Le Calédonien
268 pages
Français

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Le Calédonien , livre ebook

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Description

"Le Calédonien" est un roman d'aventure largement inspiré par la vie de l'auteur. Mélinda, sa fille, découvre, en les lisant dans l'avion qui la ramène en Nouvelle-Calédonie, les aventures de Joël PAUL dans le Pacifique, le sud-est asiatique, la Guyane française, et, surtout, son fabuleux périple à bord du Calédonien des Messageries maritimes, alors qu'il n'était qu'un adolescent candide. Ce récit témoigne d'un déracinement, du choc de la découverte de la Nouvelle-Calédonie des années soixante.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2008
Nombre de lectures 275
EAN13 9782336266954
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lettres du Pacifique
Collection dirigée par Hélène Colombani Conservateur en chef des bibliothèques (AENSB), Chargée de mission pour le Livre en Nouvelle-Calédonie Déléguée de la Société des Poètes Français, membre de la SGDL.
Cette collection a pour objet de publier ou rééditer des textes (romans, essais, théâtre ou poésie), d’auteurs contemporains ou classiques du Pacifique, ainsi que des études sur les littératures modernes ou les traditions orales océaniennes (mythologies, contes et chants) et les Sciences humaines.

Contact : helsav@mls.nc
Déjà parus
N°1 — Hélène SAVOIE, Les Terres de la demi-lune. Nouvelles, 2005.
N°2 — Dany DALMAYRAC, L’Île monde. Nouvelles, 2005.
N°3 — LE CERCLE DES AUTEURS DU PACIFIQUE, Du Rocher à la voile. Recueil de récits et nouvelles, 2006.
N°4 — Christian NAVIS, Mystérieuses Civilisations du pacifique, 2005.
N°5 — Dominique CADILHAC, Les Montagnes du Pacifique, 2006.
N°6 — Joël PAUL, Coup de soleil sur le Caillou. Nouvelles, 2006.
N°7 — Karin SPEEDY, Colons, créoles et coolies. L’immigration réunionnaise en Nouvelle-Calédonie (XIXe siècle) et le tayo de Saint-Louis, 2007.
N°8 — Alain JAY, Quel ennui ! Essai philosophique et littéraire, 2007.
N°9 — Gilbert THONG, Show Pacifique. Manou et nœud papillon, 2007.
N°10 — Nathalie MRGUDOVIC, La France dans le Pacifique Sud. Les enjeux de la puissance, 2008.
N°11 — Régine REYNE, L’œil en coulisses, 2008.
N°12 — Isabelle AUGUSTE, L’administration des affaires aborigènes en Australie depuis 1972, 2008.
Le Calédonien

Joël Paul
© L’HARMATTAN, 2008
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan 1@wanadoo.fr
9782296066106
EAN : 9782296066106
Sommaire
Lettres du Pacifique Déjà parus Page de titre Page de Copyright Préface Avant-propos Chapitre 1 - Le départ de Melinda Chapitre 2 - L’autobiographie de Charron Chapitre 3 - La boulangerie Chapitre 4 - L’usine Chapitre 5 - La Mère Aux Chats Chapitre 6 - Le départ Chapitre 7 - La tempête Chapitre 8 - Les Amériques Chapitre 9 - Escale américaine Chapitre 10 - Le passage de la ligne Chapitre 11 - Fin du voyage Chapitre 12 - Coco Chapitre 13 - L’Ile Des Pins Chapitre 14 - La mine Chapitre 15 - Mes amis Caldoches Chapitre 16 - La leçon de pilotage Chapitre 17 - L’Ile-de-lumière Chapitre 18 - Un détour par Phnom Penh Chapitre 19 - Le saut du Gault Chapitre 20 - Les événements Chapitre 21 - Papa, pourquoi pas ? Chapitre 22 - Le départ de Rosalie Chapitre 23 - Em Oï Chapitre 24 - Le pèlerinage Chapitre 25 - Le baron D’Arignac Chapitre 26 - La fièvre de l’or
Après mon premier livre « coup de soleil sur le Caillou », je remercie chaleureusement madame Hélène Colombani de m’avoir permis la publication de ce roman dans la collection « Lettres du Pacifique », C’est grâce à elle que j’ai pu ainsi bénéficier des conseils de lecture avisés de Madame Amiot, et de Messieurs Dominique Cadilhac et Bernard Brou, ainsi que de la préface de Jean-Marie Creugnet du Cercle des Auteurs du Pacifique, sans oublier les excellentes corrections de Marie P. Je les remercie tous du fonds du cœur. J’y ajouterai Maeva et le commandant Jacques Nozeran pour leurs encouragements.

Je remercie tout particulièrement mon ami Jean-Marie Creugnet, auteur d’une œuvre importante, une saga sur sa famille de pionniers qui commence aux premières heures de la colonisation jusqu’à nos jours, pour sa préface qui m’a profondément ému.
Joël PAUL
Préface
J’étais en train de sacrifier au rituel d’une séance de signatures dans une librairie de Nouméa, quand j’ai rencontré Joël Paul pour la première fois. Il s’est avancé vers moi, un de mes ouvrages à la main, avec son sourire jovial habituel... Le courant est passé immédiatement.
Il n’avait pas encore sorti son premier roman coup de soleil sur le Caillou. Mais déjà, m’a-t-il confié, il pensait fortement au second, celui que vous avez entre les mains aujourd’hui.

L’enthousiasme qui l’habitait ce jour là, je l’ai retrouvé, ici, animant son personnage central. Dès les premiers chapitres, on est saisi par les sentiments contradictoires qui rabaissent l’enfant face à un père travailleur infatigable, à une mère qui ne l’écoute pas et une solitude qui sera son lot quotidien jusqu’à l’adolescence. Il vivra la brisure familiale avec douleur, jusqu’à l’aventure transocéanique qui le propulsera jusqu’en Nouvelle-Calédonie.
On assiste alors à l’épanouissement du jeune adulte en apprentissage de la vie, de ses déboires, de ses joies et des amours naissantes.
Le Nouméa des années soixante dix revit sous la plume de Joël Paul avec force de détails typiques d’un monde en pleine évolution qui avance à grands pas sans le savoir vers un destin tragique.
La rencontre avec le monde mélanésien de l’île des Pins, en proie aux soubresauts indésirables, mais incontournables, des contraintes de la modernité, se fait sans heurts grâce à l’insouciance de la jeunesse du personnage, qui s’adapte aisément aux nouveaux repères d’une morales délaissée au profit d’un libertinage consensuel.
A force de côtoyer des amis imprégnés de couleur locale, indifféremment blancs, noirs, ou jaunes, il se fond dans la masse comme un caméléon et devient calédonien, tout en secouant avec énergie une carapace de Métropolitain qui lui colle encore au corps et à l’esprit.
Insatisfait d’une vie superficielle dans laquelle la grandeur d’âme n’a plus sa place, le héros est impliqué, souvent malgré lui, dans des situations décrites par l’auteur avec un tel réalisme et des mots si crus, que l’immersion du lecteur est totale.
Le rêve d’aventure outre-mer, motivé cette fois-ci par des velléités humanitaires, le tenaille si fort qu’il ne peut y échapper.

Au Vietnam il rencontrera l’âme soeur, extirpée des griffes de la pauvreté dans un milieu abominable : c’est le temps des boat-people... Elle le rejoindra à Nouméa et apaisera sa soif de vie tumultueuse.
Cependant, il ne pourra pas échapper aux événements dramatiques qui secouèrent le pays à partir du 18 novembre 1984. Le choix sera déchirant pour ce héros plutôt carré dans ses décisions.
Tiraillé du côté loyaliste par des amitiés fortes tissés avec les broussards au cours des années précédentes, sollicité par le sang du côté mélanésien, de part l’origine ethnique de son premier enfant, l’auteur nous fait vivre avec passion les angoisses de son héros, ses hésitations, ses doutes, ses peurs intérieurs. On assiste alors à une lutte de sentiments divergents, tantôt inspirés par le cœur, tantôt par la raison.

La coupe déborde avec le grand malheur qui le frappe. Prostré dans un premier temps, il va se réfugier de nouveau dans l’aventure outre-mer avec frénésie. Elle le conduira aux Amériques, où l’inconscience à braver la mort par le danger d’un pilotage hasardeux chez les orpailleurs guyanais, ira jusqu’à la folie désespérée... au nom de l’oubli !
Reviendra-t-il un jour sur le caillou ? Qui sait ? Ce sera très certainement le sujet d’un prochain roman.
Jean-Marie Creugnet Vice président du Cercle des Auteurs du Pacifique
Avant-propos
Ce roman, extrapolé à partir de mes propres souvenirs, m’a demandé un long travail et beaucoup de tergiversation. Une première version faisait 450 pages à cause des nombreux souvenirs personnels que j’avais envie de raconter, mais petit à petit les Mémoires de Robert Charron se sont substituées à mon journal intime pour devenir un roman.

Le thème central de mon histoire est le souvenir de voyage de mon héros sur le fameux paquebot. Il devrait ravir les anciens passagers des Messageries Maritimes et faire découvrir ce mode de transport aux autres. C’est également un récit sur le déracinement avec la découverte du Pacifique de la fin des années soixante à travers le regard d’un jeune métropolitain. C’est probablement aussi un roman historique, un témoignage de la vie sur notre “ caillou ” à la fin du vingtième siècle.

J’ai pris la précaution de vérifier avec le commandant Jacques Nozeran la justesse de mes souvenirs pour la partie navigation et la véracité des événements historiques en faisant lire mon manuscrit à monsieur Bernard Brou historien calédonien.

Les souvenirs de mon personnage, trame du roman, aurait pu être écrit un siècle auparavant dans le contexte de l’époque, par le fils d’un pionnier comme Armand Devillers originaire de Picardie comme moi. Les descendants de ce Picard viennent de se réun

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