Comment vivre ensemble ?
218 pages
Français

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Comment vivre ensemble ? , livre ebook

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Description

Comment et pourquoi communiquer dans un monde marqué par les phénomènes de la globalisation, de la localisation, des migrations et du multiculturalisme ? Comment vivre ensemble ? Voilà autant de questions qui se posent avec urgence en Europe, une terre qui abrite de plus en plus de populations immigrées. L'auteur propose ses réflexions basées sur une riche bibliographie, un travail de terrain, et le vécu d'immigré.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2012
Nombre de lectures 25
EAN13 9782296482340
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

COMMENT VIVRE ENSEMBLE ?
Questions Contemporaines
Série « Questions de Communication » dirigée par Bruno Péquignot
La communication est au cœur de la vie politique, économique et culturelle de la société contemporaine. Cette série, dans le cadre de la collection « Questions Contemporaines » publie des ouvrages qui proposent des approches interdisciplinaires sur les questions de communication.
Willy Musitu Lufungula
COMMENT VIVRE ENSEMBLE ?
Le vécu de l’immigration congolaise en Belgique
Avant-propos de Jan De Volder
L’Harmattan
Du même auteur,
Technologies paysannes et développement endogène. Une étude comparative dans les provinces de Bandundu et du Bas-Congo en République Démocratique du Congo , Berlin, Verlag Dr. Köster, 2003.
© L’Harmattan, 2012
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-96130-2
EAN : 9782296961302
DÉDICACE
Aux acteurs et actrices du service gratuit
Aux artisans et artisanes de paix
Aux immigrés et immigrées partout dans le monde
Nous dédions ces pages.
« Je suis l’Autre, l’Autre est Moi. Il est le miroir qui permet au Moi de se reconnaître. Sa destruction détruit l’humanité en moi. Sa souffrance, même si je m’en défends, me fait souffrir » (Jean Ziegler, Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent , Paris, Fayard, 2002, p. 19).
« Les exemples des actions de solidarité, d’engagement gratuit et de travail bénévole de la part des immigrés sont légion. […] Ils enseignent davantage que la survie et le bien-être de nos sociétés mondialisées et individualistes dépend non seulement des performances économiques et financières quantifiables, mais aussi et surtout des variables qualitatives combien inestimables : les valeurs humaines » (Willy Musitu Lufungula).
REMERCIEMENTS
L’idée d’une recherche sur la communication interculturelle dans la ville d’Anvers, notre nouvel environnement, ne fut nullement le fait de notre propre chef, comme pourrait le suggérer notre statut d’immigré. Elle fut en effet proposée – et cela est de plus en plus courant dans le monde de la recherche – par une instance extérieure, en l’occurrence, l’agence de communication Dubois meets Fugger . En tant que sociologue, nous y étions invité à faire partie d’une équipe pluridisciplinaire, en 2006, dans le but notamment de réfléchir sur les stratégies susceptibles d’augmenter l’intérêt de la majorité et des minorités culturelles par rapport aux messages des médias, des responsables politiques, des opérateurs économiques, etc.
Si ce projet original et de grande envergure s’est arrêté pour des raisons diverses, un autre moins ambitieux, par contre, a mûri lentement à son ombre. Il a pris forme et continué son chemin jusqu’à sa pleine réalisation à ce jour.
C’est pourquoi notre reconnaissance est grande envers tous les artisans de ce projet.
Qu’il nous soit permis, en premier lieu, d’exprimer notre gratitude à Monsieur Frank Uytdenhouwen, ancien directeur exécutif de Dubois meets Fugger , pour avoir été le promoteur de cette étude et, de ce fait, avoir rendu accessibles certains services de son agence. Nos remerciements s’adressent également à Dr. Robert N. St. Clair, professeur à l’Université de Louisville aux USA ; non seulement il a recommandé de traiter de la communication interculturelle en relation indissociable avec la globalisation, mais il nous a aussi invité à conduire une partie de la recherche dans son université. Cette opportunité hélas ! ne fut guère saisie pour des raisons indépendantes de notre bonne volonté.
Que les sociologues Dr. Friedhelm Streiffeler et Dr. Bea Cantillon, respectivement professeur émérite à l’Université Humboldt de Berlin et professeur à l’Université d’Anvers, le psychologue Dr. Kibwenge Esu-Bwana du Centre de Recherche et d’Innovation en Sociopédagogie familiale et scolaire (CERIS) de l’Université de Mons, le doctorant en philosophie aux Facultés jésuites de Paris, l’Abbé Tryphon Bonga et l’éducateur et spécialiste en Sciences de développement, Monsieur Willy Kitoko Matumona, trouvent ici l’expression de notre reconnaissance pour leurs observations et contributions à des titres divers.
Nous remercions Dr. Jan De Volder, philologue, historien et journaliste-éditorialiste à l’hebdomadaire chrétien Tertio . Il a accepté volontiers de préfacer cette publication et suggéré l’approfondissement de certains thèmes sous forme d’articles ou de contributions ultérieures.
Nous sommes enfin redevable à tous les acteurs et actrices dans l’ombre, sans lesquels ce travail n’aurait pas vu le jour. Nous pensons notamment aux sujets interviewés et aux lecteurs du manuscrit.
Traductor trahitor ! Conformément à cet adage latin, nous ne saurons terminer ce mot sans solliciter l’indulgence du lecteur quant à d’éventuelles traductions approximatives de certaines citations en néerlandais. Celles-ci sont imputables aux subtilités langagières qui ne trouvent pas d’équivalents dans la langue française. Néanmoins, le contenu des messages, nous osons le croire, a été fidèlement restitué.
Willy Musitu Lufungula
AVANT PROPOS
La migration est un phénomène global de notre époque, qui est en train de changer en profondeur la face de la terre. De plus en plus de gens vivent dans un endroit où ils ne sont pas nés. De plus en plus d’enfants naissent dans des ménages qui vivent une culture linguistique, religieuse ou coutumière qui est différente de la culture environnante dominante.
Comment communiquer dans un monde marqué par des phénomènes de la globalisation, de la « localisation », des migrations et du multiculturalisme ? Qu’en est-il de la communication interculturelle ? Comment vivre ensemble ?
Voilà des questions qui se posent avec de plus en plus d’urgence en Europe, notamment en Belgique, qui est une terre qui abrite de plus en plus de populations immigrées.
Willy Musitu Lufungula, Belge d’origine congolaise, sociologue ayant obtenu son doctorat à l’Université Humboldt de Berlin, passe en revue cette ample problématique. Ses réflexions sont d’autant plus intéressantes qu’elles ne sont pas seulement basées sur une riche bibliographie, mais aussi sur un vécu d’immigré, notamment en Belgique.
Dans une première partie, il dresse le cadre théorique : qu’est-ce que la communication interculturelle, comment la globalisation se présente-t-elle, comment peuvent-elles réussir ? En dernière analyse, l’auteur se penche sur les différentes formes d’insertion en Belgique, notamment la politique flamande d’intégration civique, et constate des déficits communicationnels importants dans la vie quotidienne.
Dans la deuxième partie – et c’est là que le présent travail relève tout son intérêt – il passe son hypothèse du déficit communicationnel au crible de la réalité, en interviewant une cinquantaine d’immigrés qui vivent à Anvers. Il ne s’agit pas d’un échantillon représentatif, mais bien d’une approche qualitative et de contenu. La moitié des interviewés sont Congolais. Ceci est d’autant plus important que l’immigration congolaise est un phénomène de poids en Belgique – elle représente le deuxième groupe africain en Belgique, après les communautés marocaines – mais il y a très peu de recherches sur cette réalité. Il faut être reconnaissant à Willy Musitu Lufungula parce que le présent ouvrage donne l’occasion d’avoir une meilleure compréhension de comment les Congolais de Belgique vivent la difficulté de l’intégration et de la communication dans une ville comme Anvers.
L’auteur ne s’arrête pas aux difficultés. En guise de conclusion, il fournit des pistes de réflexion et des perspectives. Le vrai défi, selon lui, consiste en la construction ou la naissance d’une vraie culture de l’altérité qui est basée sur l’ouverture, le dialogue et l’acceptation de l’autre. Ça et là, il épingle des signes de cette culture naissante, mais il y a encore un long chemin à parcourir avant que cette culture ne devienne dominante. Et pourtant, notre monde du XXIème siècle en a tellement besoin. Seule une culture du vivre ensemble globalisé peut mener à une paix mondiale durable.
Puisse le présent ouvrage être une contribution précieuse à l’élaboration de ce nouveau monde à

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