L éducation aux valeurs chez les Ding orientaux de la République Démocratique du Congo
532 pages
Français

L'éducation aux valeurs chez les Ding orientaux de la République Démocratique du Congo , livre ebook

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Français

Description

Comment éduquer aux valeurs aujourd'hui quand se rencontrent, voire entrent en conflit divers systèmes de valeur ? La crise en République Démocratique du Congo n'est pas seulement une crise de valeurs mais une crise de l'éducation aux valeurs, telle qu'elle est observée plus particulièrement chez les Ding orientaux. Le champ conceptuel est donc celui des valeurs, analysées à partir de documents, interviews et "chansons des jumeaux".

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2012
Nombre de lectures 7
EAN13 9782296480308
Langue Français
Poids de l'ouvrage 20 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,2100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’éducation aux valeurs chez les Ding orientaux de la République Démocratique du Congo
'H1885 à nos jours
COLLECTION « PENSÉE AFRICAINE » dirigée par François Manga-Akoa
e En ce début du XXI siècle, les sociétés africaines sont secouées par une crise des fondements. Elle met en cause tous les secteurs de la vie. Les structures économiques, les institutions politiques tels que les Etats et les partis politiques, la cellule fondamentale de la société qu’est la famille, les valeurs et les normes socioculturelles s’effondrent. La crise qui les traverse les met en cause et au défi de rendre compte de leur raison d’être aujourd’hui. L’histoire des civilisations nous fait constater que c’est en période de crise que les peuples donnent et expriment le meilleur d’eux-mêmes afin de contrer la disparition, la mort et le néant qui les menacent. Pour relever ce défi dont l’enjeu est la vie et la nécessité d’ouvrir de nouveaux horizons aux peuples africains, la Collection « PENSEE AFRICAINE »à la quête et à la création du participe sens pour fonder de nouveaux espaces institutionnels de vie africaine.
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Pontien BIAJILA IFUMBA,L’Existentialisme chez Gabriel Marcel, 2011. Brice POREAU,Extension de la théorie de la reconnaissance. L’exemple du génocide rwandais, 2011. Charles Jean Marie MINYEM,Descartes et le développement, 2011. Thierry AMOUGOU,Le Biyaïsme, Le Cameroun au piège de la médiocrité politique, de la libido accumulative et de la (dé)civilisation des mœurs, 2011. Koffi Célestin YAO,Création en contexte, Une pratique plastique aux croisements des cultures,2011.Berthe, LOLO,Schizophrénie, autrement…, 2011. Berthe LOLO,Les maladies mentales : logique et construction des signes et des symptômes, 2011. Jean Claude ATANGANA, Bilan philologique de l’Esquisse d’une théorie de la pratiquede Pierre Bourdieu : étude comparée des éditions de 1972 et de 2000,2011. Elie DRO,La part de l’ombre dans la peinture. La poïétique du suspens, de l’Afrique à l’Occident, 2011.
Placide MALUNG’MPER AKPANABI
L’éducation aux valeurs chez les Ding orientaux
de la République Démocratique du Congo
'H1885 à nos jours
Préface d'Isidore NDAYWEL-E-NZIEM Postface d'Alain MOUGNIOTTE
L'HARMATTAN
Du même auteur
La Recherche en éducation au Congo-Kinshasa. Etat des lieux : mémoires universitaires soutenus entre 1980 et 2003,Paris, L’Harmattan, 2006.
Nous sommes conscients que quelques scories subsistent dans cet ouvrage. Le contenu étant nécessaire aux études, nous prenons le risque de l'éditer ainsi et comptons sur votre compréhension. (L’éditeur)
© L'HARMATTAN, 2012 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-55683-6 EAN : 9782296556836
PRÉFACE
L’éducation aux valeurs ! Voilà une thématique plus que d’actualité dans un monde plus que jamais en crisecrise: de la « . Dans le pays de Lumumba, le terme est à la mode congolaise » de l’ère de la décolonisation, on en serait passé au « mal congolais » de notre temps, en transitant par le « mal zaïrois » de l’ère de Mobutu. L’ensemble du continent africain n’est pas en reste. Les bouleversements de l’ordre ancien au cours des années de la traite négrière puis de la décolonisation, auraient conduit de nos jours à la négociation d’une modernité authentiquement africaine dont le contour demeure encore flou, tant son émergence tarde à se confirmer, un demi-siècle après les indépendances. La « crise » n’a pas encore accouché d’une Afrique moderne qui ne serait ni une copie de l’Europe, encore moins une reproduction de l’Afrique ancienne. On en serait encore dans la 1 longue marche de cette modernité . Ailleurs dans le monde, la situation serait à l’identique. L’accumulation des violences gratuites ou crapuleuses, celle des cas de suicide, d’abandon d’enfants ème ou de personnes du 3 âge, ne seraient-elles pas autant de signes révélateurs d’une crise de société, auxquelles serait venue se joindre, ces derniers temps, une crise financière mondiale ? Que faire face à tant d’interrogations pressantes et existentielles ?
Il fallait le courage, sinon l’audace, d’un jeune prêtre africain, pour oser ouvrir un dossier aussi sensible et affronter un thème aussi complexe. Cette question de la morale publique et de sa transmission d’une génération à une autre, Placide Malung’Mper a choisi de l’aborder à partir de ce qui se donne pour « valeurs ». Un exercice, reconnaissons-le, plutôt ardu et purement théorique. Aussi, a-t-il choisi de le faire, confortablement assis sur sa culture d’origine et son expérience d’enseignant au Congo, le tout assaisonné de l’érudition acquise par la fréquentation des sciences sociales dans les universités parisiennes.
En préambule à son étude, s’est imposée une question de fond : qu’est-ce qui serait « valeur » et qu’est-ce qui ne le serait pas ? Ne serait-on pas en présence d’une notion au contenu variable, suivant les époques et les cultures ? Au-delà de son évidente diversité dans le temps et l’espace, répond Placide Malung’Mper, cette notion posséderait une composante d’universalité. En effet, il est une certaine « valeur » qui est tenue pour telle en tout temps et en tout lieu, puisqu’elle aurait trait à l’humain dont il constituerait la substance. C’est au nom de ce principe que « l’éducation aux valeurs », ici et ailleurs, serait à la fois un devoir et une obligation et, qu’elle serait une « affaire de tous ».
Sans que le débat théorique ne soit clos pour autant, on reconnaît que l’essentiel de l’étude de Placide Malung’Mper est ailleurs. Il porte sur une étude de cas : la République Démocratique du Congo. En un premier temps, l’auteur nous 1  Cf., Y. Copans,: savoirs, intellectuels etLa longue marche de la modernité africaine démocratie, Paris, Karthala, 1990. 5
introduit dans l’univers traditionnel des Ding orientaux de la province de Bandundu. Il décrit de ce qui s’est donné à voir comme « valeur » dans cette société rurale, loin des greffes de modernité introduites par le missionnaire. Que l’auteur ait choisi ce terrain-là, c’est d’autant mieux, car il le connaît de l’intérieur. À l’introspection appliquée sur son propre vécu, s’est ajoutée la 2 maîtrise de la littérature disponible, celle tirée de la « bibliothèque coloniale » comme celle constituée des travaux universitaires récents, mémoires de maîtrise et thèses de doctorat.
Ensuite, il s’est attaché à l’étude de la rencontre de cet héritage avec les données nouvelles, des acquis de la colonisation et de l’évangélisation. Avec soin, il retranscrit les témoignages des acteurs de cette période anomique, analyse les ruptures et les continuités, et décrit les « conflits » des valeurs proposés de nos jours à la jeunesse en Afrique. On touche ici à la quintessence de son analyse.
C’est sur ce terrain d’affrontement, nous apprend-il, que se construisent et se déconstruisent les politiques scolaires et familiales d’aujourd’hui, sans prendre suffisamment la mesure de l’état fragile des fondations et les germes d’autodestruction qu’elles portent en elles.
De toute évidence, l’étude de Placide Malung’Mper interpelle, puisqu’elle met à nu une déficience fondamentale, mieux, une cécité pernicieuse bien dissimulée dans la trop grande assurance d’une vue correcte. L’institution d’initiationqui, dans l’Afrique ancienne, jouait le rôle d’instance d’apprentissage à la vie et qui, sur le plan symbolique, assurait le passage des années d’enfance aux années de vie adulte, a disparu sous les assauts répétés des pratiques politiquement correctes de la modernité coloniale et de la christianisation. En se dissipant, elle aurait laissé un vide qui attend d’être comblé par une autre instance « d’éducation aux valeurs », une institution qui prendrait en compte à la fois les questions d’initiation à la vie conjugale, l’éducation citoyenne et la maîtrise de la morale publique. Voilà une invention en quête de son inventeur, devrait-on conclure. Et les candidats sont loin de se bousculer au portillon.
En attendant, cet ouvrage se veut la démonstration de la pertinence de ce processus d’élaboration ; une sorte de « défense et illustration » de la nécessité d’envisager un mode d’organisation del’initiation à la vieAfrique par en l’entremise de l’éducation aux valeurs.
Isidore Ndaywel è Nziem Université de Kinshasa Université Paris I – la Sorbonne
2  Cf., V.Y. Mudimbe,the Invention of Africa: Gnosis, Philosophy, and the Order of knowledge, Bloomington, Indiana University Press, 1988.
À Madame Martine Arbey (France) et à Madame Ghislaine Rezsohazy (Belgique), décédées avant la publication de ce livre dont elles ont judicieusement lu les manuscrits,
À Camille Bresmail, à Monique Hawkins, à Isidore Masiki, à Marie-Hélène Mambingi et à Jacqueline Isampiki, déjà parvenus aux rivages éternels,
À Roger Madiampanga qui était venu me sortir du village en vélo pour une heureuse aventure familiale à Ipamu,
À Constantin Madiampanga, à Céline Katulusi, mes parents, pour tant de sacrifices,
À la Sœur Françoise Madiampanga, alors Postulante, qui la première m’a inscrit en première année primaire à Ipamu en 1971 et m’a donné envie d’étudier jusqu’à ce jour,
À ma « Musam » Colette Madiampanga pour tant d’amitiés et de convictions communes,
À Caroline Masiki Lawalaba et à son époux Philémon Ndiba, à Gaston Muntundele et à Timothée Maliang qui m’ont entouré de leurs soins,
À Blandine Masiki, privée très tôt de la tendresse maternelle, comblée de la présence aimante de Jonathan Matamasa, son époux, et de ses enfants,
À Maître Richard Do Madiampanga, à Cyrille-Parfait Madiampanga et à Isidore Misikita Ndiba,
À Florent Mufer Mbala et Cyrille Manter Ibapani, pour des inoubliables conseils,
À tous les amis d’enfance (Bana’Makwela d’Ipamu) qui m’ont énormément aidé à aimer la vie et les études, et à relever le traditionnel défi dû à leur condition de vie : « De Makwela rien ne peut sortir de bon, parce que l’on disait d’eux ceci : les enfants de Makwela (Bana’Makwela) aiment manger les intestins des angouilles ; s’ils meurent, ils seront transformés en angouilles » (Bana’Makwela kuzolo kudia biin ya nzombo ye kana bo kufwa, bo ke kituka nzombo).
À Madame Jabur Monique, née Etoy, et à son époux Arthur Jabur, Inspecteurs Principaux, et à leurs enfants, pour avoir accepté de conduire minutieusement l’enquête de terrain pendant les guerres et l’insécurité en R.D.Congo,
À tous les membres de notre famille pour les encourager à continuer à écrire des pièces de théâtre, des contes, des livres, des poèmes, des récits ainsi que l’histoire de notre famille, 7
À Placica Malung’Mper, ma petite nièce, pour la joie d’avoir un homonyme,
À Manon et Marie-Grâce, nées lors de la dernière étape de ce livre, sources de joie et d’inspiration,
À tous ceux qui ne comprennent pas pourquoi ils ne comprennent pas, mais se décident à apprendre à comprendre et à réussir...
Je dédie cet ouvrage.
 Sommaire2 ǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤ ͷǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤ ͻSommaire.................  ǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤͳ͵  ǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤͳͷ Ǥ ‘–‹˜ƒ–‹‘ ‡– …Š‘‹š †— •—Œ‡–ǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤ ͷͻ Ǥ Šƒ’ …‘…‡’–—‡Ž ǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤ ͸ͷ Ǥ ±–Š‘†‘Ž‘‰‹‡ ǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤ ͸ͽ Ǥ ‹˜‹•‹‘ †— –”ƒ˜ƒ‹ŽǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤǤ ͸Ϳ  1  
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