La femme seereer
286 pages
Français

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La femme seereer , livre ebook

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Description

L'auteur procède dans cet ouvrage à une véritable archéologie de la société seereer à travers le prisme de la femme. La femme seereer permet d'accéder à tous les paliers de la vie sociale aussi bien au niveau des rites de passage et des protocoles culturels que de l'esthétique dont le sens profond est saisi au fil des enquêtes de terrain. Cette étude vient rappeler que la femme noire en général, sénégalaise et seereer en particulier, s'avère l'élément moteur de la société et la base de l'organisation sociale et économique de l'Afrique de demain.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2005
Nombre de lectures 44
EAN13 9782336265889
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sociétés Africaines et Diaspora
Collection dirigée par Babacar SALL
Sociétés Africaines et Diaspora est une collection universitaire à vocation pluridisciplinaire orientée principalement sur l’Afrique et sa diaspora. Elle accueille également des essais et témoignages pouvant servir de matière à la recherche. Elle complète la revue du même nom et cherche à contribuer à une meilleure connaissance des réalités historiques et actuelles du continent. Elle entend également œuvrer pour une bonne visibilité de la recherche africaine tout en restant ouverte et s’appuie, de ce fait, sur des travaux individuels ou collectifs, des actes de colloque ou des thèmes qu’elle initie.
Déjà parus
Mar FALL, Le destin des Africains noirs en France , 2005. Claude KOUDOU, Côte d’Ivoire : pour un nouveau mode de coopération entre l’Afrique et la France, 2005.
Modibo DIAGOURAGA, Modibo Keïta un destin, 2005.
Mamadou DIA, Radioscopie d’une alternance avortée, 2005.
Mamadou DIA, Echec de l’alternance au Sénégal. et crise du monde libéral, 2005.
Mody NIANG, M e Wade et l’alternance , 2005.
Dominique BANGOURA (dir.), Guinée : L’alternance politique à l’issue des élections présidentielles de décembre 2003, 2004.
Titinga Frédéric PACERE, Pensées africaines. Proverbes, dictons et sagesse des Anciens, 2004
Amadou NDOYE, Les immigrants sénégalais au Québec, 2004.
Danielle PÉTRISSANS-CAVAILLÈS, Sur les traces de la traite des Noirs à Bordeaux, 2004.
Khadim SYLLA, L’éducation en Afrique, 2004.
Philippe NOUDJENOUME (dir.), Les frontières maritimes du Bénin , 2004.
Dominique BANGOURA (dir.), L’Union africaine face aux enjeux de paix, de sécurité et de défense , 2003.
Chouki EL HAMEL, La vie intellectuelle islamique dans le Sahel ouest-africain (XVIe-XIXe siècles), 2002.
Kimba IDRISSA (sous la direction de), Le Niger. État et démocratie, 2001.
Claude SUMATA, L’économie parallèle de la RDC , 2001.
La femme seereer

Issa Laye Thiaw
http://www.librairieharmattan.com harmattan1@wanadoo.fr
© L’Harmattan, 2005
9782747589079
EAN : 9782747589079
Sommaire
Sociétés Africaines et Diaspora - Collection dirigée par Babacar SALL Page de titre Page de Copyright Dedicace REMERCIEMENTS PRESENTATION PREFACE INTRODUCTION Chapitre 1 - FONDEMENT DE LA PARENTÉ LINGUISTIQUE ET CULTURELLE ENTRE LES COMMUNAUTÉS SEEREER Chapitre 2 - LA PARENTÉ LINGUISTIQUE ENTRE SEEREER, WOLOF/LEBOU ET PULAAR Chapitre 3 - UNE PARENTÉ LINGUISTIQUE AFFINÉE ENTRE SEEREER ET PULAAR Chapitre 4 - LES RITES DE NAISSANCE Chapitre 5 - LES ÉTAPES DE L’ENFANCE Chapitre 6 - LA PUBERTÉ Chapitre 7 - LE TATOUAGE Chapitre 8 - LE MARIAGE Chapitre 9 - L’INITIATION DE LA FEMME SEEREER Chapitre 10 - LA FEMME SEEREER ET LES ACTIVITES PRODUCTIVES Chapitre 11 - LES RITES FUNÉRAIRES POUR LES FEMMES Chapitre 12 - LES CHANTS DE LOUANGE CONCLUSION POSTFACE BIBLIOGRAPHIE PUBLICATIONS DE L’AUTEUR ANNEXES TABLE DES PHOTOS L’Afrique à l’Harmattan
Ce livre est dédié
au chantre de la négritude l’auteur de « femme noire » défenseur de la philosophie et de la religion négro-africaines :
Léopold Sédar SENGHOR
REMERCIEMENTS
Je remercie sincèrement tous ceux qui m’ont apporté leur concours moral et matériel à la réalisation de cette œuvre.
Ce travail n’aurait pas été possible sans la collaboration effective et efficace de mes informateurs qui ont vécu naguère la réalité de la société traditionnelle. Certains d’entre eux ont préféré garder l’anonymat. Je remercie donc tout d’abord mes informateurs qui ont bien voulu me livrer des connaissances gardées jusqu’à présent dans la mémoire des personnes âgées et qui disparaîtront avec elles.
Je tiens à adresser mes remerciements, et à rendre spécialement et très respectueusement un vibrant hommage posthume à feu le Président Léopold Sédar SENGHOR pour sa générosité et l’intérêt qu’il avait constamment manifesté pour mes travaux.
Je n’oublie pas ceux qui m’ont encouragé dans l’étude de la religion traditionnelle, tels Saliou KANDJ et Ibrahima NA DIALLO.
Je voudrais ici, remercier deux femmes qui m’ont encouragé et m’ont apporté leur soutien. Par leurs connaissances et leur amour de la culture africaine, elles se sont passionnément investies et c’est grâce à elles notamment qu’une partie du manuscrit a été dactylographiée. Il s’agit de Thiaba et de Fatou Kiné CAMARA.
Mes remerciements vont aussi à Mr Jean DERVILLE, qui était en 1989, mon condisciple à l’École Pratique des Hautes Études (section Islamologie).
Je remercie infiniment M. et Mme Paul GRANGE, ma famille d’accueil, qui m’a apporté son soutien moral et matériel.
Je remercie également M. et Mme NIANE et leur famille de leur soutien moral et intellectuel.
Mes remerciements vont à M. Birane SECK et son épouse qui ont bien voulu m’héberger dans de très bonnes conditions.
Je n’oublie pas M. Assane DIOUF qui a veillé sur ma famille pendant mon absence.
Mes remerciements vont aussi à MM. Mamadou DIOUF et El-Hadji NDIAYE.
Je remercie infiniment M. Djibril FAYE des Nouvelles Editions africaines du Sénégal (NEAS) de m’avoir encouragé dans mes travaux de recherche.
J’adresse mes remerciements au Professeur Michel CARTY, mon Directeur d’études à l’Ecole pratique des Hautes Études de Paris.
Une mention spéciale pour Aïssatou DIONE.

Ce livre a été écrit avec sa collaboration.

Aïssatou DIONE est née dans une famille Seereer traditionaliste.

Elle a fait ses études au Sénégal et en France où, en parallèle à sa formation professionnelle, elle a suivi pendant plusieurs années des cours d’histoire et de civilisation africaines, notamment d’égyptologie, d’épigraphie et de traduction des hiéroglyphes,

Aïssatou DIONE a publié plusieurs articles parmi lesquels : Quelques comparaisons entre le sereer et l’égyptien ancien » in Cahier Caribéen d’Égyptologie n° 3/4-2002 ; « Les accoucheuses aux mains nues » in Revue F.D. — 1976.

Aïssatou DIONE travaille à Paris et poursuit ses recherches.
PRESENTATION
Issa Laye Thiaw est un Seereer, une des rares communautés linguistiques et culturelles du Sénégal qui a gardé une grande partie de ses traditions ancestrales. Ces Seereer, dont les historiens modernes et la tradition orale font remonter l’origine à l’Egypte ancienne, ont été longtemps parmi les derniers résistants à l’acculturation, qu’elle s’appelle arabo-islamisation ou occidentalisation. Issa Laye Thiaw est le représentant de ce que la majorité des Sénégalais était aux indépendances : des Négro-Africains chrétiens, musulmans ou autres, tous adeptes de la religion traditionnelle africaine. Ces Négro-Africains des indépendances n’étaient pas encore soumis au matraquage des médias et des mosquées, travestissant la culture traditionnelle, salissant la religion des ancêtres et jetant généralement l’anathème sur tout ce qui n’était pas d’origine arabe ou française.

Cet ouvrage s’intègre dans le sillage des oeuvres écrites par des enfants de l’Afrique, désireux de rendre à notre continent son vrai visage. Aux côtés de Amadou Hampaté Bâ, Sékéné Mody Cissoko, Cheikh Anta Diop, Boubou Hama, Ibrahima Baba Kaké, Jomo Kenyatta, Joseph Ki Zerbo, Théophile Obenga, Engelbert Mveng, Djibril Tamsir Niane, Léopold Sédar Senghor, Alphonse Tiérou, Frédéric Titinga Pacere et de tant d’autres, se dresse aujourd’hui Issa Laye Thiaw.

Il décrit sa culture de l’intérieur sans commettre d’interprétations erronées ou de commentaires tendancieux. Il sait de quoi il parle, car il est ce dont il parle. Il a vécu, il vit ce qu’il relate et qu’il décrit. Et qu’est-ce qu’il décrit ? Issa Laye Thiaw décrit la richesse de l’univers culturel dont il est le produit. Il dit se limiter à l’étude des Seereer du Diobas, mais je ne doute pas que les Ibos du Nigeria se retrouvent dans cet univers, ainsi que les Xhosa de l’Afrique du Sud, les Bantou du Congo ou les Dogon du Mali.

En effet, derrière le particularisme annoncé par le titre de l’ouvrage, apparaît, page après page, pour chaque Africain(e) connaissant la culture spécifique de son terroir, l’unité culturelle évidente du monde noir. Des rites de naissance aux étapes de l’enfance, des règles du mariage aux cérémonies funèbres, le dénominateur commun est le même, identique dans toute l’Afrique noire : le matriarcat, ou prééminence de la femme dans la société à tous les niveaux, le respect des enfants, le culte des ancêtres, la croyance en la résurrection et en la r&

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