Réflexions sur le Christianisme - Tome 1
636 pages
Français

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Réflexions sur le Christianisme - Tome 1 , livre ebook

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Description

Le christianisme occidental est-il à bout de souffle comme le veut une opinion répandue? Serait-il au contraire, ainsi que l'assurent certains, une religion largement méconnue dont bien des germes, pourtant présents dès le début, n'ont pas encore été suffisamment pris en compte, lesquels, enfin développés, permettraient son éventuelle "résurrection"? Ce premier volet examine les données essentielles de la spiritualité traditionnelle de l'Europe, interroge aussi bien les apologistes et théologiens depuis les Pères que les auteurs rationalistes, les hérésiarques et les gnostiques de toutes les époques. Il fouille les origines de l'institution ecclésiale, ses racines juives, grecques, romaines et autres, étudie son histoire, si controversée, son enracinement dans la mentalité patriarcale, ainsi que sa conception sacrificielle. Réfléchissant aux contradictions, intolérances, manques, et abus de cette religion, l'auteur, lui-même chrétien, signe une oeuvre colossale et indispensable.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 mars 2013
Nombre de lectures 143
EAN13 9782342003727
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0120€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Réflexions sur le Christianisme
Du même auteur
Ce soir, dans le jardin d'Éden, éditions Publibook, 2011
André Hanssens Réflexions sur le Christianisme Tome 1
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0117903.000.R.P.2012.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013
Avant-propos Combien ne sommes-nous pas, élevés dans la religion catho-lique, à nous être sentis, dès l’adolescence, comprimés, resserrés dans cette religion comme dans un vêtement trop étroit ? Vêtement dont nous n’avons néanmoins pu nous résou-dre à nous défaire, prudence commandée d’abord sans nul doute par l’horreur d’un vide spirituel qu’aucune des idéologies et philosophies régnantes, marxiste, existentialiste ou autre, n’aurait pu combler, étant elles-mêmes, à mes yeux du moins, tellement plus indigentes encore que mon décevant christia-nisme. Une seconde réticence naissait du sentiment diffus mais tenace que, perdus, enfouis au fond de toutes ces cendres et de ces scories, devaient malgré tout se cacher quelques diamants, faute desquels n’aurait pu se développer notre civilisation occi-dentale que ce christianisme n’a cessé d’animer, ouvertement jadis, de manière ensuite plus indirecte, après l’avoir en quelque sorte portée sur les fonts baptismaux de l’histoire. Comme tant d’autres, j’ai donc persévéré, refoulant ma lassi-tude et mon dégoût. J’ai fréquenté des abbayes, interrogé des théologiens, consulté des révérends pères. En vain. Tout au plus ai-je repéré quelques fragments de mica brillant au milieu des cendres. Mais, en dépit de tout, je me cramponnais à la religion de mon enfance comme à une bouée de sauvetage, de piètre qualité certes, mais la seule en ma possession sur une mer de plus en plus mauvaise. Oui, en dépit des anthropomorphismes de son apologétique, de la névrose de bon nombre de ses mysti-ques, de la mesquinerie et de l’insalubrité mentale de pans entiers de son éthique, de l’hypocrisie et de l’étroitesse d’esprit de tant de ses ministres ; en dépit surtout des horreurs qui ont jalonné son histoire et de l’autoritarisme, de la langue de bois de son magistère. Jusqu’au jour où… Jusqu’au jour où, vers le milieu de la trentaine, ébranlé par une crise aiguë sur le plan professionnel, des barrières mentales brusquement se sont effondrées. Ouvrant un beau matinLa
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Divine Comédie, les trois vers d’entrée de«l’Enfer», se sont imprimés dans mon esprit en lettres brûlantes. Quel diagnos-tic ! :«Sur le milieu du chemin de la vie…»– et comment – ! je me retrouvais en effet au fond d’une jungle hostile et sombre, et le«droit chemin», hélas !«se perdait, égaré». Dès cet ins-tant, il me parut impossible, impensable d’en rester là, fût-ce un jour, fût-ce une heure de plus. Et la longue pérégrination du poète qui suit ce triste constat m’apparut comme une opportune invitation à imiter, à mon modeste niveau, sa démarche. Et je me suis promis de mettre tout en œuvre pour y voir en-fin plus clair, de réexaminertabula rasales données toutes essentielles de ma religion ; et de m’adonner à ce travail en priorité absolue, dussé-je, si nécessaire, tourner le dos au reste, à tout le reste. Il y a de cela plus de quarante ans. e Cependant, à mesure que le XX siècle s’avançait en caho-tant de guerre froide en guerres civiles, de crises économiques en révolutions sociales, et d’idéologies en utopies, les esprits les plus lucides, avec timidité d’abord, de plus en plus de vigueur ensuite, prophétisèrent que notre humanité approchait inélucta-blement d’une épreuve sans précédent, dont l’enjeu ne serait ni plus ni moins que sa survie même. Or n’était-ce pas la civilisa-tion dite chrétienne, soi-disant porteuse de « bonne nouvelle », de paix, de charité, qui avait secrété les poisons responsables à terme de la folie suicidaire qui démangeait l’Occident, et que l’Occident avait, de gré ou de force, transmis à l’ensemble de l’espèce humaine ? Dans ces conditions, il devait y avoir eu forcément, dans le germe de cette civilisation, donc dans la religion qui l’avait engendrée, « quelque chose de pourri ». Quelque chose qui, de siècle en siècle, avait contaminé l’organisme entier. Quelque chose qu’il était urgent de diagnos-tiquer, de définir, de dénoncer. J’ai vu là une raison supplémentaire de poursuivre mon enquête. Je ne suis ni théologien, ni philosophe, ni philologue ; et pas davantage historien, linguiste ou exégète. Ma recherche n’est pas celle d’un spécialiste en quelque domaine que ce soit. Mais l’expérience ne prouve-t-elle pas que le réel, bien souvent, échappe aux cerveaux trop spécialisés ou trop professionnels, pas toujours exempts de préjugés, fussent-ils scientifiques ; pas toujours à l’abri des pressions extérieures visant à infléchir leurs
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