La communication publique au Cameroun
140 pages
Français

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La communication publique au Cameroun , livre ebook

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Description

La communication publique apparaît aujourd'hui comme un couloir émergent de la communication des organisations au Cameroun, malgré le processus vacillant de sa professionnalisation. Faisant désormais partie du management des institutions publiques, cette spécialité de la communication organisationnelle a pourtant un avenir glorieux devant elle.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2011
Nombre de lectures 55
EAN13 9782296472587
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La communication publique
au Cameroun
Léopold N GODJI


La communication publique
au Cameroun


Préface de Laurent-Charles Boyomo Assala
Nous sommes conscients que quelques scories
subsistent dans cet ouvrage.
Vu l’utilité du contenu, nous prenons le risque de l’éditer ainsi
et comptons sur votre compréhension.


© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-56570-8
EAN : 9782296565708

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Au Pr. Alphonse Tonyè, Dr. Armand Élono, Augustin Tchoupsia, Valentin Siméon Zinga, Serge Aboukakar Njikam, Thierry Ndi Meka, David Emmanuel Fouadem Kom, Jean René Ebah III, Annie Stella Deuni Kameni, Martin Philippe Njomkam, Romuald Ntchuisseu, Biaise Miké Mbappé, Beyada, Simone et l’agence de communication Ibcom.
Préface
La compréhension de la place de la communication, mieux la reconnaissance de l’importance à associer la communication dans le management des institutions publiques n’a pas toujours été facile comme dans les autres organisations. Le fait que compétition et concurrence, rigueur et exigence d’une certaine rentabilité soient des valeurs plutôt caractéristiques des entreprises dites privées et, depuis quelques années déjà, de certaines organisations non gouvernementales, a permis à ces organisations de prendre très vite une avance sur les premières en termes de mise en œuvre d’une communication professionnellement.
Envisager la communication publique dans son acception anglo-saxonne et européenne depuis le début des années 1980 n’est plus un simple rêve chez nous, mais plutôt une exigence incontournable. À ce sujet, si l’Occident a bénéficié d’énormes réflexions, rapports, recherches et de la production d’une littérature relativement abondante sur la question, ainsi que d’une véritable professionnalisation des départements de communication d’institutions publiques, il n’en est pas de même pour un pays comme le nôtre où on tarde à s’aligner dans une démarche professionnelle. Ceci peut se comprendre lorsque l’on connaît nos administrations encore très conservatrices du point de vue des principes et des règles les gouvernant.
C’est au début des années 1990 avec l’apparition au Cameroun de la dénomination de Services de l’information ayant donné naissance aux Cellules de communication (Celcom) des ministères et entreprises publiques et parapubliques, que la volonté de l’État à voir ses différentes institutions communiquer s’est affichée. Ces Celcom sont restées malheureusement dans la seule dimension de l’information comme on le constate. Ceci à cause de la conjugaison de plusieurs pesanteurs parmi lesquelles le profil des « fonctionnaires » qui les occupent, la méconnaissance des bien-fondés de la communication par certains responsables qui ne mesurent pas encore l’intérêt à communiquer efficacement, les difficultés à les doter des budgets conséquents, sans oublier un certain laxisme et une inefficacité généralisés qui collent à nos services publics. Attendre les recommandations de la hiérarchie, produire de manières irrégulières et sans visée stratégique des plaquettes ou animer une émission hebdomadaire à la radio publique sont loin de leur donner une crédibilité professionnelle.
Le citoyen, au centre de la communication publique, fondamentalement non-marchande, change totalement la donne et complexifie les enjeux, tant il a le droit de savoir comment sont gérées les institutions publiques dont il est à la fois « actionnaire » parce qu’étant un contribuable, et « client » parce qu’étant usager.
L’intention de l’auteur de l’ouvrage, un de nos anciens étudiants récemment sortis de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) dans la spécialité Communication des entreprises et des organisations (Relations publiques) se dévoile et se lit aisément.
Dressant l’évolution et l’historique de la communication publique avec un accent sur son essence et ses fondements politiques et juridiques, culturels et civiques voire son rapport à la gouvernance et les effets de la décentralisation sur elle, cet ouvrage trace le chemin d’une communication publique jouant un rôle majeur dans un contexte où le discours politique recommande efficacité et performance aux administrations et institutions publiques et/ou parapubliques.
La présentation que l’auteur fait des nombreux champs et possibilités de communication à envisager par les institutions publiques et/ou parapubliques, les différentes formes de celle-ci, l’importance de la méthode qui passe par une planification des actions communicationnelles avec un accent sur certains de ses pans comme la communication interne des institutions publiques, les outils et moyens à mettre en œuvre, le rôle des relations presse et des technologies de l’information et de communication, suscite la réflexion et lève le doute sur l’importance de la communication des organisations.
La question portant sur la professionnalisation des Celcom des institutions publiques dont il est souhaitable qu’elles soient érigées en Divisions de communication, est, plus que jamais, une nécessité. La mise sur pied d’un organe en charge de la coordination de la communication gouvernementale, à l’instar du Sig (Service d’information du gouvernement) en France comme le relève l’auteur est envisageable.
La question polémique de la présence des journalistes dans les Celcom qui cause également selon l’auteur un réel problème dans la traduction d’une vraie communication au sens scientifique du terme entre les administrations et les citoyens n’est pas éludée. Les perspectives à intégrer d’autres techniques de communication comme les relations publiques, la publicité, et même de l’Edition apparaissent obligatoires et légitimes aujourd’hui.
Le temps où les responsables publics entrevoyaient la communication comme un département de plus et développaient une certaine crainte à communiquer semble décidément révolu. Aujourd’hui, la nécessité de mettre sur pied un échange réel et permanent, un dialogue franc avec un accent sur le développement d’une compréhension et d’une adhésion des publics autour des activités et actions que l’on mène, est inévitable et justifie l’existence des organisations modernes.
Les problématiques que l’ouvrage soulève et essaie d’y répondre sont d’un intérêt capital pour les décideurs, les communicateurs des organisations en général et enfin les étudiants, futurs professionnels. Chacun à des niveaux variables trouvera dans l’ouvrage des réponses au concept et contours de la « communication publique » apparemment récente au Cameroun.
Pr. Laurent-Charles Boyomo Assala
Directeur de l’Esstic, Secrétaire permanent du Conseil nationale de la communication.
Introduction
S’il y a un mot qui a été le plus galvaudé en cette fin et début de siècle, c’est bien le mot communication. Dans l’administration aujourd’hui, il est de coutume d’entendre justifier tout échec d’un programme gouvernemental par un problème de communication : c’est un problème de communication, Il n’y a pas eu de communication sur tel ou tel sujet, on ne communique pas chez nous, etc.
La communication publique, l’expression est suffisamment évocatrice, de prime abord pour signifier les acteurs et/ou les utilisateurs de ce couloir de la communication des organisations. Mais à toucher du doigt sa pratique, l’on note illico la difficulté qu’il y a pour les agents publics chargés de la mettre en œuvre de cerner les angles professionnels de cette spécialité de la communication des organisations. En effet, les responsables des institutions publiques sensés être les plus aguerris à s’exprimer sur la question restent encore dans une inculture quant à faire comprendre ce concept aux profanes et à lui trouver une justification évidente.
Pourtant, le défi est grand et les enjeux énormes puisqu’il s’agit de mettre en lumière les activités des institutions publiques aux citoyens qui en ont besoin car étant les principaux bénéficiaires des actions que mènent ces institutions. C’est aussi un devoir du côté des premiers et un droit pour les seconds. L’information, plus que ce dont nous parlons ici, est devenue un prod

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