DEVAUX LÂCHE LES CHEVAUX
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DEVAUX LÂCHE LES CHEVAUX Face à la concurrence de Didot, Capoue et Sissoko dans l'entrejeu du TFC, il faisait figure de joker la saison dernière.

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Publié le 11 avril 2012
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Langue Français

Extrait

DEVAUX LÂCHE LES CHEVAUX

Face à la concurrence de Didot, Capoue et Sissoko dans l'entrejeu du TFC, il faisait figure de joker la saison dernière. Mais avec ses 19 matches disputés cette saison en Ligue 1 au soir de la 30ème journée, le rôle d'Antoine Devaux a pris de l'ampleur cette saison avec notamment un repositionnement axial au milieu de terrain, "un poste qui me convient plus". Le longiligne (1m85) numéro 6 de Toulouse passé par Le Havre, Gueugnon et Boulogne n'effectue ses débuts en Ligue 1 qu'à 24 ans avec Toulouse. Pour sa première année dans la Ville Rose, il doit faire face à une grave blessure avec une ablation du ménisque droit externe.

UN JOUEUR POLYVALENT

Il ne connaît réellement sa première saison parmi l'élite qu'en 2010, où il totalise 28 matches avec le TFC. Son poste de sentinelle devant la défense est tout récent dans sa jeune carrière. Lui qui a brillé au poste de milieu droit à Boulogne et durant sa première saison avec Toulouse est repositionné par Alain Casanova au début de la saison 2011-2012 : "Le coach est venu me parler. Et comme j'affectionne particulièrement ce poste, j'ai su saisir ma chance." Lorsque son entraîneur est en pénurie de joueurs, il lui arrive même de redescendre d'un cran pour occuper un poste de défenseur central, comme lors du match face à Caen en janvier dernier. Au lendemain de cette victoire (1-0), Alain Casanova n'hésitait d'ailleurs pas à féliciter le joueur : "Antoine en défense, il y a un petit moment qu'on y travaille. Samedi, face à un adversaire qui joue vite et dans le dos des défenseurs, avec ses partenaires ils ont très bien contrôlé les situations défensives. Antoine a ensuite fait preuve de justesse avec le ballon dans les pieds et confirme toute l'intelligence de jeu qu'il peut avoir. Il sait bien lire, analyser les situations. Puis il a ce contrôle émotionnel sous la pression. On a l'impression qu'il occupe ce poste depuis très longtemps, il y a été très performant." L'intéressé, de son côté, s'est également montré satisfait de son match : "Il s'agit d'une nouvelle corde à mon arc. Le coach voulait repositionner Cap' (Etienne Capoue) dans l'entrejeu, car il est important dans le dispositif. J'ai su saisir ma chance, c'était plaisant, même."

Les dires de son technicien, l'envie pour le joueur de se stabiliser du côté de Toulouse et la reconnaissance des supporteurs ne suffisent pourtant pas. Olivier Sadran, le président du TFC, ne lui a pour le moment proposé aucune prolongation de contrat. Antoine Devaux expliquait début mars sur le site Allez TFC.com : "Avec le TFC, c'est bel et bien fini". Dans son combat pour la gagne comme il l'a toujours fait face aux blessures, la concurrence ou face à un nouveau poste, le natif de Dieppe continuera de se battre jusqu'à la fin de la saison pour décrocher avec le TFC une place européenne. En début de saison, il annonçait à propos d'une prolongation de contrat : "Pour l'instant, c'est le calme plat, mais j'ai bon espoir : tout se passe bien et j'ai fait ce qu'il fallait la saison dernière pour que le club compte sur moi." Les dirigeants niçois en ont pris note et d'autres clubs comme Valenciennes et Caen s'y sont greffés. Pour tous ces clubs, il faudra malgré tout assurer le maintien, car Devaux ne veut plus lâcher la Ligue 1.

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