Réflexions sur la rationalité Tome II
182 pages
Français

Réflexions sur la rationalité Tome II , livre ebook

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182 pages
Français

Description

Pour expliquer l'homme et le monde, il est nécessaire de nuancer la notion de rationalité, qui a tendance à enfermer le savoir dans une méthodologie unique et fermée. La recherche se doit de respecter un principe d'ouverture, de suivre des démarches plurielles pour relever le défi d'un réel qui ne se borne pas à la perception humaine, mais qui peut aussi trouver sa racine dans l'univers qui nous entoure. Ce second tome défend un élargissement des approches, car s'enfermer dans une méthodologie équivaut à à y enfermer le savoir avec.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2016
Nombre de lectures 50
EAN13 9782140024276
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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Extrait

plurielles pour relever le défi d’un réel qui ne se borne pas à la
Une telle voie d’approfondissement nous oblige à mettre en doute même les méthodes les plus prétendument scientifiques,
Etudes  africaines
Série Philosophie
JeanBertrandA
Réflexions surlarationalité TomeII
Sciences (a)normalesetproblèmesdeméthode(s) Regardsconstellés: P.M Hebga, T. de Chardin, E. Morin,I.PrigogineetI.Stengers
PréfacedeRobertNDEBIBIYA
RÉFLEXIONS SUR LA RATIONALITÉ Tome II Sciences (a)normales et problèmes de méthode(s)
Collection « Études africaines » dirigée par Denis Pryen et son équipe
Forte de plus de mille titres publiés à ce jour, la collection « Études africaines » fait peau neuve. Elle présentera toujours les essais généraux qui ont fait son succès, mais se déclinera désormais également par séries thématiques : droit, économie, politique, sociologie, etc.
Dernières parutions Alhousseini MOULOUL,Les Touaregs du Niger.Chroniques des années de braises, 2016.Emmanuel KAMDEN,Innovation entrepreneuriale et développement durable en Afrique : défis et opportunités,2016. Albert B. KALONGA LUSE-LUA-NZAMBI,Désarmement, démobilisation et réintégration des enfants-soldats. Échec au Sud-Kivu ?, 2016. Zakaria FADOUL KHIDIR,Anthropologie des populations tchadiennes. Les Béri du Tchad, 2016. Célestin HITIMANA,Rwanda : deux siècles de crimes contre l’humanité, 2016. Maximin Lucien DA,La noix de cajou, levier de développement local au nord-est de la Côte d’Ivoire, Contribution au développement socialement durable, Cas du district du Zanzan : Gontougo et Bounkani, 2016. Ousmane KOUANGBE HOUZIBE,L’impasse démocratique en Afrique francophone : le cas du Tchad. Les dimensions juridiques, politiques et institutionnelles de la démocratisation en Afrique subsaharienne, 2016. Titi PALE,Les femmes victimes de la guerre civile ivoirienne. Récits d’atrocités et (auto) reconstruction, 2016. Blaise SARY NGOY,La problématique de l’émergence des économies africaines, 2016. Maurice M’BRA KOUADIO,Les religions ancestrales des Akan de Côte d’Ivoire. Ethnographie des pratiques contemporaines, 2016. Benoît KOUAKOU OI KOUAKOU,La réussite paradoxale à l’école. Quand réussissent des élèves africains qui avaient peu de chance de réussir, 2016. Patrick DEVLIEGER, Jori DE COSTER, Lambert Nieme, Léon MBADU-KHONDE,Handicap et technologie en contextes africains, 2016. Djilali BENAMRANE,Sankara, leader africain, 2016. Ladji BAMBA,La contrebande en Côte d’Ivoire. Le cas du district d’Abidjan, 2016. Ibou SANE, Jeau-Claude ANGOULA,Famille et politique en Afrique. Entre le meilleur et le pire, 2016. Melchior MBONIMPA,L’Afrique terre de jihad. Les groupes islamistes armés sur le continent, 2016.
Jean BertrandAMOUGOU RÉFLEXIONS SUR LA RATIONALITÉ Tome II Sciences (a)normales et problèmes de méthode(s) Regards constellés : P.M Hebga, T. de Chardin, E. Morin, I. Prigogine et I. Stengers Préface de RobertNDEBIBIYA
© L’Harmattan, 2016 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-10824-7 EAN : 9782343108247
PREFACE Al’égarddelamétaphysique,Descartes,Kantet Hegel, pour ne citer que ces trois représentants de la philosophie moderne, ont affiché différentes attitudes qui toutes dans leurs méthodes respectives ont envisagé et même affirmé une rationalité fermée et absolue. Mais voilà que Jean Bertrand AMOUGOU, instruit par d’autres auteurs contemporains, préconise plutôt une rationalité ouverte. C’est l’objet du second tome de son ouvrage phare,Réflexionssurlarationalité, sous-titré,Science«anormale»etproblèmesdeméthode(s).Regardsconstellés:P.M.Hebga,Teilhard.deChardin,E.Morin,I.PrigogineetI.Stengers. Il s’agit ici d’une écologie et d’une anthropologie de la connaissance, subsumées par une ontologie et une métaphysique dont l’existence et la pertinence requièrent précisément et préalablement, la légitimation et la validation du principe ambivalent Unité/Différence, c’est-à-dire que la raison est une, tandis que les rationalités sont possiblement et tendanciellement plurielles ; cela au regard de l’inférence de la rationalité à la culturalité/contextualité d’une part, et de l’inséparabilité ontologique du visible et de l’invisible ou du normal et de l’« anormal » d’autre part. Tout semble donc être fonction de voies d’approches, de méthode(s). La déterminité de notre rationalité étant à la fois substantielle, subsistantielle et existententielle, de même ses objets sont ordinaires ou au-delà de l’ordinaire, sensoriels ou extra voire déterminés et/ou indéterminés. Ce sont ces objets ou réalités complexes tant humains que naturels qui permettent par exemple de justifier, de légitimer et/ou de valider le principe réversibilité de la relativité qui conféra à son auteur Einstein, de se parer des atours de destructeur de la science classique et moderne, posée comme vérité dogmatique et totale, découlant d’une méthode précise : le positivisme logico-instrumental. Par la suite, Bachelard, Heisenberg, Popper, Lakatos, Kuhn et Feyerabend, etc. désabsolutisent le pouvoir de la rationalité en une démarche d’ensemble unique, en insistant sur sa croissance internale non linéaire, falsifiable et sur les hypothèques que le principe méthode, posé comme « obstacle épistémologique », fait peser sur la volonté de progrès de la rationalité. C’est donc dire que le matériau de la rationalisation est si complexe qu’il requiert d’elle une complexification interne et notamment de ses méthodes et modes opératoires, afin de donner des meilleurs leviers possibles, pour traquer les divers champs du réel qui intègre également tout le versant 7
de l’expérience vécue (physique, art, esthétique, éthique, psychologie, linguistique,etc.) Cependant l’objet premier et dernier à connaître par la raison est précisément l’homme dans sa plurivalence physique, psychologique, métaphysique et métempsychique. Pour parodier Hegel, explicitant que « tout ce qui est réel est rationnel et tout ce qui est rationnel est réel », l’on peut conjecturer, pour une élucidation plus poussée des positions théoriques respectives de Hebga, Theilard de Chardin, Morin, Prigogine et Stengers, qu’une rationalité close ou restrictive est coupée du réel, dogmatiquement paresseuse et conséquemment non pas irrationnelle, mais plutôt minimalement rationnelle. Elle doit, certes, connaître l’objet mesurable et quantifiable par une méthode standardisée, mais il faudrait aussi oser connaître l’objet « non mesurable » et non quantifiable par des méthodes non appropriées ou hasardeuses, face à la puissance de l’indéterminisme et de la falsifiabilité réversibles. Le problème de la nécessitation de l’articulation ou de l’imbrication des différentes perspectives analytiques en vue de l’approfondissement de la question du réel de l’existence et du sens est réflexivement prise en charge par Jean Bertrand Amougou et rigoureusement explicité dans sa démarche de pensée. Mais, cette articulation ne va pas sans difficultés. La pensée contemporaine est désormais en présence des défis et enjeux de l’irrationnel dans le rationnel et du rationnel au cœur de l’irrationnel. L’auteur écrit :Les paradigmes de trinité d’instances (corps, souffle, ombre) du composé humain et de métaphysique sont par principe inséparables. Toutefois, la restriction ou limitation arbitraire de la trinité d’instances à trois modes plus ou moins différenciés d’expressions d’une même instance (…) ne permet pas encore un accès à la dimension véritablement métaphysique, intégrant l’âme et surtout l’esprit (principe noématique) dont la nature et le mode d’opération transcendent toute imagination… En cette postulation pluraliste des instances constitutives du composé humain, semble résider l’une des forces de l’analyse de Jean Bertrand Amougou sur la rationalité, la science « anormale » et les problèmes de méthodes. Ne faudrait-il pas cependant relativiser la critique portée sur le paradigme hebgaen de trinité d’instance du composé humain. Certes, Hebga pense que la substance essentielle du composé humain s’appréhende ontologiquement sous la manifestation de ses trois instances. Mais, l’auteur exige que Hebga précise l’ontologie des 8
instances, affirmant que c’est la substance unique, à mieux connaître qui se manifeste et se donne en ces trois instances. Cette équivocité pourrait être levée à partir du rapport ontologique que nous avons examiné sous le titreL’hommeunivers.Cela met en relief la proximité de nos préoccupations et de nos positions théoriques. «D’autres cultures en dehors de l’Occident ont affirmé un lien ontologique entre l’homme et l’univers sanctionnant ainsi l’unité de la raison et du corps, de l’esprit et de la matière… La pensée africaine de son côté considère l’homme comme principe archétypal du monde. Elle développe un symbolisme entre l’homme et le cosmos pour traduire une parenté ontologique » (Robert Ndebi Biya,Sans perdre de vueL’Harmattan, Paris, P.41). Quoi qu’il en soit, l’auteur deRéflexionssurlarationalité…est préoccupé par le présent et l’avenir de l’homme et affirme que l’anthropologie philosophique requiert une synthèse des composants de la nature de la nature, de la nature humaine et de la corrélation symbiotique entre lecosmos et l’anthropos,cedernier défini commemicro/cosmos. En somme, Jean Bertrand Amougou nous invite à la liquidation de la fermeture philosophique, théologique et scientifique désormais sans fondement. Est-ce nier la vérité ? Pas du tout, mais réexaminer certainement son statut ontologique. Professeur Robert NDEBI BIYA 9
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