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Langue | Français |
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Extrait
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.M44MÉMOIRES
SOCIÉTÉ NATIONALEI)K LA
\m SIIIENCES NATURELLES & MÂTHÉMAÏIIJIIES
CHERBOURGDEnaturelles de Cher-La Société nationale des Sciences
été reconnuebourg, fondée le 30 Décembre 1851, a
publique par Décret en datecomme Établissement d'utilité
elle adu 26 Août 1865, et par Décret du 10 JuilUet 1878,
desété autorisée à prendre le nom de Société nationale
mathématiques.Sciences naturelles etMÉMOIRES
DK LA
SOCIÉTÉ NATIONALE
DES SCIENCES NATURELLES
ET MATHÉMATIQUES
DE CHERBOURG
PUBLIÉS SOUS LA DIRECïIOxN DE
M. AUGDSTE LE JOLIS,
DIRECTEUR ET ARCHIVISTE-PERPÉTUEL DE LA SOCIÉTÉ.
TOTVIE XXVIII.
(Troisième Série. — Tome VIII).
J.-B. BAILLIÈRE et Fils, Libraires, rue Hautefkuille, 19.
rJIERBOlIRC;,
hllMUMHRIE ÉMILK LE MAOUT.
1892MONOGRAPHIE
DES
FONTINALACÉES
Mir jr. CAItI>OX.
PRÉFACE.
à dernières années, unAyant eu étudier, dans ces assez
grand nombre de Fontinales de l'Amérique septentrionale,
parmi lesquelles se trouvaient plusieurs espèces et variétés
nouvelles, je fus frappé de l'insuffisance des descriptions
publiées dans la plupart des ouvrages, même les plus
récents, et quand je voulus lever les doutes que me lais-
sait la lecture de diagnoses incomplètes, en recourant à
l'examen et à la comparaison d'échantillons de prove-
nances diverses, ne tardai pas à reconnaître laje que plus
grande confusion régnait^ dans les herbiers, entre les
nombreuses espèces américaines de ce genre. Tantôt, je
rencontrais, sous le même nom, plusieurs espèces distinc-
tes tantôt, au contraire, la même espèce portait deux
; ou
trois noms différents. Des formes sans grande importance
étaient élevées au rang de types spécifiques, tandis que des
espèces, sinon de premier ordre, du moins assez caracté-
loîU2 MONOGRAPHIE
botanistes les plus scru-risées pour otrc admises par les
confondues avecpuleux, étaient méconnues et restaient
des espèces déjà décrites.
de ce genreLes difficultés que je rencontraisdans l'étude
révision complète,me déterminèrent à en entreprendre la
mon usage per-et ce travail, commencé seulement pour
qu'il me parutsonnel, prit peu à peu une importance telle
de l'étendre à lautile de le publier. Dès lors, je résolus
rendre aussifamille entière et de ne rien négliger pour le
m'entourant, dansexact et aussi complet que possible, en
but, de tous les documents nécessaires.ce
Après avoir étudié tous les échantillons renfermés dans
herbier et dans celui de mon regretté beau-père, M.mon
m'adressai à mes correspondants, les priant deL. Pire, je
communiquer les matériaux dont ils pourraient disposerme
herbier, déjà riche en mousses de cetteen ma faveur. Mon
encore de plusieurs envois intéressants.famille, s'accrut
me communiquèrent, notamment,MM. Arnell et Brotherus
boréale et de la Sibérie je reçusespèces de l'Europeles ;
formes d'Algérie; M. Kindberg etM.Trabut toutes lesde
donnèrentcelles du CanadaetJohnMacoun, d'Ottawa,meM.
la plus complète obligeance.Colombie anglaise. Avecde la
de m'en-E.-G. Britton, de New-York, ne cessaMadame
échantillonsrenseignements et de précieuxvoyer des
puisés dans l'herbier d'Austin. Je reçus encoreoriginaux
espèces rares de MM. C. Millier, Husnot, Jensenquelques
ainsi que plusieurs petits échantillons qui meNathorst,et
par M. C.-H. Wright, conservateur àcommuniquésfurent
Kew, sur la bienveillante recommandation del'Herbier de
J'offre ici à tous ces confrères TexpressionBraithwaite.M.
reconnaissance.plus vivede ma
nombreux, les matériaux que j'avais ainsique déjàBien
pas encore suffisantsn'étaient cependantpu rassembler ;