Larmes de cendre

Justine Mintsa

Description

"Son visage était pâle, sans doute à cause du rare contact avec le soleil. Ses yeux mi-clos invitaient à un abîme sans fond. Sa bouche s'inscrivait en permanent dégoût. Ses mâchoires constamment serrées semblaient manifester une férocité contenue. Et ce cou, naguère incitation à la caresse, et qui avait hanté mes nuits, affamé, assoiffé mes lèvres, semblait aujourd'hui attendre une corde, ou un joug."

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Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 janvier 2013
• Nombre de lectures: 39
• EAN13: 9782296514614
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

« Son visage était pâle, sans doute à cause du rare contact avec le soleil. Ses yeux mi-clos invitaient à un abîme sans fond. Sa bouche s’incurvait en permanent dégoût. Ses mâchoires constamment serrées semblaient manifester une férocité contenue. Et ce cou, naguère incitation à la caresse, et qui avait hanté mes nuits, aFamé, assoiFé mes lèvres, semblait aujourd’hui aTendre une corde, ou un joug. »

Justine MintsanÉe à Oyem est dans le nord du Gabon. Après des Études secondaires au lycÉe Molière à Paris, puis au lycÉe LÉon Mba à Libreville, elle suit des Études universitaires d’abord au Gabon, puis en Angleterre et en France. Docteur ès leres, elle enseigne la liÉrature anglaise à l’universitÉ Omar Bongo à Libreville. Elle est conseiller du Premier ministre, chef du dÉpartement éducation, Culture, Jeunesse et Sport et prÉsidente honoraire de l’Union des Écrivains gabonais. Elle a ÉcritUn seul tournant, Makôsu, roman publiÉ chez L’Harmaan,Premières lectures, rÉcit pour la jeunesse, prix ACCT de liÉrature africaine pour enfants, publiÉ aux Éditions Haho, etHistoire d’Awu, roman paru aux Éditions Gallimard, dans la collection « Continents noirs ».

Illustration de couverture : Mory Coléno

Justine Mintsa

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Justine Mintsa

Larmes de cendre

àÉŝ dÉ cÉdÉ

Roman

Encres noires Collection dirigée par Maguy Albet et Emmanuelle Moysan La littérature africaine est fortement vivante. Cette collection se veut le reflet de cette créativité des Africains et diasporas. Dernières parutions N° 365, Ralphanie MWANA KONGO,La boue de Saint-Pierre, 2012 N° 364, Usmaan PARAYAA BALDE, Baasammba maa Ni $ e nder koy x ol, 2012. N° 363, Stéphanie DONGMO DJUKA,Aujourd’hui, je suis mort, 2012. N° 362, Néto DE AGOSTINI,Immortels souvenirs, 2012. N° 361, Epi Lupi ALHINVI,Pays Crépuscule, 2012. N° 360, Elie MAVOUNGOU,Les Safous, 2012. N° 359, Cosmos EGLO,Du sang sur le miroir, 2012. N° 358, Ayi Hillah AYAYI GBLONVADJI,Mirage. Quand les lueurs s’estompent, 2012. N° 357, Léonard WANTCHÉKON,Rêver à contre-courant,2012. N° 356, Lottin WEKAPE,J’appartiens au monde, 2012. N° 355, Kolyang Dina TAÏWÉ,La rupture ou les déboires d’une conversion, 2011. N° 354, Blaise APLOGAN,Gbêkon, le journal du prince Ouanilo, 2011. N° 353, Sa’ah François GUIMATSIA,Des graines et des chaînes, 2011. N° 352, Sémou MaMa DIOP,En attendant le Jugement dernier, 2011. N° 351, Lottin WEKAPE,Montréal, mon amour, 2011. N° 350, Boureima GAZIBO,Les génies sont fous,2011. N° 349, Aurore COSTA,Les larmes de cristal. Nika l’Africaine III, 2011. N° 348, Hélène KAZIENDE,Les fers de l’absence, 2011. N° 347, Daniel MATOKOT,La curée des Mindjula. Les enfants de Papa, 2011. N° 346, Komlan MORGAH,Étranger chez soi, 2011. N° 345, Matondo KUBU TURE,Des trous dans le ciel, 2011. N° 344, Adolphe PAKOUA,La République suppliciée, 2011. N° 343, Jean-René OVONO MENDAME,Les zombis de la capitale, 2011. N° 342, Jean-René OVONO MENDAME,La légende d’Ebamba, 2011. N° 341, N’do CISSÉ,Les cure-dents de Tombouctou, 2011. N° 340, Fantah TOURÉ,Des nouvelles du Sud, 2011.

JûŝÉ Mŝà

àÉŝ dÉ cÉdÉ

Roman

Du même auteur

Un seu tournant, Makôsu,1994, d chÉz ôà, ’Hààà, Pàŝ, 2004.

premières eçtures,c, dôŝ Hàhô, ô, 1997.

Histoire d’Awu, ôà, dôŝ Gààd, côÉcô « CôÉŝ ôŝ », Pàŝ, 2000.

Iustration de çouverture Mô Côô

photograhie de ’auteur CàhÉÉ HÉ, © dôŝ Gààd

© L’HARMATTAN, 2012 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris

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À ma çhère sœur Agnès comtet, aveç toute ma tendresse.

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Justine Mintsa

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Ô femme, sois exéçrée Pour avoir exauçé Le vœu du vieux sorçier Contre ton rôe saçré

E, ŝÉ côÉ É cœû d’û côŝ àîûÉÉ ŝcû, û’û ôcÉàû dÉ àhà côûà àû Éàû dÉŝ Éŝ, ŝû É ôô É àcÉ dÉ à bàûÉ cÉàÉ, É bôû dÉ bôŝ dôà dàŝ Éŝ bàŝ dÉ ŝà É àûX dÉàdôckŝ àŝÉŝ, É û àbÉ dàc.

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