Plantes ligneuses du Niger
170 pages
Français

Plantes ligneuses du Niger , livre ebook

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170 pages
Français

Description

Cette étude favorise la connaissance d'une partie de la biodiversité du Niger menacée d'extinction : elle s'articule autour du règne végétal, du contexte écologique du pays, de l'état de la dégradation du couvert végétal et des tentatives de reconstitution, des espèces ligneuses courantes et du lexique des principales essences. L'étude se termine par la genèse de la création de l'administration des Eaux et des Forêts au Niger. (Nombreuses illustrations en couleur).

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Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2013
Nombre de lectures 8
EAN13 9782296540217
Langue Français
Poids de l'ouvrage 61 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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ISBN : 9782343004112 32 €
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Ibrahim Najada
PLANTES LIGNEUSES DU NIGER
Préface de Mahamane Ousmane
PLANTES LIGNEUSES DU NIGER
Études africaines Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa Dernières parutions Patrick Juvet LOWÉ GNINTEDEM,L’obtention des brevets pharmaceutiques en Afrique. Le cas des pays de l’OAPI, 2013. Gunhild ODDEN, Milfrid TONHEIM (éds.),La route cahoteuse de la réintegration des filles ex-soldats dans l’Est du Congo, 2013. Pither MEDJO MVÉ,Langage et identité chez les Ndambamo du Gabon, 2013. André ENGAMBÉ,Impôt colonial et résistance des populations du Congo, 2013. Bouopda Pierre Kamé,Kamé Samuel. Aux fondements du régime politique camerounais,2013.Paulin KIALOet Flora EKOZOWAKANGUEMASSA,Un projet de barrage hydroélectrique au Gabon. L’affaire Kongou, 2013. Paulin KIALO,Les proverbes de la forêt chez les Pové du Gabon, 2013. Daha Chérif BA,Cultures populaires en Sénégambie. L’exemple des Fulbe (1512 – 1980), 2013. Stéphanie NKOGHE,L’éducation traditionnelle fang en mutation, 2013. Prof. KIMPIANGAMAHANIAH,Kasa-Vubu, Lumumba et l’indépendance du Congo. 1956-1960, 2013. Hilaire KOUOMEGNENOUBISSI,Centralisation et décentralisation au Cameroun. La répartition des compétences entre l’État et les collectivités locales, 2013. Myriam LEGENNE,Soins et altérité, 2013 Kyalondawa NYABABA,Les Pygmées face à une modernité économique et religieuse importée. Les enjeux de l’inscription du christianisme dans une culture africaine de frappe écologique, 2013. Paulin KALALAKABEYA, L’école des compétences dans l’optique de la gestion mentale. Essai de pédagogie de la gestion mentale,2013.Noël Bernard BIAGUI,Le gúbaher - parler baïnouck de Djibonker (Basse-Casamance, Sénégal).Éléments de description linguistique : phonologie et classes nominales, 2013.
Ibrahim NAJADA
PLANTES LIGNEUSES DU NIGER
Préface de Mahamane Ousmane
L’Harmattan
Nous éditons cet ouvrage pour l’intérêt de son contenu. Nous savons qu’il contient des fautes, mais le faible tirage en quadrichromie ne nous permet pas de reprendre complètement le document. Nous félicitons l’auteur pour le travail de recherche qu’il a accompli. L’éditeur Denis Pryen.
© L'HARMATTAN, 20135-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-00411-2 EAN : 9782343004112
SOMMAIRE
GÉNÉRALITÉS 2.1Le règne végétal  21. 1 Caractères distinctifs des végétaux  21. 2 Différents groupes végétaux  21. 3 Ecologie végétale et biogéographique 2.2 Contexte écologique du Niger  22. 1 Le Niger dans le continent africain Le Niger en Afrique de l’ouest22. 2  22. 3 Distribution des climats en Afrique tropicale sèche 22. 4 Carte des isohyètes en Afrique de l’ouest
PRESENTATION DES ESPECES (Pour la liste complète des familles et noms des plantes, voir l’index au chapitre VIII)
I II
III IV
V
INDEX DES FAMILLES ET NOMS BOTANIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ADMINISTRATIONDES EAUX ET FORETS DE 1900 A 1990
LEXIQUE DES PLANTES DU NIGER
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DÉGRADATION DU COUVERT VÉGÉTAL
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MESURES DE RECONSTRUCTION 4.1Mesures conservatoires 41. 1 Gestion précoloniale de l’Environnement  41. 2 Période coloniale 41. 3 Avènement juridique de l’administration des Eaux et Forêts 41. 4 Premiers actes techniques 4. 2 Plantations forestières  42. 1 Tentatives coloniales  42. 2 Naissance et évolution de la foresterie
PREFACE REMERCIEMENTS INTRODUCTION
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VIII IX
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VI VII
PREFACEDu Président de l’Assemblée Nationale de la République du Niger,Son Excellence Monsieur Mahamane Ousmane Après avoir publié, en 2004, Animaux sauvages du Niger, M. Ibrahim Najada, poursuit sa mission de recherche et d’enseignement, en présentant une nouvelle étude intituléePlantes ligneuses du Niger. Il s’agit là d’un travail d’une grande portée scientifique. En effet, l’auteur contribue à mieux faire comprendre la configuration d’une partie importante du couvert végétal de notre pays, celui-là même dont l’usage immodéré conduit les pouvoirs publics, depuis des décennies, à engager régulièrement devéritables offensives en vue de freiner l’avancée, considérée comme inexorable, du plus vaste désert du monde, le Sahara.  Une formation solide dans de prestigieuses écoles supérieures, une carrière exceptionnelle, aux niveaux national et international, de plus de quarante (40) ans dans le cadre des Eaux et Forêts, Chasse et Pêche, une détermination à aller jusqu’au bout de l’effort, ont permis à ce premier Nigérien, Ingénieur dans son domaine de formation, à refuser à se complaire dans une retraite pour le moins tranquille. En effet, les contacts personnels que j’ai entretenus avec M. Najada m’ont permis d’être convaincu que celui-ci reste persuadé que, même en dehors du dispositif classique de l’administration publique, il peut, je dois écrire, il doit continuer, dans la spécialité qui est la sienne, à rester utile au Niger, à l’Afrique, à la communauté scientifique mondiale. Voilà pourquoi, ce livre de M. Ibrahim Najada est techniquement cohérent, pédagogiquement bien articulé, aéré, argumenté, avec de multiples photographies très expressives, et digeste, même pour les profanes. C’est, en cela, qu’à maints égards, il me semble qu’il s’agit là, de ce qu’il conviendrait bien d’appeler, une œuvre utile. En effet, M. Najada s’est magistralement appesanti sur les questions suivantes : les généralités sur le règne végétal ; le contexte écologique du Niger ; la dégradation du couvert végétal ; les mesures de reconstruction ; la présentation des espèces. Ensuite, j’ai beaucoup apprécié le fait que ce livre comporteune rubrique relative à un lexique des plantes de notre pays. Outre l’appellation assez souvent rébarbative en latin, on y trouve le nom de quelques 240 espèces ligneuses et de rares herbacées rencontrées assez facilement au Niger. Cela a contribué à m’édifier davantage sur la remarquable distribution de presque toutes les espèces végétales sur l’ensemble du territoire national, toute chose de nature à confirmer cette sorte de paradoxe mariant l’harmonie et la diversité de l’environnement nigérien. Enfin, dans un contexte de triomphe de l’Etat de droit, il était important que le lecteur soit également édifié sur le cadre institutionnel régissant l’évolution de l’administration des Eaux et Forêts. L’auteur de ce livre a admirablement réussi à fournir des éléments qui concourent à retracer l’histoire d’une institution plus que centenaire.Ce livre est un travail d’une haute valeur scientifique. Aussi contribuera-t-il,sans nul doute, à une meilleure connaissance du règne végétal nigérien, et au-delà de l’ensemble des écosystèmes des pays du rivage saharien. Ce serait donc un matériau indispensable que ne manqueront pas d’exploiter, avec plaisir, tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, s’intéressent à la problématique de l’environnement dans un contextesahélien. Je pense notamment :² aux scolaires qui s’initient à l’éducation environnementale; aux fonctionnaires intervenant dans ce secteur ; aux partenaires techniques ayant accepté de nous accompagner dans cette mission de service public qui consiste à faire usage de tous les moyens pour freiner la progression du désert. La publication de Plantes ligneuses du Niger comble enfin un vide au niveau des chercheurs de plusieurs disciplines. Ceux-ci trouveront ainsi des ébauches de réponses appropriées aux multiples interrogations que posent des phénomènes dont les conséquences sont gravissimes pour l’environnement.
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 Je ne saurais donc que recommander, à toutes et à tous, la lecture de Plantes ligneuses du Niger, ainsi que sa large diffusion et sa conservation dans toutes les bibliothèques et centres d’information, et de documentation, dignes de ces noms.Remerciements Mes remerciements à toutes lespersonnes physiques et morales qui, d’unefaçon ou d’une autre m’ont aidé à la publication de la présente étude. Je voudrais exprimer particulièrement mes témoignages de reconnaissance et de profonde gratitude à : xSon Exellence Monsieur Mahamane Ousmane, Ancien Président de la République du Niger, AncienPrésident de l’Assemblée Nationale du Niger, xMonsieur Alio Hamidil, ancien Député National du Niger, xMonsieur le Professeur Mahaman Sadou,recteur de l’Université de Maradi etancien Doyen de la Faculté des Sciences à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, r xD Saïdou NAJADA, pharmacien à la Pharmacie des 17 Portes à Maradi, Niger.
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I INTRODUCTION «Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent» cette assertion de René de Chateaubriand se passe de tout commentaire de nos jours. Réalité aussi douloureuse que la situation est désespérément irréversible. En effet l’homme, par le fer, par le feu ou par la dent de son bétail, a anéanti un patrimoine essentiel en cédant à la démesure et à l’irrationnel. Car l’Arbre c’est la Vie à cause de ses fonctions multiples qu’on tente de rappeler ci après :
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