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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782366021905 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
À 21 h 55, le secrétariat général de l'Élysée annonce le décès du président Georges Pompidou, à l'âge de soixante-deux ans. Il est survenu à 21 h à son domicile privé du 24, quai de Béthune, dans l'île Saint-Louis. Il est le quatrième chef de l'État décédé en cours de mandat.
Depuis des mois, la très apparente transformation physique du président inquiétait les Français et avait fait naître des rumeurs. Déjà au mois de mai, lors de sa rencontre avec Richard Nixon à Reykjavik, en Islande, il avait fait cette confidence à Kissinger : « Chaque fois qu'on me serre la main, j'ai l'impression qu'on me tâte le pouls. » La dilatation de son visage et l'aspect cendré de son teint montraient bien que son mal était autre que la fameuse grippe à rechutes annoncée par les communiqués officiels. En fait, Georges Pompidou était atteint de la maladie de Waldenström, soit une macroglobulinémie.
Lors de son voyage en Union soviétique, au début de cette année, il souffrait d'hémorragies anales si abondantes que tous les entretiens avec les dirigeants soviétiques durent être annulés. Son courage le conduisait à plaisanter même à propos de sa santé : « À chacun ses ennuis, Nixon a l'affaire Watergate et, moi, je vais mourir. »
Il refusait cette image d'homme secret dont certains l'affublaient : « Je n'ai pas de secret, je suis un homme simple… Simple,...