Les guerres de la Révolution

Arthur Chuquet

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• French Revolution

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• Nombre de lectures: 17
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Extrait

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TL'auteur et les éditeurs déclarent réserver leurs
reproduction etdroits de de traduction en France et
dans tous les pays étrangers, compris la Suède et lay
Norvège.
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LES GUERRES DE LA REVOLUTIOIV
par r.Académie française l'Acadéinie(Couronnées et par des sciences
morales et politiques. Prix Gobert et grand pnx Audiffred.)
—1. La Première Invasion prussienne.
IF. — Valmy.
—III. La Retraite de Brunswick.
IV. — Jemappes et la Conquête de la Belçfiq[ue.
V. — La Trahison de Dumouriez.
—VI. L'Expédition de Custine.
VU. — Mayence.
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PARIS. TYP. DE E. PLO.N, NOURRIT ET C", S, HUE GARANCIÉRE.— 2531.ARTHUR CHUQUET
LES
GUERRES DE LA RÉVOLUTION
VI
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E. PLON, NOURRIT et C'% IMPRIMEURS-ÉDITEURS
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lous droits réservésuCHAPITRE P^
L'ARMEE DU RHIN
—
. Le corps du Haut-Rhin. Le corps du Moyen-Rhin.— D'Harambure.
— —L'armée du Rhin. Le camp de Plobsheim. Le camp de Neunkir-
— — —chen. IL Dénument de l'armée. Manque d'officiers généraux.
— — —Etat-major. Armes spéciales. Officiers et soldats. Emigration
— — —et soupçons. Les volontaires. Engagement du 3 août 1792. IIL
—L'Empire germanique. — L'électeur palatin. Le duc de Deux-Ponts.
— ecclésiastiques. — —Les électeurs Accueil des émigrés à Mayence.
— — —L'envoyé Villars. L'évêque de Spire. Projets d'invasion. Les
électorats menacés.
I. Lorsque les Austro-Prussiens, commandés par le
duc Brunswick, envahirent lade France, elle leur oppo-
sait trois armées : celle du Xord, celle du Centre et celle
du Rhin; les deux premières se jetèrent dans l'Argonne
alliés, laà la rencontre des troisième gardait les fron-
tières de l'Alsace.
L'armée du Rhin comptait 24,000 hommes environ :
4,000 formaient le corps du Haut-Rhin
; 5,000 le corps du
Moyen-Rhin; 13,000 l'armée du Rhin proprement dite.
Le corps du Haut-Rhin se composait de deux divisions
qui tenaient, Tune, le camp de Hésingue, aux environs
de ia lorteresse de Huningue, l'autre, le pays de Porren-
CUSTINE. 12 L EXPEDITION DE CUiTINE
Iruy. Il devait assurer la neutralité de la Suisse et arrê-
les envahisseurs s'ils débouchaient,ter soit des gorges
de Porrentruy, soit de la ville autrichienne de Rheinfel-
den, soit du pont de Baie. Ce corps fut comme le grand
de l'armée du Rhin; c'étaitdépôt là qu'affluaient, pour
s'équiper et s'exercer, les bataillons de nouvelle levée.
La division du Porrentruy fut commandée successive-
Falkment par Ferrier, et Demars. Falk, ancien lieute-
nant-colonel du régiment de La Marck, retiré avec le grade
de brigadier des armées du roi, reçut, le 22 août 1792,
la Législative,des commissaires de le brevet provisoire
de maréchal de camp; les jacobins se défiaient de lui
parce qu'il était Palatin de naissance, mais Biron lui re-
connaissait des talents distingués. Demars, qui lui suc-
2«céda, était lieutenant-colonel du bataillon des volon-
Haut-Rhin il a, disait Biron, « longtempstaires du ; servi
dans mon régiment, et c'est un officier sur lequel on
absolument compter' ».peut
Le camp de Hésingue ou de Huningue eut pour chefs
Haack, d'Aiguillon, Martignac, Ferrier, Rossi.
L'adjudant-général Haack fit, après le 4 août, atteler
à sa voiture des chevaux du parc d'artillerie et gagna
Bâle, pour ne plus revenir.
camp d'Aiguillon, simple, familier, vi-Le maréchal de
vant à la dragonne et chéri du soldat, avait un grand
d'acquérir un renom militaire. Mais il appartenaitdésir
assez malau parti constitutionnel; il accueillit les com-
missaires de la Législative et les nomma, dans une lettre
i Cf. sur Falk qui fut envoyé à Porrentruy le 8 septembre 1792,
la guerre ou A. G.) ;Biron à Servan, 23 août 1792 (archives de
Rec. Aulard, II, 332, et surJournal de la Montagne, 9 août 1793;
Biron Servan, sept, instructions de Biron à Demars,Demars, à 20 et
nov. 1792 (A.10 G.).