Histoire de France depuis les Francs jusq a la mort de Louis XVI
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^^ ^ ] ^yH Presented to the LffiRARY ofthe UNIVERSITYOFTOROlSnO by MR. AND MRS. DEJOURNO HISTOIRE DE FRANCE, DEJUSQU'A LA MORT LOUIS XVI, PAR ANQUCTIL. ^^.«»». ;TOÎ^ ._ Tome premier. PARIS, AIRES,LIRRFIRMIN DIDOT FRÈRES ET C\ DE FRANCEIMPRIMEURS DE LINSTITUT , RUE JACOB N° 5(i., M Dccc xxxvn lÉ? HISTORIQUENOTICE ET LES OUVRAGESLA VIE ANaUETIL,DE M. DACIER,PAR M. l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES.SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE d'humanité au col-Louis-Pierre Anquetil, clianoine ré- avoir achevéson cours entradansFrance, légeMazarin,lejeuneAnquetilgulier de la congrégation de des chanoines réguliersde Sainte-Geneviève, membre -de la la congrégationdite Envoyé au prieuréancienne de Sainte-Geneviève.classed'histoire et de littérature dans le pays d'Auge, ilie l'Institut et de la Légion d'honneur, de Sainte-Barbe, théologiques sous lefévrier d'une s'y livra aux étudesnaquit à Paris le 21 1723, le Courayer et d'élève il de-ancienne et honorable famille de la bour- célèbre P. ; lui-même. Un desgeoisie cette ville.

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^^
^ ]
^yHPresented to the
LffiRARY ofthe
UNIVERSITYOFTOROlSnO
by
MR. AND MRS. DEJOURNOHISTOIRE
DE FRANCE,
DEJUSQU'A LA MORT LOUIS XVI,
PAR ANQUCTIL.
^^.«»». ;TOÎ^ ._
Tome premier.
PARIS,
AIRES,LIRRFIRMIN DIDOT FRÈRES ET C\
DE FRANCEIMPRIMEURS DE LINSTITUT ,
RUE JACOB N° 5(i.,
M Dccc xxxvn
lÉ?HISTORIQUENOTICE
ET LES OUVRAGESLA VIE
ANaUETIL,DE M.
DACIER,PAR M.
l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES.SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE
d'humanité au col-Louis-Pierre Anquetil, clianoine ré- avoir achevéson cours
entradansFrance, légeMazarin,lejeuneAnquetilgulier de la congrégation de
des chanoines réguliersde Sainte-Geneviève, membre -de la la congrégationdite
Envoyé au prieuréancienne de Sainte-Geneviève.classed'histoire et de littérature
dans le pays d'Auge, ilie l'Institut et de la Légion d'honneur, de Sainte-Barbe,
théologiques sous lefévrier d'une s'y livra aux étudesnaquit à Paris le 21 1723,
le Courayer et d'élève il de-ancienne et honorable famille de la bour- célèbre P. ;
lui-même. Un desgeoisie cette ville. Il fut l'aîné de sept vint bientôt maîtrede
pouravantages que trouvaientfrères, qui tous ont conservé les prin- grands
dans les corps relideuxcipes de vertu et la pureté des mœurs de leur instruction,
heu-enseignants, ceux des novices que dleurs aïeux, et ont mérité l'estime pu-
signalaient à leursblique dans lesétats qu'ils ontembrassés, reuses dispositions
plutôtsupérieurs, était cette facilité ouet dont deux, membres de cette classe,
obligation de monter, très-jeunesont illustré leurnom par leurs ouvrages. cette
la chaireAnquetil encore , des bancs de l'école àLe droit d'aînesse de M. ne
deprofesseur. Dans les arts, dans pres-lui procura d'autre avantage que de tra-
il faut par-vailler toute sa vie à être utile à ses frè- que toutes les professions,
lentement les degrés qui séparentres, et d'être, depuis le commencement courir
mais l'art de se for-jusqu'à la fin de sa longue carrière, le l'apprenti du maître ;
mer l'esprit n'est pas assujetti tout àsoutien des uns, le consolateur des au-
lois. Rien ne parait entres, et autant qu'il le put, le répara- fait aux mêmes
s'ins-teur des reversque la fortune fit éprouver effet devoir être plus utile pour
d'être obligé d'enseigner ceà quelques-uns d'entre eux. Il aurait pu truire que
très-bien alorsse croire quitte de tout envers ses frères, qu'on ne sait pas encore :
besoin d'être supérieur à ceux auxquelspar sa renonciation au inonde et par l'a- le
bandon qu'il leur avait fait de sa part on donne des leçons, force à s'élever au-
soi-même, à remonter à ladans le patrimoine connnun. Ces sortes dessus de
en rechercher lesde calculs d'arrangement personnel, ont source des choses , à
peut-être influé principes et les raisons, i)our les expo-quelquefois dans la dé-
ainsi l'enseignementtermination de ceux qui se vouaient à ser aux autres; et
la vie religieuse; mais Anquetil, en est un des grands moyens de bien étu-M.
apprendre.obéissant à sa vocation pour le cloître, dier et de bien
avait été loin d'y |)orter ce froid détache- l\l. Anquetil fut en grande partie rede-
méthode .^jalutnire, d'avoirment des affections naturelles, qui ac- vable a cette
compagne assez souvent l'amour de la acquis de bonne heure des comiaissances
« jugement sain, une soli-solitude. Pour moi, disait-il quekpie- positives, un
« fois avec ce sourire ([ui part du cœur, dité de raison et une maturité d'esprit
« crois laissèrent presque apercevoir onje que c'est pour être père de fa- qui ne
» morales« mille que je me suis cloîtré. lui aucune de ces progressions
fut l'âge distinguent lespremièresCe à de dix-sept ans qu'après parlesquellesse
ANQUETIL. — TOME I.NOTICE HISTORIQUE
Reims. Il est vraisemblable que l'amourvie : comme il n'a pas eusaisons de la
était entré pourdire aussi qu'il de sa patrie beaucoupvieillesse, on peutde
avec la gra- dans le projetdece plan volumiiieux, dontde jeunesse. C'estn'eut pas
n'acheva deux livres, à la lînd'un homme fait qu'à il que des-vité et les talents
professa dans quels il n'était pas encore arrivé jusqu'àpeine de vingt ans ilâgé
d'abord rétablissement des Francs dans la Gaule.Saint-Jean, à Sens,l'abbaye de
ensuite la philoso- M. Anquetil ne se croyant pas obligéles belles-lettres , et
dont aux mêmes égards envers une ville à la-la théologie enseignementphie et ;
quelle ne devait point la naissance,exigé trois maîtres, si illa diversité eût
avecpas trouvés usa de ces matériaux discernement,tous les trois ne s'étaient
Anquetil. et réduisit l'histoire de Reims à ce qu'ilpersonne de M.réunis dans la
savoir. la divisacesoccupations, qu'ilrem- peut être utile d'en Il enAumilieude
d'exacti- quatre époques , dont la première ne re-plissait avec autant de zèle que
monte plus haut que le conquérantpu absorber tous pastude, et qui auraient
moinslaborieux des Gaules, et sut donner à toutes leslesmomentsd'unhomme
il parties , en les rattachant à l'histoire gé-pressé du désir d'apprendre ,et moins
intérêt que les faitschaque plusieurs nérale, cet n'ont passavait se ménager Jour
de l'his- lorsqu'ils sont trop isolés, ou qu'ils sontheures, qu'il consacrait à l'étude
en quelque sorte étouffés sous unelaquelle il était entrahié par foule/toire , vers
et qui a fait la de détails qui les font disparaître. Cettçun penchant particulier,
histoire, en trois petits volumes in-12(,consolation, le charme et la gloire de
un modèleimpérieux d'étendre pourrait être pour ces sor\sa vie. Au besoin
^
d'ac- tes d'ouvrages, quandon veut qu'ils puis-sans cesse ses connaissances et
sent être lus; aussi l'auteur revoyant,ses richesses littéraires, sejoignitcroître
employer et d'en dans sa vieillesse, cette production,"peut-bientôt celui de les
étre avec la prédilection qu'on a pourfaire jouir les autres. II s'était mis en un
disaitingénument: «avec un succès presque premier-né, Je viensétat de traiter
anciens et celle « de lire l'histoire de Reims , comme siégal l'histoiredes peuples
« n'était pas moipeuples modernes, et de pouvoir elle de je ne crainsdes ;
»dans le vaste champ de « pas de dire que c'est un bon ouvrage.choisir à son gré
On peut d'autant mieux l'en croire,l'histoire, la partie qu'il voudrait mois- que
séjour dans la ville de Reims, n'ayant jamais eu la vanité d'auteur", ilsonner.Son
supérieurs, pour était capable d'apprécier ses propres œu-oii il fut envoyé par ses
être l'un des directeurs du séminaire, et vres avec une impartialité qu'on n'a pas
quelques-uns des princi- toujours, même dans lejugement de cel-l'invitation de
des autres.paux habitants de la ville, avec lesquels les
contracté des liaisons d'amitié, En 1759, le régime de la congrégationil avait
préférer l'histoire le nomma prieur de l'abbaye de la Roéle déterminèrent à de
France et la ville qu'il habitait fut le su- en Anjou. Cette place pouvait être re-;
premier ouvrage. Il écrivit gardéecommeunerécompense etcommejet de son
l'écrivit retraite : la luidonc l'histoire de Reims, et il une était
à ce qu'elle put être lue sans bien due, et ill'accepta; mais la retraitede manière
plaisir était encore loin de lui convenir,ennui etmême avec quelque ; c'est et il
assez qu'il fit le contraire de ceux se rendit avec plaisir au désir de ses su-dire
avant lui lemême sujet, périeurs qui le destinèrent , très-peu dequi avaient traité ,
après, à ranimer les étudeset de la plupart des historiographes de temps dans
villes et de cantons. Une des histoires de le collège de Senlis, dirigé par les gé-
sienne, n'avait novéfains, et qui avait perdu de souReims, antérieure à la an-
pas moins de six volumes in-folio. Elle cienne réputation.
par la généalogie de Noé, dé- M. Anquetil s'y livra pendant six an-commençait
duitejusqu'à Rémus qui n'était, comme nées à tous les soins temporels et spi-
,
on le pense que le second ou le troisième rituels qu'exigeait la restauration de cet
,
qui avait Zélé pour le bien, sonfondateur de la ville, mais eu établissement.
l'honneurde lui donner son nom. Rergier esprit judicieux et sage accueillait avec
etjudicieux Bergier, empressement tous les moyens qu'illui-même, le savant
n'avait pas cru pouvoir consacrer moins croyait propres à le procurer, et

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