Article Anjou Eco sur le livre blanc de l économie ...
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L e s M a i n e - e t - L o i r e p o s s i b l e s
S y n t h è s e d u L i v r e B l a n c d e l ’ é c o n o m i e d é p a r t e m e n t a l e 1 2
Ces trois tendances induisent les aspirations de la société :
l’équitable, le durable, l’éco-responsable, le respect POURQUOI UN QUATRE
de la bio-diversité avec des exigences de sécurité, de
traçabilité… bref tout ce qui se rassemble aujourd’hui LIVRE BLANC ? AMBITIONS dans ce que l’on appelle l’ « éco-conditionnalité de la
croissance ».
Un tableau dans lequel l’Anjou ne semble pas manquer La crise que nous traversons Rédiger un Livre Blanc de d’atouts… à condition d’organiser les priorités et de
fédérer les énergies.amène à une remise en cause l’économie de l’Anjou en cette
Le Livre Blanc a dégagé quatre ambitions ou priorités profonde du modèle de période de crise aurait pu
pour que le Maine-et-Loire puisse remporter le pari d’une
développement qui est le nôtre apparaître utopique ou prétentieux croissance continue et maîtrisée d’ici l’an 2020 :
--- par venir à un département de la mobilité physique, depuis soixante ans. aux yeux de certains.
intellectuelle, des biens et des personnes,
Président du Conseil Général, Christophe Béchu considère --- faire du Maine-et-Loire un département pilote en matière En écrivant le Livre Blanc de l’économie départementale,
au contraire la période de changement profond que nous d’environnement, un territoire « positif » c’est-à-dire où le Conseil Général et la Chambre de Commerce ...

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Langue Français

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L e s M a i n e - e t - L o i r e p o s s i b l e s
S y n t h è s e d u L i v r e B l a n c d e l ’ é c o n o m i e d é p a r t e m e n t a l e
POURQUOI UN
LIVRE BLANC ?
La crise que nous traversons
amène à une remise en cause
profonde du modèle de
développement qui est le nôtre
depuis soixante ans.
En écrivant le Livre Blanc de l’économie départementale,
le Conseil Général et la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Maine-et-Loire ont voulu tracer les contours
d’une croissance continue, mais aussi identifier des axes de
développement qui correspondent à la nature équilibrée
du département.
À travers ces analyses et réflexions, les auteurs de ce Livre
Blanc n’ont en fait qu’une grande ambition : mettre en
mouvement et en synergie tous les acteurs du département
dans une « Équipe Anjou » dépassant tous les clivages
géographiques et politiques.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce Livre Blanc s’intitule
«Les Maine-et-Loire possibles ».
L’Anjou dispose d’atouts incontestables, mais qui ne
trouveront toute leur dimension qu’en étant portés par
une ambition et une volonté collectives.
QUATRE
AMBITIONS
Rédiger un Livre Blanc de
l’économie de l’Anjou en cette
période de crise aurait pu
apparaître utopique ou prétentieux
aux yeux de certains.
Président du Conseil Général, Christophe Béchu considère
au contraire la période de changement profond que nous
connaissons « comme une véritable occasion de revenir
à des fondamentaux et aux racines de ce qui forge le
département. Plus que jamais, nous avons besoin d’une
vision partagée sur les enjeux de demain ». Mais, précise-
t-il aussitôt, « ce socle commun doit nous permettre de
construire collectivement, tout en respectant les domaines
de compétences de chacun ».
Qu’on ne s’y méprenne pas. En ce début du XXIème siècle,
comme tout autre territoire, le Maine-et-Loire n’échappe
pas aux trois tendances lourdes qui infléchissent le
comportement de nos sociétés occidentales que sont
l’économique, le sociétal et l’écologique.
Le croquis ci-joint illustre l’interpénétration et les interactions
de ces trois sphères :
---
l’économique : parce qu’il conditionne la faisabilité
des projets,
---
l’écologique : parce que l’intégration à l’environnement
est une condition nécessaire à tout projet car la planète
ne porte pas de ressources inépuisables,
---
le sociétal : parce que tout projet doit répondre aux
aspirations de la société : progrès, paix et démocratie.
Ces trois tendances induisent les aspirations de la société :
l’équitable, le durable, l’éco-responsable, le respect
de la bio-diversité avec des exigences de sécurité, de
traçabilité… bref tout ce qui se rassemble aujourd’hui
dans ce que l’on appelle l’ « éco-conditionnalité de la
croissance ».
Un tableau dans lequel l’Anjou ne semble pas manquer
d’atouts… à condition d’organiser les priorités et de
fédérer les énergies.
Le Livre Blanc a dégagé quatre ambitions ou priorités
pour que le Maine-et-Loire puisse remporter le pari d’une
croissance continue et maîtrisée d’ici l’an 2020 :
---
parvenir à un département de la mobilité physique,
intellectuelle, des biens et des personnes,
---
faire du Maine-et-Loire un département pilote en matière
d’environnement, un territoire « positif » c’est-à-dire où
l’on ne consommerait pas plus que l’on ne produit,
---
investir dans l’innovation, démarche qui doit s’inscrire
dans la société du savoir,
---
promouvoir un département de l’émotion en forgeant
son identité et en renforçant son attractivité.
Synthèse du Livre Blanc de l’économie départementale
Les Maine-et-Loire possibles
1
2
Sociétal
Écologique
Équitable
Durable
Vivable
Viable
Économique
UN DÉPARTEMENT
DE LA MOBILITÉ
Le Maine-et-Loire s’inscrit au cœur
du « triangle d’or » de l’économie
régionale : la zone couverte par
le triangle Nantes-St Nazaire /
Angers / Cholet représente plus
de 60% de l’économie régionale.
La relation entre Nantes et Angers est donc plus que jamais
à cultiver tant sont nombreux les enjeux qui unissent ces
deux villes. Pourtant, nous devons nous penser comme
appartenant au grand bassin parisien : à une heure et
demie de Paris, Angers offre un cadre urbain de très
grande qualité dans un environnement que la périphérie
parisienne ne peut pas égaler. Et nous devons ancrer
cette réalité dans notre comportement.
Enfin, Saumur, pleinement inscrite dans le Val de Loire,
constitue pour le Maine-et-Loire une porte idéale qui nous
permet d’accéder à deux régions riches d’un patrimoine
exceptionnel et possibles vecteurs d’un renouveau
touristique pour cet espace.
Mais dans cette situation parfois paradoxale où les
territoires sont à la fois partenaires et concurrents, l’Anjou
ne pourra prétendre avoir une visibilité, et donc une
attractivité, qu’à partir d’éléments forts de centralité. « Il ne
faut pas avoir peur de renforcer les fonctions métropolitaines
d’Angers » prévient le président du Conseil Général
« à condition que celles-ci irriguent l’ensemble du territoire ».
Le végétal avec Végépolys et Terra Botanica tout comme le
Pôle Enfant ou encore Atlantic Biothérapies constituent des
têtes de pont qui auront demain un réel effet d’entrainement
sur l’ensemble du département.
Cette diffusion ne sera cependant efficace qu’avec des
infrastructures de communication modernes. Avec Mélis@,
le département a déjà ouvert la voie à l’Internet haut débit
pour l’ensemble du territoire. « Il faut désormais préparer
le Très Haut Débit avec la fibre optique ». De quoi relier
judicieusement les zones d’activités pour lesquelles, là
encore, le département ne cache pas ses ambitions avec
notamment une charte du développement durable. « Nous
devons être particulièrement exemplaires et avoir le même
degré d’exigence pour nos fonctions métropolitaines que
pour leurs divers ancrages territoriaux », insiste le président
du Conseil Général.
Sur le plan des infrastructures de communication, il convient
de terminer le quadrillage routier du département et surtout
d’ouvrir un accès facile au futur aéroport de Notre-Dame
des Landes. En matière de transports collectifs, c’est au
renforcement des dessertes ferroviaires et notamment les
cadencements inter-villes qu’il faut s’atteler.
Face aux nouveaux enjeux environnementaux et
technologiques, l’Anjou se devra d’être exemplaire et
inventif en matière de véhicule électrique, de connexions
informatiques, de bornes de chargement, de services locatifs
de moyens de transports individuels… bref d’un ensemble de
projets qui faciliteront la mobilité des hommes et constitueront
des facteurs d’innovation technologique, voire sociétale.
A côté de la mobilité physique des hommes, et la
crise est bien là pour nous le rappeler, il faudra aussi
accompagner demain les changements professionnels
par des outils territoriaux de gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences et inscrire résolument tous
nos gestes collectifs dans une dimension nécessairement
mondialisée. Anticipation, réactivité, partenariat seront
les mots-clefs d’un succès collectif.
Cette ouverture de l’Anjou et la mobilité de ses hommes, le
président de la CCI, Joël Blandin, l’élargit jusqu’à la notion
« d’internationalité ». Derrière ce barbarisme se cache
la présence au monde et à ses réseaux : « l’équitation
avec le Cadre Noir, la Loire, patrimoine UNESCO, la
langue française, la tapisserie (Apocalypse, Musée Jean
Lurçat…) constituent autant d’occasions de faire rayonner
l’Anjou en intégrant les grands réseaux mondiaux où nous
détenons une spécialité. » Un réflexe que doivent acquérir
tous les acteurs quel que soit le stade de développement
de leurs projets dans leur spécialité.
Pour systématiser ce « réflexe » d’internationalité, le Livre
Blanc préconise également de voir Angers « intégrer
l’association Eurocities et le réseau des centres d’affaires
internationaux » ou encore de mettre en place « une
sorte de Bureau des évènements pour mieux coordonner
l’ensemble des actions à l’international. »
UN DÉPARTEMENT
DE L’ENVIRON-
NEMENT, UN
TERRITOIRE
POSITIF
Longtemps s’ignorant, voire
s’opposant, économie et écologie
se retrouvent aujourd’hui dans ce
que l’on nomme vertueusement les
« écosystèmes de la croissance ».
Les éco-activités sont sans doute à approcher à quatre
niveaux :
---
la culture de variétés végétales, qui constituent une
nouvelle source de matières premières entrant dans
la fabrication de produits,
---
le développement de l’industrie de la récupération et de
recyclage comme nouvelle source de matières premières,
---
la « chimie verte », l’alternative à l’actuelle chimie
basée sur le carbone fossile,
---
la production d’énergies renouvelables.
Président du Comité d’Expansion Économique de Maine-
et-Loire, Paul Jeanneteau rappelle que « l’avenir pousse
en Anjou » et considère le végétal comme une véritable
chance dans les mutations profondes actuelles : « Nous
ne disons peut-être pas assez à quel point nos entreprises,
écoles et laboratoires de recherche sont leaders dans
de nombreuses spécialités à l’heure où l’agriculture
va connaître de profonds bouleversements, marquée
par l’obligation de nourrir toujours plus d’hommes
en étant plus économe de terre, d’eau et d’intrants ».
Et de souligner que Vegepolys fédère pas moins de 4 000
entreprises, employant 25 000 salariés, 500 chercheurs
et enseignants chercheurs, 25 formations supérieures pour
2 500 étudiants. « Cette concentration unique en Europe a
déjà permis d’attirer des investisseurs extérieurs, conscients
du potentiel angevin », souligne Paul Jeanneteau qui ne
compte pas s’arrêter en si bon chemin…
Une agriculture écologiquement intensive est à inventer,
l’Ouest français et le Maine-et-Loire peuvent en porter
le modèle.
Quant à la biodiversité, elle constitue un enjeu
« incontournable » pour un département où le végétal
tient une place aussi particulière.
Deux domaines s’offrent au potentiel départemental :
---
la recherche fondamentale avec la détermination de
ressources génomiques végétales et les applications
agricoles qu’elles peuvent induire,
---
la conservation afin de préserver, voire de développer
la diversité variétale.
Il serait très réducteur de restreindre les éco-activités
au seul domaine du végétal ou de l’agriculture. Pour le
Comité d’Expansion Économique, « la chance de l’Anjou
est d’avoir un tissu industriel très diversifié en mécanique,
chaudronnerie, électronique, plasturgie, agroalimentaire…
et riche en savoir-faire sans compter les écoles d’ingénieurs
dont les expertises sont directement concernées par ce
domaine : ESA, ESEO, ENSAM, ISSBA, ESAIP, ISTIA…
Nous sommes en fait très bien armés pour répondre aux
nouvelles logiques de développement durable et pour
nous inscrire dans la nouvelle économie verte.
Rappelons par ailleurs qu’Angers abrite déjà depuis
plusieurs années le siège national de l’ADEME. »
Près de 200 entreprises déjà installées en Maine-et-Loire
couvrent l’ensemble du champ éco-actif : traitement et
gestion des déchets, maîtrise de l’énergie, éco-construction,
gestion de l’eau, sécurité des sites, traitement de l’air,
des sols et des nuisances sonores… Mais c’est à une
échelle à minima régionale qu’il faudra trouver les
expertises pertinentes dans les nouveaux champs des
éco-technologies et savoir nouer des partenariats fertiles
comme avec le cluster Éco-Origin du grand Ouest français.
Élément essentiel au développement du végétal, l’eau
est dès aujourd’hui la ressource qu’il faut préserver. Elle
devra faire l’objet d’une approche renouvelée, dans le
cadre d’une Conférence de l’Eau.
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Synthèse du Livre Blanc de l’économie départementale
Les Maine-et-Loire possibles
UN DÉPARTEMENT
DE L’INNOVATION
Le niveau de formation des
hommes constitue un enjeu fort
pour ne pas dire « La Priorité »
des années à venir.
Même si globalement 65% d’une classe d’âge parvient
aujourd’hui au baccalauréat, le quart seulement de la
population départementale détient un diplôme égal ou
supérieur au Bac. Une situation qui ne peut perdurer dans
une société du savoir. D’où la préconisation de généraliser
le BTS et la Licence comme niveau standard de la future
qualification professionnelle de l’Anjou. Un plan BTS 2015
permettrait à toutes les villes d’équilibre d’avoir accès à la
première marche de l’enseignement supérieur, à condition
toutefois de pouvoir le mettre rapidement en place.
Celui-ci doit servir de socle à nos puissantes universités,
écoles d’ingénieurs ou de commerce. Elles accueillent
en effet plus de 35 000 étudiants, faisant d’Angers la
ville la plus dense en nombre d’étudiants/ingénieurs par
million d’habitants sur le grand Ouest français.
Ces étudiants représentent une réelle chance que l’Anjou
doit encore mieux valoriser.
Patrick Creuzé, membre de la Chambre de Commerce
et d’Industrie de Maine-et-Loire, plaide pour un véritable
investissement dans la matière grise. « Il nous faut une
politique volontariste d’accueil et d’attractivité des meilleures
expertises, y compris sur le plan international ». Et de proposer
notamment des incitations à faire venir les « top gun » des
meilleures équipes de R & D universitaires en liaison, entre
autres, avec les pôles de compétitivité et d’excellence.
La promotion de la vitalité économique du Maine-et-
Loire est également un thème cher à Patrick Creuzé.
« Nous devrions mettre davantage en évidence la
grande diversité et la richesse de nos secteurs d’activité
qu’ils soient industriels ou tertiaires. » Et de s’interroger :
« Les étudiants connaissent-ils les sièges sociaux de grands
groupes basés ici ? Imaginent-ils les fonctions financières
spécialisées sur Angers et qui peuvent leur offrir de réelles
perspectives de carrière ? ». Autant de chantiers de
communication et de rapprochement Écoles-Entreprises
à ouvrir, mais qui se traduiront par un véritable retour
sur investissement à long terme.
Autre piste pour l’Anjou, le doter d’un « Institut de la
Créativité ». Aujourd’hui, le croisement des technologies
est une tendance lourde et la miniaturisation son corolaire
marquant. A partir de l’infiniment petit, de nouvelles bases
de plateformes moléculaires vont combiner des matières
aujourd’hui « étrangères entre elles » : matériaux, végétal,
fibres, plastiques…dans de nouveaux univers complexes.
L’interdisciplinarité sera la clef de voûte de l’innovation et
la base des métiers de demain dont l’Institut constituera le
creuset.
L’Anjou dispose déjà de forts potentiels d’expertise et
de R& D dans les trois pôles de compétitivité Vegepolys,
Enfant et Atlantic Biothérapies…
Ces potentiels ne demandent qu’à être enrichis et élargis
dans cette logique interdisciplinaire.
Autre atout sur lequel doit miser l’Anjou : la constitution du
Pôle Régional d’Enseignement Supérieur - PRES – afin de
conforter nos spécialités, renforcer le renouveau de l’école
doctorale en l’inscrivant elle aussi dans un réseau mondialisé.
Cette capacité d’innovation peut s’épanouir dans les
projets collectifs. Sait-on que pas moins de 70 000
emplois sont concernés par des entreprises engagées
dans des programmes de recherche les unissant aux
grandes écoles et universités ? A côté des pôles de
compétitivité labellisés se développent Loire Electronic
Application Valley, filière électronique de l’Ouest, l’une
des toutes premières à l’échelle de l’Europe ou encore
la filière Menuiserie Industrielle, elle aussi première au
rang national et dans les premières européennes.
Et c’est d’ailleurs un des métiers de la Chambre de
Commerce et d’Industrie que de favoriser l’émergence
de ces pôles et filières comme le souligne son président :
« Nous fonctionnons comme une véritable incubateur de
filières pour les externaliser une fois parvenues à maturité
»
Apportant son savoir-faire dans la mise en relation, la
structuration initiale, puis l’écriture d’un projet collectif, la
CCI se spécialise ensuite en appui de ces pôles en mettant
en œuvre son savoir-faire en matière de veille stratégique,
d’intelligence économique, d’exportation et de relations
internationales avec l’appui de CCI International.
UN DÉPARTEMENT
DE L’ÉMOTION
Ne disposant ni de la mer, ni de
la montagne, le Maine-et-Loire ne
figure pas dans la liste des grands
départements touristiques.
Pour autant cette activité se révèle non négligeable
sur certains territoires, en particulier sur le Saumurois
qui possède une série d’atouts avec la viticulture et
l’oenotourisme, le Cadre Noir et l’École Nationale
d’Équitation et bien sûr l’Abbaye de Fontevraud dont le
rayonnement international mérite d’être renforcé.
Sur Angers, un nouvel équipement de Centre de Congrès
peut redonner un nouvel élan au tourisme d’affaires alors
que Terra Botanica sera en plein essor…
Mais aujourd’hui les villes ou territoires s’identifient par des
évènements majeurs : Le Printemps à Bourges, le Festival
de la bande dessinée à Angoulême, le Vendée Globe…
Patrick Creuzé attache beaucoup d’importance à
l’ouverture culturelle et des mentalités. « Nous disposons
de manifestations de très grande qualité, mais qui ne sont
pas encore véritablement des supports de promotion
pour l’image du département. Qui sait par exemple que
le Festival d’Anjou est la seconde manifestation théâtrale
en France après le Festival d’Avignon ? ». Et de citer pêle-
mêle bien d’autres évènements de référence dans leur
domaine : les Orientales, les Festivals de cinéma Premiers
Plans, du Scoop et du journalisme, les Accroche-Cœurs,
Gipsy Swing Festival… sans oublier les Arlequins ou les
folles journées sur Cholet.
Il préconise une plus grande cohérence et visibilité entre
ces manifestations qui ne doivent pas se limiter à des
divertissements réservés aux habitants du département…
et d’imaginer un « Bureau des Evènements », sorte de
« Bureau des Congrès » pour promouvoir et coordonner
l’ensemble des manifestations culturelles et évènements.
Pour accroître sa visibilité, l’Anjou doit se constituer
une nouvelle identité. La marque « Anjou » doit être
systématiquement utilisée et déclinée pour que le public
se l’approprie.
Mais le département doit se doter de signes distinctifs
qui renforcent encore l’image que veut se donner
l’Anjou : une équipe en ligue 1 de football, ou encore
un bâtiment « signé ». « Les villes et les époques ont
toujours été marquées par des bâtiments qui ont traversé
le temps » rappelle le président Blandin. Et de rêver
d’avoir sur Angers une construction distinctive tel le Musée
Guggenheim signé par Gehry à Bilbao ou encore la tour
Jean Nouvel à Barcelone ou le Centre Paul Klee dessiné
par Renzo Piano à Berne…
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Synthèse du Livre Blanc de l’économie départementale
Les Maine-et-Loire possibles
Terra Botanica : le futur Parc du Végétal
Crédit photographique : Conseil général
Saumur - Écuyers du Cadre Noir
Crédit photographique : ENE - A. Laurioux
UNE ÉQUIPE
ANJOU
Seule une Équipe Anjou soudée
pourra porter ces ambitions et
rêves un peu fous…
Du côté du Conseil Général ou de la CCI, la constitution
de cette équipe fait l’unanimité. « L’initiative de la CCI
rassemble et devrait permettre à l’Anjou de parler d’une
seule voix », se félicite Christophe Béchu. En dehors de
tout clivage et de toute étiquette, cette équipe multi-
compétente devrait comporter des élus, des responsables
économiques, universitaires, culturels…qui auront envie
de porter le département au-delà de ses frontières et
qui s’engageront résolument en faveur de la mobilité,
de l’environnement, de l’innovation et de l’émotion afin
que s’affirment notre identité, notre communauté de destins.
CCI de Maine-et-Loire
8 boulevard du Roi René
BP 60626
49006 ANGERS Cedex 01
T. 02 41 20 49 00 - F. 02 41 20 54 14
www.maineetloire.cci.fr - E-mail : info@maineetloire.cci.fr
Conseil général de Maine-et-Loire
Hôtel du Département
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T. 02 41 81 49 49 - F. 02 41 81 47 98
www.cg49.fr - E-mail : info@cg49.fr
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Septembre 2009
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