VALENCIENNES VISE MERIEM

Informations

• Publié par: le-foot-gazette-des-transferts
• Publié le: 10 mars 2011
• Nombre de lectures: 12
• Langue: Français

Extrait

VALENCIENNES VISE MERIEM

Il était arrivé en messie à Arles-Avignon mais finalement le miracle n'a pas eu lieu. L'ACA devrait redescendre en Ligue 2 aussi vite qu'il est monté. A l'image d'un recrutement ambitieux mais raté, Camel Meriem a concentré les espoirs des supporters arlésiens, en vain. Mais pouvait-il en être autrement ? On ne peut pas accabler l'ancien Sochalien. Lui qui à l'époque était si brillant avec les Lionceaux. Vêtu de son maillot jaune, il avait alors énormément contribué à la montée du club parmi l'élite en 2001. Mais il était un joueur à part parce qu'il faisait partie une "vraie équipe" avec des joueurs qui se connaissent et qui ont des automatismes. La saison chaotique de l'ACA n'est à mettre que sur le compte d'un recrutement mal géré. Malgré cela, Meriem est titulaire et se bat chaque week-end pour tenter de maintenir la tête de son club hors de l'eau. La force mentale du joueur doit être particulièrement appréciée de VA. Même dans un club au bord de la noyade, Meriem veut "gagner pour se faire plaisir et donner une bonne image du club". Il mène ses coéquipiers et les soutient dans cette période pas facile à vivre pour des sportifs de haut niveau.

UNE GRANDE FORCE MENTALE

Même si le maintien en Ligue 1 n'est plus vraiment à l'ordre du jour, c'est lui qui affirme qu'"il faut jouer le jeu jusqu'au bout". Cette saison, il s'improvise donc meneur d'hommes. C'est un joueur qui ne lâche rien et cela peut être dû à sa propre carrière qui n'a jamais été un long fleuve tranquille.

A 22 ans, lorsqu'il monte en Ligue 1 avec Sochaux, on lui promettait alors une carrière à la Zidane. Son habileté balle aux pieds, sa vision de jeu, sa gestuelle... tout était réuni mais rien n'a fonctionné. Il part à Bordeaux où il n'aura jamais pleinement convaincu avant de passer par l'OM en 2003-2004. Il se hisse alors en finale de la C3 aux côtés de Didier Drogba avant d'échouer sur la dernière marche contre Valence. Cette première saison pleinement réussie, il est appelé en équipe de France par Raymond Domenech pour la première fois contre la Pologne et on le croit enfin lancé. Malheureusement, il retombe dans ses travers les années suivantes, trop irrégulier. Mais après 14 saisons professionnelles, Meriem a tout connu, y compris le chômage. C'était fin 2009, pas évident pour un joueur comme lui. Mais il s'est relevé et aujourd'hui, même s'il n'est pas "au top" de sa carrière, on peut dire qu'il a du métier. La technique est toujours là et sa gestion des hommes sur le terrain s'est améliorée. Arles-Avignon peut le remercier pour les quelques points obtenus. Mais son point faible est physique puisqu'il n'a pas vraiment les 90 minutes de Ligue 1 dans les jambes. Meriem doit travailler pour y parvenir mais il peut quand même être un recrutement juste pour VA. Le reste dépend du joueur : joker de luxe ou titulaire indiscutable ? Le temps le dira.