Dr Hugues Destrem, témoin et acteur de la naissance de la gérontologie
230 pages
Français

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Dr Hugues Destrem, témoin et acteur de la naissance de la gérontologie , livre ebook

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Description

Ce livre n'est pas seulement l'histoire chronologique des premiers pas de la gérontologie française, du début des années 1950 à l'après 1975. C'est aussi le récit détaillé d'un cheminement culturel, social, politique et technique qui a conduit à reconsidérer ce dernier tiers d'une vie toujours plus longue. C'est encore un témoignage sur la construction, formelle et informelle, d'un secteur d'activité et d'un domaine théorique qui concerne nombre d'entre nous au titre de l'âge, de la profession ou d'une réflexion sur nous-mêmes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2016
Nombre de lectures 28
EAN13 9782140012617
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
La Gérontologie en Actes
Collection dirigée par Jean-Jacques Amyot

L’évolution des connaissances sur le vieillissement et les constantes mutations de l’action gérontologique requièrent une large diffusion des études, des recherches et des actes de colloques, véritables brassages d’idées, de concepts, de pratiques professionnelles et de politiques publiques qui participent à l’innovation.

La collection La gérontologie en actes a vocation d’éditer ces contributions qui accompagnent le développement de l’action auprès des personnes âgées.

Déjà parus

Jean-Jacques Amyot, Michel Billé (sous la dir.), Vieillesses interdites , 2004
Michel Billé, La chance de vieillir , 2004
Colette Eynard, Didier Salon, Architecture et gérontologie , 2006
OAREIL, Le vieillissement des immigrés en Aquitaine , 2006
Jean-Jacques Amyot, La naissance de la gérontologie. Jean Bassaler, témoin et acteur, 2006
UNIORPA, Le traitement social de la vieillesse , 2006
Blandine Orellana-Gélain, Communiquer avec les personnes âgées. Guide Pratique , 2007
Gaëtan Macaluso, Le stress chez les personnes âgées , 2008
Sophia Belhadjin-Gongon, Regards d’un médecin sur la fin de vie en gériatrie. Et si c’était moi ? 2009
UNIORPA, Choisit-on d’entrer en établissement pour personnes âgées ? Enjeux éthiques et pratiques , 2010
Christophe Trivalle, Vieux et malade : la double peine ! , 2010
Pierre Pfizenmeyer, Prendre soin du grand âge vulnérable : un défi pour une société juste , 2010
Sandra Queille, Mémoire du quartier Grand Parc : hier, aujourd’hui et demain, à Bordeaux , 2011
Catherine Gucher (Dir), Gérontologie sociale. Héritages et réflexions contemporaines , 2012
Henri Mialocq, Maltraitance en EHPAD. Chroniques de ces petits riens qui nuisent au quotidien , 2012
Gérald Quitaud, La mort dans l’âme. Le travail du Tré-Pas en soins palliatifs , 2014
Micheline Tassart-Lainey, Partir à la retraite , 2015
UNIORPA, Société, individu, vieillissement. S’adapter ou changer de modèle , 2015
OAREIL, Fragments pour une histoire de la gérontologie, volumes 1 et 2, 2015
Titre
Jean-Jacques Amyot






Dr Hugues Destrem,
témoin et acteur de la naissance
de la gérontologie
Copyright

© L’HARMATTAN, 2016
5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-76497-9
Sommaire
Couverture
4e de couverture
La Gérontologie en Actes
Titre
Copyright
Sommaire
Avertissement
PRÉFACE
Première partie : LA NAISSANCE
Deuxième partie : L’ESSOR
Troisième partie : VERS UNE VOIE NOUVELLE
ANNEXES
Annexe n°1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Annexe 5
Annexe 6
TABLE DES ABRÉVIATIONS UTILISÉES
Adresse
Avertissement
Cet ouvrage est déjà paru en 1997 dans le cadre des publications de l’Oareil (Office Aquitain de Recherches, d’Études, d’Information et de Liaison).

Épuisé, l’OAREIL a souhaité le rééditer aux éditions l’Harmattan.
PRÉFACE
Nous voici arrivés au début d’un nouveau millénaire, et, convaincus hors de toute rationalité qu’un changement s’opère par la magie de ce temps humainement codifié, nous éprouvons un irrésistible besoin de nous retourner sur notre passé proche pour le saisir comme si la perte était plus irrémédiable dans ces moments-là qu’à chaque instant passé.

La gérontologie telle qu’elle nous apparaît, telle que nous la pratiquons, est souvent étiquetée comme récente, voire moderne, sans que nous puissions nous appuyer aisément sur une histoire de la gérontologie au même titre qu’il existe des histoires de la vieillesse grâce à l’intérêt sans cesse grandissant des historiens pour cette phase de la vie humaine. Il est certain que l’histoire de la vieillesse a des choses à dire sur l’histoire de la gérontologie mais méfions-nous de ces évidences qui induisent des liens clairs de causalité, cachant à nos regards et à notre sagacité une complexité et un ordre bien différent.

Bien souvent l’histoire de la gérontologie prend racine dans le début des années soixante avec la prise de conscience politique qu’il y a quelque chose à faire pour les personnes âgées. L’acte qui scelle cette prise de conscience, qui donc a valeur de naissance, c’est la constitution de la Commission d’étude des problèmes de la vieillesse. Le document réalisé par cette Commission sur lequel apparaîtra l’expression politique de la vieillesse va prendre progressivement une valeur que l’on donne habituellement aux documents anciens, uniques, et l’on en parle souvent comme la bible de la gérontologie en spécifiant que rien de mieux n’a été écrit depuis. Si la forme est nouvelle, si la pluridisciplinarité de ce groupe de travail préfigure une nécessité, si la constitution même de la Commission reflète une volonté et une option politiques, il devrait être évident que les membres de la Commission n’ont pas inventé ex nihilo , durant les séances, ce qui fonde ce discours sur la vieillesse. Si l’on veut donner au rapport Laroque cette qualité de fondement, il nous faudra répondre à un certain nombre de questions : qu’y avait-il avant ? De quoi parle-t-on ? Et, finalement, qu’est-ce que la gérontologie ?

Il y a deux manières, deux méthodes pour appréhender cette réalité historique sans pour autant qu’elles soient opposées. Une première approche consisterait à se pencher sur les archives écrites, documents administratifs, articles, thèses et ouvrages ; en somme tout ce qui insensiblement a rendu compte et construit a posteriori ce qui nous paraît pouvoir être regroupé sous le terme générique de gérontologie. Sociologues, linguistes, historiens, politologues, médecins ou philosophes pourraient ainsi sur documents analyser le discours formalisé et les pratiques réelles ou suggérées de telle sorte que l’on ait devant les yeux les traces oubliées par mégarde ou posées pour la postérité.

La deuxième approche est celle de la mémoire vivante. Après tout, il se trouve aujourd’hui des personnes dont la vie professionnelle a été consacrée à travailler auprès de vieillards devenus par la force du langage des personnes âgées. Il est temps de se pencher sur ces porteurs de mémoire, ces incarnations d’une histoire, qui ont participé au jour le jour, à travers la quotidienneté des gestes et la dynamique de la pensée, à l’imperceptible édification d’un immense domaine d’activité. Il est temps de les interroger parce qu’ils ont rejoint la cohorte de ceux qu’ils ont soignés, défendus, aidés, accompagnés. Certains croient peut-être que les archives à elles seules nous livreront les clefs utiles à notre compréhension. Elles sont en effet indispensables mais ne livrent pas – c’est une évidence ! – ce qui n’a pu être écrit, à savoir l’éphémère et le confidentiel qui respectivement prend sens et perd de sa réserve avec les ans. Cette connaissance, les textes ne la possèdent pas ; les liens subtils entre les acteurs, les événements, les actions ne sont pas inscrits ; l’anecdote, le détail connu d’un seul nous sont interdits. Des pages d’histoire s’évanouiront à la disparition de quelques hommes qui ont porté le projet d’une véritable action gérontologique.

Le docteur Hugues Destrem est de ceux-là. Il est un pionnier de la gérontologie, témoin et acteur de sa naissance comme de son évolution tout particulièrement en France mais aussi à l’étranger. Son intérêt, dès sa thèse de médecine, pour les vieillards à une époque où la gériatrie se résumait presque à des salles et des dortoirs d’hospices, son engouement pour une médecine libérale soucieuse d’élaborer une pratique gériatrique et un accompagnement social, sa volonté de diffuser au fur et à mesure que les savoirs s’affinaient une connaissance actualisée sur la vieillesse et le vieillissement, enfin sa capacité à rassembler ou à collaborer dans le but essentiel de créer des organisations susceptibles de démultiplier sa propre action et de promouvoir la cause de la vieill

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