Samo le diola
266 pages
Français

Samo le diola , livre ebook

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266 pages
Français

Description

Le roman du Père spiritain Christian Berthault devait être publié vers 1950 mais le manuscrit est finalement resté sous forme d'un pro manuscripto. Samo, le portrait d'un Diola authentique, riziculteur et récolteur de vin de palme, mais frappé de la terrible malédiction d'être un awua, dans une région casamançaise magnifique. Samo a vraiment existé, il repose dans le carré réservé aux lépreux dans le cimetière de Bignona en Casamance.

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Publié par
Date de parution 01 septembre 2013
Nombre de lectures 60
EAN13 9782336324661
Langue Français
Poids de l'ouvrage 33 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ChristianBerthault SAMLE DIOOLA Roman
Texte établi et présenté par Jacques Mugnier
Avantpropos de Jean Bernard
Samo le Diola
Christian Berthault SAMO LEDIOLARoman Texte établi et présenté par Jacques Mugnier
Avant-propos de Jean BernardL’Harmattan
Publication de Jacques Mugnier, d’après un polycopié resté sous forme d’un pro manuscripto, remis par le Père Gérard Vieira, archiviste général de la Congrégation du Saint-Esprit 12, rue du Père Mazuré 95550 Chevilly-La-Rue France La tombe de Samo dans le cimetière de Piran a été photographiée par l’abbé Blaise Ngandoul (prêtre à Bignona) Les bénéfices de la vente de l’Histoire de Samoseront reversés au village de reclassement des lépreux de Teubi situé dans la communauté rurale de Niamone, arrondissement de Tenghory, département de Bignona Nous remercions les bibliothécaires de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN-Dakar) pour leur aide dans la recherche des clichés de Louis-Vincent Thomas publiés dans les Bulletins de l’IFAN et dans les Notes africaines. Photo de la couverture : récolteur de vin de palme, emportant l’outil tranchantęsibãnpour araser les feuilles basses du palmier, village des lépreux de Djibélor (cliché Jacques Mugnier)© L’Harmattan, 2013 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-00889-9 EAN : 9782343008899
Sommaire Avant-propos de Jean Bernard Le Père Christian Berthault Le pays de Samo 1. Douloureuse naissance dans le Bois Sacré 2. Premières misères 3. La petite enfance heureuse 4. Le rude apprentissage de la vie 5. Les frôlements de l’aile de la mort 6. L’année de la circoncision 7. La pauvre mort de Diwaay 8. Un peu brillant service militaire ! 9. A la recherche d’une situation 10. Bons conseils et sages décisions 11. Projets matrimoniaux 12. Difficiles ambassades 13. Laborieuse construction d’une case 14. Premiers contacts avec l’administration 15. La fuite en exil doré 16. Exilé dans son village 17. Nouveaux démêlés avec l’administration 18. Douces pérégrinations 19. Changement d’orientation 20. Le baptême 21. Retour au village 22. La grande épreuve 23. Médications diverses 24. Enfin la paix Encadrés Les sanctuaires réservés aux femmes La lèpre et la médecine traditionnelle Annexes Carte de la basse Casamance (J. Girard, 1969) Anthropophagie en basse Casamance (Père Jacquin, 1927) Sur letéli(J. Kerharo, 1974) Conférence de l’abbé Diamacoune Senghor (1980)
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Avant-propos  Le récit du Père Christian Berthault (pseudonyme Chrisbert) n’est point imaginaire. Samo a vraiment existé.  Ecrit sous forme de roman d’un style original, parfois cru mais non dénué de finesse, ‘Samo’ méritait l’édition, mais il est resté sous forme d’unpro manuscripto.  Les Récitsdes Temps Mérovingiens’ ne sont pas flatteurs pour nos ancêtres les Francs. Mais nous en voudrions à Augustin Thierry s’il nous avait ‘arrangé’ ces mœurs trop barbares. Dans un passé récent, des nations ‘civilisées’ nous ont donné, à grande échelle, de pénibles exemples de barbarie.  Je n’ai pas trouvé d’aussi vilaines choses dans Samo de Chrisbert. J’y ai trouvé d’abord les solides vertus de la race Diola, saine et courageuse. Des paysans farouchement attachés à leur glèbe nourricière, pleins de bon sens, aussi très hospitaliers, ouverts à l’étranger si celui-ci mérite leur confiance. Kasumay ! La paix, n’est pas un vain mot en pays diola.  Si le lecteur trouve dans ce roman des mœurs parfois étranges, qu’il 1 considère que Samo vivait il y a un demi-siècle et dans un contexte animiste qu’il faut connaître pour bien le comprendre.  En somme, le P. Berthault se devait d’être objectif. Il aimait les Diolas, c’est certain, et les Diolas le lui rendaient bien. Nous avons pu le constater quand ils ont appris sa mort.  Le P. Berthault a rendu un grand service en fixant dans Samo une tranche de vie qui, sans lui, risquait fort de tomber dans l’oubli.  Il l’a fait dans notre intérêt à tous car telle était sa devise :haec olim meminisse juvat. II est bon de se souvenir du passé. Jean Bernard___________________ 1 plus d’un siècle pour cette édition de 2013.
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Le père Christian Berthault (Chrisbert) est né à Orléans le 3 août 1902. Il faisait ses humanités à Conflans, au petit séminaire de Paris, quand un événement qui fit un bruit considérable à l’époque, le naufrage de l’Afrique, vint lui rappeler son ancien désir de consacrer 1 sa vie au service des Missions lointaines . Christian entre à Orly en septembre I927. Quelqu’un qui l’a bien connu le décrit ainsi à l’époque : Christian Berthault était un vrai titi parisien, caustique, mais charmant, et qui mettait en boîte, facilement mais gentiment, ses jeunes confrères. Un peu frondeur, il était cependant des plus réguliers, respectait l’autorité et avait une véritable vénération pour le P. Liagre, alors maître des novices, que tous regardaient à bon droit comme un saint. En 1922, il fait son service militaire puis entre à Mortain étudier la Philosophie. Vie plutôt dure du scolasticat : immense dortoir non chauffé, pas d’eau courante, cuisine à l’avenant... Le même confort accueillit Christian en 1924 à Chevilly. Là il sera ordonné prêtre le 28 octobre 1928. Un an plus tard, en octobre 1929, c’est le départ pour le Sénégal où Christian devait se dévouer toute sa vie, d’abord à Bignona, puis à Dakar. Il ne rentra en France que vaincu par la maladie qu’il devait accepter avec le même simple courage dont il avait toujours fait preuve. Ses dernières semaines, fort douloureuses, ne lui enlevèrent ni son habituel sourire ni une admirable patience. Au matin du 30 décembre 1968, il rentrait à la Maison du Père. Congrégation du Saint-Esprit ____________________ 1  Mgr Hyacinthe-Joseph Jalabert (1859-1920), préfet apostolique du Sénégal, périt dans ce naufrage.
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Assis : de gauche à droite, Frère Marie-François, Père Esvan (voir la letrre du P. Jacquin et la conférence de l’abbé Diamacoune en annexe), Père Jacquin, Père Joffroy (avec sa grande barbe blanche, il est cité dans l’histoire de Samo, page 106), Père Juloux. Debout : Père Weiss, Père Berthault (indiqué par unx), Père Février, Frère Térence (cliché publié en 1993 par le Père Pierre Esvan.Le Père Jean-Marie Esvan, 1872-1944. Un homme dans l’essor de la Casamance)
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