Les peaux rouges : scènes de la vie des Indiens ;

Louis Xavier Eyma

Description

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Sujets

• Indigenous peoples of the Americas

Informations

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• Nombre de lectures: 16
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 16 Mo

Extrait

.-^ r-!jt,;-lSf MICHEL LÉVYCOLLECTION LES PEAUX ROUGES A\0* /^t était audacieux et sagace il était aussi; orateur brillant, chef militaire très-capable, négocia- teur heureux; il avait un cœur enthousiaste, un esprit fécond en expédients. Se venger des « pâles »faces avait été le rêve de toute sa vie. Le Prophète ne possédait aucune des qualités vi- riles de son frère. Il était astucieux, cruel, lâche, sen- puissant appuisuel. La superstition des Indiens et le comme unde Tecumseh, qui affectait de le traiter lui l'ascendant énormehomme supérieur, assurèrent qu'il prit sur les tribus. Le seul talent qu'il était une éloquencepossédait entraînante; mais il n'en usait que rarement, préfé- rant recourir aux jongleries. Tecumseh avait eu soin de faire accroire que son frère étaiten communication directe avec le Grand-Esprit, Ce qui donnait quelque créance à cette prétention exorbitante, était que la tribu shawanese passait parmi les Indiens pour être Elletout particulièrement favorisée du Grand-Esprit. ROLGES.18 LKS PEAUX — di-avait possédé autrefois la science universelle, —saient les vieux Sachems, mais comme punition, la suite d'une offense grave, le Grand-Esprit luià avait retiré celle science pour la donner aux blancs." />

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LES
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C^OUVRAGES
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EYMâXAVIER
LÉVYPARUS DANS LA COLLECTIOA MICHEL
.-yl.LES PEALX NOIRES
LES FEMMES DU NOUVEAU-MONDE
LES PEAUX-ROUGES
LE ROI DES TROPIQUES
LE TRONE D'ARGENT
CORSAIRES . . .AVENTURIERS ET
— IMPMMEBIE DE A. MOU331^iCO'JLOMMIERSLES
PEAUX ROUGES
SCENES DE LA VIE DES INDIENS
XAVIER EYMA
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BiaLJOtHÈQUe
FRANCISCOSAN
PARIS
MICHEL LÉVY FRÈRES, LIBRAIRES -ÉDITEU RS
nUE NE, 2VIVIEN BIS
1860
.'diviitï rébcrtésTousLES PEAUX ROUGES
LE FAR-WES
I
Le Far-West, en Amérique, représente, matériel-
plutôt géographiquementlement, ou parlant, de
vastes contrées qui ont semblé longtemps impéné-
trables au travail et cà tout le cortège da la civilisa-
—tion. la vérité, on ne croyait pas avoirA besoin
d'aller troubler de sitôt, jamais peut-être, les solitudes
grandioses de ces forêts que la hache des pionniers
—a ravagées, de ces prairies, abri de troupeaux saur
—vages, et que la charrue a labourées et fertilisées,
de ces fleuves et de ces lacs majestueux, dont les flots
se sont ouverts sous la proue des steamboats.
Plaçons-nous au point de vue des premiers colons
qui vinrent peupler l'Amérique du Nord, et deman-
flons-nous si leur regard a pu être assez ambitieux
pour oser, alors, pénétrer à travers ces terres incon-
nues, et atteindre des bords de l'Atlantique aux côtes
1Ll.S PEAUX ROUGES.2
l'embouchure duPacifique, de Delaware à Tem-(lu
— d'une limite à l'autre d'unbouchure du Colombia ,
entier.continent tout
derrière la borne du champ cultivé,Non, certes!
tout au plus des bords de la mer, a dûdix lieuesà
pour les hommes de cette époque, le Far-commencer,
c'est-à-dire l'inconnu, le mystère, l'œuvre et laWest,
l'avenir.conquête de
en ce temps, était bien assez lourdeLa tâche, de
des établissements sur la côte orientale, de-s'assurer
le cap Cod jusqu'au cap Fear,du Massachussets àpuis
Caroline, où se concentrèrent les premiers effortsla
anglais.émigrants Et quand, plus tard, les popu-des
leur intérêtlations s'accrurent, le plus pressé les
descendre d'abord au Sud, le longpoussa à du litto-
à occuper les rivages du golfe du Mexiqueral, et
avoir doublé la pointe des Florides. Tout ce quiaprès
dans les profondeurscachait épaisses de l'Ouest,se
premier rideau de forêtsà partir du qui bornait la
du colon, était déjà le Far-West !ferme
bientôt les explorateurs, inspirésPuis par la glo-
curiosité des découvertes, se sontrieuse élancés à
lesles fleuves et forêts à leur suite lestravers ; am-
bitieux et les cupides ont passé Te Rubicon sur ce
pont jeté par la science, et ont osé reculer les limites
leurs exploitations. Un premier pas en a nécessitéde
un second; et, peu à peu, sur tous les points à la
parfois, par le Nord, l'Est, par le Sud , on recula de
lieues le voile quiquelques cachait le mystère. A