Communication publique et territoriale au Maghreb
236 pages
Français

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Communication publique et territoriale au Maghreb , livre ebook

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Description

Partenaire du programme franco-maghrébin Langages, objets, territoires et hospitalités (LOTH), la Faculté de Béjaïa contribue, par ces travaux, à la réflexions sur les liens entre communication et développement territorial. L'ouvrage interroge la conception et la réalisation d'actions de communication couplées à des dispositifs de conservation, de réhabilitation et de mise en valeur de différents patrimoines du Maghreb en partant du point de vue des acteurs du terrain et des publics concernés.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 avril 2015
Nombre de lectures 37
EAN13 9782336375458
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Couverture
4e de couverture
Copyright





























© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’École polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
EAN : 978-2-336-72556-7
Titre

Sous la direction de
Aïssa Merah et Vincent Meyer





Communication publique et territoriale au Maghreb

Enjeux d’une valorisation et défis pour les acteurs


Préface de Michel Durampart

Postface de Dominique Mégard
Communication et Civilisation
Communication et Civilisation
Collection dirigée par Nicolas Pélissier

La collection Communication et Civilisation , créée en septembre 1996, s’est donné un double objectif. D’une part, promouvoir des recherches originales menées sur l’information et la communication en France, en publiant notamment les travaux de jeunes chercheurs dont les découvertes gagnent à connaître une diffusion plus large. D’autre part, valoriser les études portant sur l’internationalisation de la communication et ses interactions avec les cultures locales.
Information et communication sont ici envisagées dans leur acception la plus large, celle qui motive le statut d’interdiscipline des sciences qui les étudient. Que l’on se réfère à l’anthropologie, aux technosciences, à la philosophie ou à l’histoire, il s’agit de révéler la très grande diversité de l’approche communicationnelle des phénomènes humains.
Cependant, ni l’information, ni la communication ne doivent être envisagées comme des objets autonomes et autosuffisants.

Dernières parutions

Sylvie P. ALEMANNO (dir.), Communication organisationnelle, management et numérique , 2014.
Linda IDJÉRAOUI-RAVEZ et Nicolas PÉLISSIER (dir.), Quand les traces communiquent… Culture, patrimoine, médiatisation de la mémoire , 2014.
Bernard IDELSON, Vies de journalistes. Sociobiographies , 2014.
Michael B. PALMER, Naissance du journalisme comme industrie. Des petits journaux aux grandes agences , 2014.
Sous la direction de Jacques BONNET, Rosette BONNET et Daniel RAICHVARG, Communication et intelligence du social, Tomes 1 et 2 , 2014.
Sous la direction de Florence LE CAM et Denis RUELLAN, Changements et performances du journalisme , 2013.
Sous la direction de Marc MARTI et Nicolas PÉLISSIER, Tension narrative et storytelling , 2013.
Coordonné par Alexandre COUTANT & Thomas STENGER, Identités numériques, 2013.
Sous la direction de J. MAAREK, Présidentielle 2012, une communication politique bien singulière, 2013.
Sommaire
Sommaire Couverture 4e de couverture Copyright Titre Communication et Civilisation Sommaire Préface Pr Michel Durampart Co-directeur du Laboratoire I3M Valoriser des territoires par la communication : un réel défi pour les acteurs Aïssa Merah et Vincent Meyer Représentations territoriales et projets de développement rural au Maghreb : les territoires de Yakourene en Algérie et de Tataouine en Tunisie Karima Boudedja Acceptation des projets de conservation et de développement territorial : l’aire marine protégée de Taza en Algérie Asma Chaker Communication publique et acceptabilité des projets d’aménagement urbain : le projet de la vallée du Bouregreg au Maroc Ouafae Bouchaf Entre discours politique, discours savant et discours médiatique, le traitement journalistique de l’environnement en Tunisie Hamida El Bour Communication médiatique de concertation sur l’environnement local : le cas des acteurs de la ville de Béjaïa en Algérie Farouk Bahloul et Aïssa Merah Usage des TIC pour la promotion du patrimoine local par le mouvement associatif : le cas des associations du patrimoine de Béjaïa Warda Daim-Allah1 et Leila Hammoud Communication d’entreprise et ancrage territorial d’une fabrique de terroir, entre la construction d’une identité et la recherche d’une image : Zitna au sud du Maroc Abdellatif Ait Heda Stratégie de communication sanitaire dans un territoire : la lutte contre la tuberculose dans le gouvernorat de Sfax en Tunisie Mounir Jarraya Communication publique des usagers du secteur des transports : cas de la diaspora sur le transport aérien en Algérie Linda Saadaoui et Walid Zoghbi Technologie de la 3G comme facteur de développement territorial en Algérie Ali Khardouche et Abdelouhab Makhloufi Questionner la communication, le marketing et l’innovation sociale dans le cadre de l’économie sociale solidaire appliquée aux territoires Khaled Zouari Proposition d’une charte de communication publique à l’ère des TIC : le projet 3C de la commune d’Oran en Algérie Mustapha Guenaou Postface De l’existence et de la force de la communication publique Dominique Mégard Présidente du Réseau Cap’Com Communication et Médias aux éditions L'Harmattan Adresse
Préface Pr Michel Durampart Co-directeur du Laboratoire I3M
Participer en Algérie à cette belle aventure du développement de la communication publique et territoriale au Maghreb encore portée par le programme Langages, objets, territoires et hospitalités (LOTH) 1 fut une expérience intéressante et riche et qui m’a particulièrement touché. Connaissant bien l’université de Béjaïa, pour y avoir travaillé moi-même durant quelques années en collaborant avec ces membres pour l’installation de cursus en licences professionnelles, dans un contexte peu favorable à ce type du formation m’a permis de constater l’étendue des dynamiques de cette université. Cette université a toujours su affirmer son ouverture et sa capacité à accueillir des collègues étrangers afin de participer au changement des contextes de formation et de recherche. C’est donc avec une certaine émotion que je me suis à nouveau retrouvé en situation d’échanger avec tous ces collègues venus de Tunisie, d’Algérie, du Maroc et de France dans les lieux d’une université si dynamique et historiquement prestigieuse.
Comme je l’ai souligné dans mon intervention, des rencontres appuyées sur des programmes de recherche ambitieux et solides, sont indispensables en ces temps troublés et difficiles où tous les événements semblent concourir pour établir des fractures entre les deux rives de la Méditerranée. Elles permettent non seulement de maintenir un lien scientifique, mais aussi de résister aux crises engendrant une mécompréhension culturelle identitaire. Alors la science peut servir de passeur, de témoin, sans pour autant gommer nos appréciations différentes sur des problèmes tels que l’exploitation de l’énergie, le développement durable, l’économie solidaire, le lien tourisme/ culture/aménagement. Tant de sujets qui nous rassemblent sur le fond mais sur lesquels les discussions et les éclairages différent de part et d’autre et qui doivent pouvoir se manifester et s’exprimer. Je rends alors grâce à Vincent Meyer et aussi à tous nos collègues impliqués dans le programme LOTH de contribuer ainsi à un rôle pacificateur, progressif qui fait fonction de lien et de liant, et donne à la science sa mission première de résister aux fractures culturelles sociales, politiques en favorisant de la sorte la continuation d’une réflexion. Encore plus que naguère, c’est le rôle des chercheurs d’être présents ici, en Algérie ou ailleurs, et de témoigner.
Le thème de cet ouvrage est une illustration de l’intégration des pays du Maghreb – et au-delà, de l’Afrique francophone – dans le vaste mouvement de recherche autour de la communication publique et territoriale . C’est un enjeu majeur qui montre effectivement nos convergences, mais aussi les débats que nous devons avoir. Les approches et les problématiques traitées – apports de la communication au développement des transports publics, acceptation des projets de conservation du littoral, communication de concertation sur l’environnement, sensibilisation sanitaire… – sont étonnamment similaires à ceux qui préoccupent le monde francophone et, au-delà, l’Europe et le monde. Je suis toujours frappé avant de voir ce qui nous différencie du point de vue des contextes et situations, de constater les dynamiques qui nous permettent de nous rejoindre dans nos préoccupations et motivations. C’est bien justement l’éclairage de ces deux plans rejoints et contrastés que le colloque de Béjaïa a permis de manifester et de faire entendre.
Les colloques de Djerba en 2012 ou de Taroudant en 2015 permettent ainsi de suivre le fil d’une réflexion abondante

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