienne. Il pourrait ainsi être défini : Service d’Influence Démagogique et de Détournement Abusif des Âmes. Au lieu de rester une simple maladie du corps, le fameux SIDA semble passer pour une maladie relevant de l’insalubrité idéologico-politique qui, croit-on, n’est nocive qu’à ceux qui n’en maîtrisent pas le fondement parce que ruinés par des manœuvres divertissantes et malveillantes des autres ; ces derniers voyant leur commerce fleurir, leurs affaires tourner et croître avec un niveau de gain élevé, ce qui leur inspire et la fabrication de nouveaux produits (condom féminin), et la conception de nouvelles formules publicitaires entretenues par une pluie de campagnes médiatiques et sur le terrain.
 
Vigilance donc ; évitons d’être continuellement victimes de l’endormissement de nos esprits ou « d’empoisonnement psychologique et culturel ». Qu’on nous laisse mourir tranquillement de notre propre mort naturelle, chacun et chacune à leur tour, de n’importe quel mal ou de n’importe quelle manière. Ceci ne relève d’ailleurs pas de nous. La preuve en est que, aucun homme ne veut mourir, la mort pour la plupart signifiant leur fin définitive. Or tous, pour l’ensemble, sont habités par le désir d’une vie éternelle ici-bas, comme l’avait déjà bien relevé Ferdinand Alquie. Hélas ! Aucune expérience dans ce sens pouvant susciter quelque espoir n’a jamais été vécue des Hommes. Nous mourrons donc tous mais pas en commun avec ou sans « condoms ». Toujours est-il que le monde disparaîtra ou demeurera. Si notre SIDA est une maladie de quelque nature que ce soit, recherchons-en calmement et dignement le remède comme pour les autres vraies et fausses maladies du monde, dans la mesure de nos possibilités, au lieu d’importuner encore les probables malades par un tapage et tintamarre certainement plus angoissants que le SIDA lui-même. En attendant, n’oublions pas et sachons que nous avons d’autres problèmes un peu plus préoccupants. Nous avons à lutter contre la pauvreté, la corruption, l’homosexualité, les armes de destruction massive, contre et non pour le SIDA.
 
N’allons donc plus dire qu’on ne nous l’a pas dit.
 
Un trop plein de pédagogues inverse la pédagogie.
 
 
III. Pédagogie et SIDA
 
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