Oeuvres de Laguerre, publiées sous les auspices de l Académie des sciences par Ch. Hermite [et al.]
496 pages
Français

Oeuvres de Laguerre, publiées sous les auspices de l'Académie des sciences par Ch. Hermite [et al.]

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 19 Mo

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LAGUERREDE
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POINCARÉ et E ROUCHÉMM. CH. HERMITE, H.
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Quai des Grands-Augustins, 55.
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deDans celte Notice sur la vie et les travaux Lagucrrc,
plus à parler de ses travaux (jue d(! sa vie. Son exis-j'aurai
utile laborieuse, n'a été ni agitée ni bruyante. Sanstence, et
andiilion, partagé entre devoirs professionnels, les joiesses
famille, les seuls événements de sade l'étude et celles de la
vie ont été des découvertes.
Bar-le-Duc, le avril i834. Dès leLaguerrc naquit à ç)
naissant fut remarqué de sesdébut de ses études, son talent
bancs du lycée sansmaîtres; mais il ne devait pas quitter les
écolici'.avoir montré qu'il était autre chose qu'un bon
Polytech-Ia\ i8j3, n'étant encore que candidat à l'Ecole
nique, il se signala par un travail original.
Dans le programme d'admission à cette l'xole, la place
d'honneur appartient à la Géométrie analylitpie. Celte
quelquerenouvelait alors ])ar une révolution enScience se
lela réforme cartésienne. Avant Descartes,sorte inverse de
ques-génie, permettait de résoudre unehasard seul, ou le
aiiiver aution Descartes, on a pourgéomélri(pie; aprèsVI rnKFAci;.
ivi^^lrs iufailliMos; l'Irc j^ôoiin-tir, il siiUilivsullal il«'s noiir
iinr môtliode puronicnl niôcani(|iic, (|wid'ôiro palionl. Mais
il iincnlion aiicim clloil, iic |tt'iil rliolUMliMiiaiulo à Irsjuil
nouvelle réforme ('lail doiie ik'COS-rêclicmciil fj'oondc. l no
fl (lliasles «m» furent les inilialcnrs. (irace àsaire : Poncelel
iin hasard lirinviix, ni à nnc longueeux, ce n'est plus ni à
solntiond'un |»r()l)lènie,p.ilience (|n('nonsdevonsdenianderla
matliématicpiesmais à nnc connaissance approfondie des faits
d'autrefoisde leurs rapports intimes. Les longes calculset
prévoirsont devenus inutiles, car on peut le plus souvent en
le résultat,
Laguerre a joué dans cette réforme un rôle très imj)or-
tant, (|ue son premier travail de jeunesse permettait déjà de
pressentir. La théorie des propriétés projectives de Poncelet,
l'une des plus utiles des méthodes modernes, permet de dé-
duire d'une proposition connue une infinité de propositions
nouvelles. Mais, en i8j3, cette théorie était loin d'être
complète; bien des points, et non des moins importants, res-
taient encore à éclaircir : comment pouvait se faire la trans-
figures et, en parti-formation des propriétés métriques des
culier, des relations entre les angles? Le jeune lycéen résolut
du premier coup ce problème qui préoccupait les fondateurs
de la Géométrie moderne; sa solution, simple et élégante,
fut publiée dans les Nouvelles Annales de Mathématiques.
rangIl entra le quatrième à l'Ecole Polytechnique. Si son
pas nousde sortie fut un peu moins brillant, nous ne devons
étonner, car il fut à l'Lcole dans la vie. Leen ce (|u'il fut
monde ne lui apparaissait pas comme un champ clos, ni les
hommes comme des rivaux qu'il faut devancer à tout prix.
qu'il l'étude, n'était pas le succès, maisCe cherchait dans ce

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