Education relative à l environnement et le développement durable
192 pages
Français

Education relative à l'environnement et le développement durable , livre ebook

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192 pages
Français

Description

Ingénieur d'agronomie tropicale, l'auteur présente ici des réflexions autour de l'éducation à la préservation de l'environnement et du développement durable. Offrant un aperçu général sur l'état de la recherche scientifique internationale, l'ouvrage s'adresse aux chercheurs, aux hommes politiques et à toutes les personnes s'intéressant au problème des changements climatiques.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2013
Nombre de lectures 124
EAN13 9782336328089
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Maurice Obiang Moro
L’éducation relative à l’environnement et le développement durable
- Gabon
L’éducation relative à l’environnement et le développement durable
Maurice OBIANG MORO
L’éducation relative à l’environnement et le développement durable
© L’Harmattan, 2013 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-336-30183-9 EAN : 9782336301839
Avant-propos
Cet ouvrage sur l’éducation relative à l’environnement et le développement durable est un recueil de données sur l’éducation, l’information et la documentation au service de tous (scientifiques, chercheurs, hommes politiques et pourquoi pas les personnes avides de connaissances). Ce livre est le résultat d’une longue réflexion que j’ai mise au point après une formation reçue à l’école internationale de Bordeaux où j’ai confronté plusieurs expériences d’hommes de sciences et de chercheurs venus d’horizons divers, afin de livrer leur savoir, savoir-faire et savoir être. Pendant ce séminaire de formation qui s’est tenu à l’école internationale de Bordeaux durant quatre mois, j’ai pu tirer mon épingle du jeu auprès de l’éminent Professeur Michel Maldague venu tout droit de l’université de Laval à Québec au Canada. Nous nous sommes appréciés, et ce professeur m’a confié ce qu’un professeur peut donner à son élève. Après plusieurs années de pratique sur le terrain, il m’a fait membre du Conseil international d’éducation mésologique, qui a son siège à Laval au Canada. La nombreuse documentation que le professeur m’a confiée fait que je décide de publier aujourd’hui cette richesse inestimable sur les problèmes d’environnement devenus de nos jours une préoccupation constante de toute la communauté internationale.
La destruction de la couche d’ozone Découverte du phénomène par deux scientifiques américains aux USA en 1974. Qu’est-ce que la couche d’ozone ? On ne saurait traiter le problème des biotechnologies, si on ne portait pas un regard critique sur la destruction de la couche
d’ozone de notre atmosphère. Biotechnologies et évolution de la couche d’ozone sont intimement liées. Depuis plusieurs années, les scientifiques ont mis sur le marché un réfrigérant du nom de CFC (chloro-fluoro-carbones). Cette substance a pour base moléculaire un atome de carbone, deux de chlore et deux de fluor (CCL2F2). « Les CFC se trouvent dans les réfrigérateurs, les bombes aérosols, climatiseurs ainsi que dans certains produits d’entretien ». En 1974, deux chercheurs, Sherwood Rowland et Mario Molina, ont révélé que les CFC s’élevaient progressivement jusqu’à la stratosphère, où ils finissaient par relâcher leur chlore. Chaque atome de chlore, avait-on calculé, pouvait détruire des milliers de molécules d’ozone. Mais cette destruction n’est pas uniforme ; elle touche surtout la couche supérieure de l’atmosphère située à la verticale des pôles. La couche d’ozone se dégrade également au-dessus d’autres parties du monde. On évalue à vingt millions de tonnes la quantité de CFC déjà envoyée dans l’atmosphère. Étant donné qu’il faut plusieurs années pour que les CFC gagnent la stratosphère, des millions de tonnes n’ont pas encore atteint la haute atmosphère, où elles accompliront leur œuvre destructive. Toutefois, les CFC ne sont pas la seule source de chlore destructeur d’ozone. « La NASA a calculé que chaque lancement de navette injecte environ 75 tonnes de chlore dans la couche d’ozone », signalePopular science. On ignore quelles sont les conséquences exactes de la diminution du taux d’ozone dans la haute atmosphère, mais une chose est certaine, c’est que la quantité d’U.V (rayons ultraviolets) nocifs qui atteignent la terre est en hausse, ce qui se traduit par la multiplication des cancers de la peau. Une augmentation de seulement 1 % provoquerait, estime-t-on, une élévation de 3 % du nombre des cancers de la peau. Voilà des années que Sherwood Rowland et Mario Molina ont prédit que la destruction de la couche d’ozone dans la haute atmosphère provoquerait une augmentation des cancers de la peau. À l’époque, ils préconisaient que le gouvernement américain interdise immédiatement l’utilisation des CFC dans les bombes aérosol. Depuis, de nombreux pays ont pris conscience du danger et ont accepté de mettre un terme à leur production de CFC à partir
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de janvier 1996. Mais en attendant, l’emploi de ces gaz continue de menacer la vie sur la Terre. Des expériences ont également montré que l’intensification du rayonnement ultraviolet réduit le rendement de plusieurs cultures et fait donc peser une menace sur les réserves alimentaires mondiales. L’utilisation des CFC est donc une véritable bombe à retardement. Toutefois, l’atmosphère subit l’agression de nombreux autres polluants. L’un d’eux se trouve être l’un des composants naturels, un gaz qui, en très faible proportion, entretient la vie sur Terre (CO2). e À partir du milieu du XIX siècle, une consommation croissante de charbon, de gaz et de pétrole a été réduite par le rejet dans l’atmosphère de grandes quantités de gaz carbonique. La concentration atmosphérique de ce gaz qui piège la chaleur est passée d’environ 285 parties par million à l’époque, à plus de 350 parties par million aujourd’hui. Avec quelles conséquences ? Beaucoup voient dans l’augmentation du gaz carbonique la cause de la hausse des températures qu’on enregistre dans le monde. D’autres chercheurs, cependant, attribuent essentiellement ce réchauffement de la planète à des variations du soleil qui émettrait davantage d’énergie depuis quelque temps. Malheureusement, les humains continuent à émettre d’incroyables quantités de gaz toxique dans l’atmosphère. Des rapports alarmants sur la pollution parviennent de nombreux autres pays industrialisés. Particulièrement terrifiantes sont de récentes révélations sur la pollution sauvage qui a régné dans les pays d’Europe de l’Est pendant des dizaines d’années de régime communiste. Les arbres, qui absorbent le gaz carbonique et libèrent de l’oxygène, sont victimes de cet air empoisonné. Des rapports analogues émanent des quatre coins du monde. Aucun pays n’est à l’abri. Par l’intermédiaire de leurs hautes cheminées, les pays industrialisés envoient leur pollution vers les pays voisins. L’histoire du développement industriel, marquée par la cupidité, ne porte guère à l’espoir. Les deux grands pays pollueurs du monde sont les USA et la Chine. Et dans une moindre mesure, l’Inde et d’autres pays dits émergents.
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