Et le prophète Odjokoro parla ! , livre ebook

L'Harmattan - Marcel Nouago Njeukam

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206 pages

Français

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Description

Après trois années de mariage, Louisette désespère de ne pas enfanter. Contrariée dans son désir de maternité, fervente catholique pourtant, elle ne résistera ni à la verve ni aux "miracles" opérés par le "prophète" Odjokoro, promoteur de l'Ambassade de la sanctification divine et du bonheur terrestre accéléré, une église de réveil...

Sujets

Littérature

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Harmattan Littérature

Catholicisme

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Publié par	L'Harmattan
Date de parution	02 juin 2017
Nombre de lectures	11
EAN13	9782140038280
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MarcelNOUAGO NJEUKAMest Camerounais. Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Yaoundé, il signe avec Et le prophète Odjokoro parla !troisième roman. Il a son été finaliste du Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d’Expression Francophone et des Grands Prix des Associations Littéraires du Cameroun, catégorie Belles-Lettres, en 2013, pour son romanLa vierge de New-Bell.

Christian Mbollo.

Marcel NouagoNjeukam

Et le prophète Odjokoro parla !

Roman

Ecrire l’Afrique Ecrire l’Afrique

Et le prophète Odjokoro parla !

Écrire l’Afrique Collection dirigée par Denis Pryen

Romans, récits, témoignages littéraires et sociologiques, cette collection reflète les multiples aspects du quotidien des Africains.

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Marcel NOUAGONJEUKAM

Et le prophète Odjokoro parla ! Roman

Du même auteur Poto-Poto Phénix,Roman, Paris, L’Harmattan, 2008. La vierge de New-Bell, Roman, Paris, L’Harmattan 2012.

«Le plus lourd fardeau, cȂest dȂexister sans vivre.»

Victor Hugo

CHAPITRE I

Des éclairs déchiraient le ciel. Ils étaient suivis dȂun roulement de tonnerre lugubre. Des rafales de vent en furie balayaient presque tout sur leur passage. Elles dispersaient des animaux qui hurlaient, caquetaient ou nasillaient; elles déchiquetaient des feuillages, giflaient et chassaient sans ménagement des piétons, tout ridicules dans leur course à lȂabri. Affolés, tous se refugiaient alors sous des hangars alentour, dȂo ils hélaientà tue-tête des conducteurs de taxis-motos. Cependant ceux-ci faisaient la sourde oreille, et se frottaient les mains en sifflotant allègrement. Bientôt, ils hausseraient les enchères, sans vergogne aucune. Des vendeurs ambulants au courage insensé ouvrirent des parasols. Aussitôt, la tempête en abrégea lȂusage et ils battirent en retraite. Une quinzaine de minutes plus tard,le vent accoucha dȂune pluie torrentielle. Elle couvrait des exclamations, qui fusaient des véhicules pris dans un bouchon hallucinant. LȂembouteillageavait fait son nid sous les yeux des conducteurs exaspérés, ou des passagers maussades qui subissaient les joies du transport en commun. Chacun semblait impatient de regagner son domicile, en ce début de week-end. Louisette en faisait une tête. Elle avait le regard lointain et absent,sȂétait emmurée dans lȂarrière-cour de ses pensées, une fois de plus. Une espèce de vague à lȂâme habillaittout son visage. Plusieurs coups de klaxon la ramenèrent sur terre. Elle émergea de son monologue intérieur puis actionna le levier de vitesse de sa Mercédès, de même que les essuie-glaces.Elle jeta un coup dȂœil sur