Histoire de mon temps, mémoires;
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Description

V. Sf':ii Vi ^ :s*:sg^****i- 'ise»»' \-^^I ^ * MÉMOIRES CHANCELIER PASOUIER Les éditeurs déclarent réserver leurs droits de reproduction et de traduction en France et dans tous les pays ctranj;ers, lacompris Suède et la Norvège.y Ce volume a été déposé au ministère de l'intérieur (section de la librairie) en juin 1893. CARANCIÈRE, 8.PAKIS. ÏYPOGHAPmE DE E. PI.OS, NOrRIUT ET C'% RLE Plor>.Vou.! aC"[d.^ F.. TIKNNK-DI'.NIS DlC l'ASOl'i: •.:/ c'h^r,/ /7fi7 1 :> y'CELIER32 MÉMOIRES PASQUIER. desla compagnie à Troyes, scènes tumultueuses avaient le Pont-Neuf et aux environseu lieu sur du Palais. Au mois de mars et d'avril 1788, les salles intérieures du Palais devinrent le théâtre de ces manifestations moins populaires, mais par cela même plus dangereuses. Ce n'était plus en effet la basoche seulement, c'est-à-dire les jeunes avocats et les clercs de procureurs, mais bien pres- que toute la jeunesse instruite et la mieux élevée de la ca- pitale, qui entourait le lieu oii se tenaient les assemblées de chambre et accompagnait de ses acclamations les magistrats, suivant qu'elle les supposait plus prononcés dans les opinions qui avaient la faveur du jour. Je ne saurais nier que beaucoup d'entre nous ne fussent très sensibles, plus sensibles qu'il ne convenait, à ces acclamations; que quelques-uns ne les provoquassent même par des communications au moins fort indiscrètes.

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Langue Français
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y'CELIER32 MÉMOIRES PASQUIER. desla compagnie à Troyes, scènes tumultueuses avaient le Pont-Neuf et aux environseu lieu sur du Palais. Au mois de mars et d'avril 1788, les salles intérieures du Palais devinrent le théâtre de ces manifestations moins populaires, mais par cela même plus dangereuses. Ce n'était plus en effet la basoche seulement, c'est-à-dire les jeunes avocats et les clercs de procureurs, mais bien pres- que toute la jeunesse instruite et la mieux élevée de la ca- pitale, qui entourait le lieu oii se tenaient les assemblées de chambre et accompagnait de ses acclamations les magistrats, suivant qu'elle les supposait plus prononcés dans les opinions qui avaient la faveur du jour. Je ne saurais nier que beaucoup d'entre nous ne fussent très sensibles, plus sensibles qu'il ne convenait, à ces acclamations; que quelques-uns ne les provoquassent même par des communications au moins fort indiscrètes." />

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en France et dans tous les pays ctranj;ers, lacompris Suède et la Norvège.y
Ce volume a été déposé au ministère de l'intérieur (section de la librairie)
en juin 1893.
CARANCIÈRE, 8.PAKIS. ÏYPOGHAPmE DE E. PI.OS, NOrRIUT ET C'% RLEPlor>.Vou.! aC"[d.^
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